(
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Une AVH surprenante au niveau de sa structure.
La première lecture ne m'a pas enthousiasmé plus que
ça, peut-être à cause de plusieurs maladresses de
style, pas très méchantes cependant, et d'une histoire
qui rappelle vaguement le début de
La
Nuit des Mutants.
Ensuite,
le coup des explorateurs qui abandonnent au fur et à mesure par
lâcheté ne m'a pas trop plu non plus car j'espérais
bien faire un bout de chemin avec mes camarades.
L'arrivée dans le camp "ennemi" s'est
révélée classique avec une mission d'infiltration
sympa mais sans surprise. J'ai terminé cette première
lecture par un combat final plaisant et une victoire majeure, celle
où mon supérieur et moi-même parlons philosophie
dans l'ultime paragraphe.
C'était très bref, j'avais parcouru un faible nombre de
paragraphes (mais chacun est d'une bonne longueur).
Comme j'avais repéré une "victoire parfaite" au
paragraphe 170, j'ai refait de nouvelles tentatives et c'est là
que j'ai pu vraiment apprécier la richesse de l'AVH, la grande
liberté d'action qu'elle propose et les fins victorieuses
multiples qui sont d'une diversité étonnante. Si l'on se
contente d'une seule victoire, on passe alors à
côté de scènes de combat intéressantes et de
personnages tout aussi remarquables.
Je suis mort ensuite deux fois (une fois pendu à un
créneau de muraille et une fois dans un combat contre trois
adversaires) avant de découvrir la "victoire totale" qui m'a
épaté tant elle diffère de l'autre que j'avais
connue.
La jouabilité de l'AVH est très bonne, la
difficulté bien dosée avec quelques PFA rarement vicieux
et des combats bien dosés, généralement gagnables,
parfois de justesse, et quelquefois mortels. Les règles sont
simples et efficaces. Elles s'apparentent à celles des
Chroniques Crétoises mais les bonus
de dextérité et de force enrichissent agréablement
le système. Il est un peu dommage que les règles de tir
soient répétées à chaque combat et
modulées en fonction des circonstances car ça alourdit
les paragraphes de baston. Mais ça a le mérite de rendre
plus réalistes les scènes d'action.
On trouve régulièrement de quoi se soigner sans tomber
dans l'excès d'équipement, ça aussi c'est bien.
Conclusion, j'ai finalement bien aimé cette AVH. Là
où certains auteurs de LDVELH choisissent le format
one-true-path, peut-être pour être sûrs que le
lecteur va lire l'ensemble de ce qu'ils ont écrit, Alendir
propose au contraire un cadre très peu directif, quitte à
ce qu'une seule lecture ne permette que de parcourir qu'une petite
portion de l'ouvrage. Ce dernier se relit donc très
agréablement.
par
Fitz
