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INEDITS

Les Mystères de Babylone


France_mars 1986
autres titres de la série: 

-La Forteresse d'Alamuth (n 1)

-L'Oeil du sphinx (n 2)

-Les Mines du roi Salomon (n 3)

-Les Mystères de Babylone (n 4)

-Les Adorateurs du mal (n 5)

Espagne 1988

Allemagne 1988

Italie 1990
titre :  Les Mystères de Babylone
auteur : Doug Headline, Jacques Collin
dédicace de D. Headline et J. Collin
groupe de conception : Dominique Monrocq
Fred Gordon, Michel Pagel,
Benjamin et Pierre Scias
dédicace de M. Pagel et D. Monrocq
dédicace de Pierre Scias
editeur /collection : HACHETTE
maître du jeu / haute tension 503
la saga du prêtre Jean (n 4)
illustrateur couverture: Jacques Terpant
illustrateur intérieur : Jacques Terpant
(20 + 1 plan)
code barre: 9782010117244
isbn : 2 01 011724 7
régles du jeu : oui
dés imprimés en bas de page
nombre de sections : 500

cote (série complète)  :
-vendu 81  €  le 20/10/09  sur Ebay
-vendu 34,99  €  le 06/05/06  sur Ebay
-vendu 34,99  €  le 22/03/06  sur Ebay
cote  :
-vendu 5,09  €  le 23/11/13  sur Ebay

errata :

solution :

questions à l'auteur  :

VOTRE critique :
n'hesitez pas à m'envoyer votre avis sur le livre, je l'ajouterais au site avec plaisir, avec votre nom, prénom ou pseudo.

mais attention à ne pas trop dévoiler l'histoire !

résumé :
La saga du prêtre Jean. Une épopée chevaleresque où vous devrez partir à l'aventure et voyager à travers l'espace et le temps. Il vous faudra affronter des menaces fantastiques avant d'atteindre votre but : la fabuleuse cité perdue de Shangri-La !

volume 4 : LES MYSTERES DE BABYLONE

Transporté par magie sur plusieurs centaines d'années, le Prêtre Jean s'éveille à Babylone, cité des merveilles du monde antique, repaire des sorciers et des démons. Son seul atout : le nom d'un sage qui aurait visité Shangri-La. A travers le dédale infernal des quartiers dangereux de Babylone, notre héros devra se garder de toutes les embûches, défier coupe-jarrets et maléfices, faire preuve d'astuce et de bravouve. Peut être alors accèdera-t-il au secret de la bibliothèque cachée au sommet de la Tour de Babel.
MAITRE DU JEU
chaque livre de la collection Maitre du Jeu est une aventure indépendante qui peut-être lue séparément. Un crayon, une gomme, et vous voilà armés pour vous plonger au coeur de l'action...

et sur les autres sites ?

critique de Fitz :
  (cliquer sur le dé pour lire la suite) :
Conservé dans un bloc de glace (!), Le Prêtre Jean traverse les siècles en état de cryogénie pour échouer sur la rive de l'Euphrate à l'époque du roi Nabuchodonosor. Son enveloppe va bientôt fondre mais à quel moment? Ceci est déterminé aléatoirement et l'évènement donne lieu à quelques situations cocasses lorsque les Babyloniens découvrent cet étranger dégoulinant.

Suhsan, l'homme connaissant la route de Shangri-La, a laissé l'information en un endroit bien caché mais il met à l'épreuve le Prêtre Jean qui doit sillonner la cité pour récupérer des indices. On se retrouve donc plongé dans une aventure d'exploration très peu linéaire qui va nous permettre de faire du tourisme dans une ville étonnante d'opulence mais où la magie et l'hédonisme côtoient la laideur et la décadence.
En fait, ce sont trois quartiers bien distincts que l'on va arpenter dans notre quête de renseignements. Les célèbres jardins suspendus dont la visite est un peu trop courte et facile à mon goût, une "ville basse" qui représente les bas-fonds de Babylone, à la population effrayante qui se révèle d'une hostilité rare, et un quartier des jeux plein de rires et d'or mais où la mort guette l'imprudent sans que celui-ci ne s'y attende. Ce 4ème tome tranche singulièrement d'atmosphère avec les précédents... et je crois bien qu'il s'agit de mon préféré. La merveilleuse jouabilité des 3 premiers s'efface devant l'intérêt de l'histoire et des diverses rencontres, où l'on fait bien plus usage de la parole que de son épée. Exit les multiples potions et parchemins que l'on prenait plaisir à utiliser pour se sortir des dangers, quasiment disparus les humanoïdes typés "Donjons et Dragons", le réalisme est ici mis en avant, même si heureusement les monstres et les sortilèges ne sont jamais très loin. Nos adversaires ne sont plus des trolls, des hommes-lézards ni des gnomes mais des brigands ou des maris jaloux... L'effort est particulièrement mis sur la description de la cité, de ses habitants, de leur culture, un peu à l'instar du début de l'Oeil du Sphinx mais ici sur toute la durée de l'histoire. Le style est parfois lapidaire avec des phrases trop courtes et qui s'enchaînent sans rythme (Headline et Monrocq sont cette fois les seuls auteurs). C'est le seul reproche que je peux faire à ce magnifique LDVELH. Mais d'autres passages sont bien mieux écrits, sans hâte et avec le souci d'instaurer une réelle atmosphère, de bien faire entrer le lecteur dans les rues sèches et poussiéreuses de Babylone, au milieu du tourbillon de couleurs qu'offrent les coutumes vestimentaires et l'architecture de cette civilisation. Surtout, les auteurs démontrent une fois de plus leur très forte imagination en proposant des pièges ou des rencontres qui mélangent délicieusement effet de surprise et humour macabre. A cet égard, les attractions du quartier des jeux sont formidables, en particulier la roue de la fortune et le jeu de quilles (à donner des frissons). Je ne vais peut-être pas me faire des amis mais les rencontres et les pièges de cette Babylone sont nettement mieux décrits et plus captivants que ceux d'une certaine Kharé.
La nature de prêtre du héros a souvent été oubliée dans le début de la saga. Ici, chaque décision de Jean est passée à travers le prisme de son esprit chevaleresque et de sa morale chrétienne, ce qui donne lieu parfois à des dialogues truculents quand il explique à une jeune mendiante pourquoi l'argent n'est pas si important ou lorsqu'il doit réagir face aux très nombreuses demoiselles en détresse qui parsèment la ville. Les moeurs des Babyloniennes sont d'ailleurs plutôt légères et le passage chez Nanah-Dirat est à ce propos vraiment bien décrit. Il donne l'occasion de découvrir deux PFA à ne pas rater (surtout celui où l'on voit avant de mourir notre meurtrier violer sur une table la femme que l'on désirait défendre).
Le ton général est à la fois plus mâture et plus humoristique que dans les autres LDVELH. Concernant la difficulté, elle est très bien dosée si l'on n'oublie pas de se servir de notre pouvoir de charisme. L'habituel combat final est même moins ardu que dans les épisodes précédents ce qui laisse une chance raisonnable de l'emporter avec une force minimale de 14. Mais une fois de plus, les faibles caracs ne pardonnent pas.
Je trouve enfin dommage que dans cette série, il ne semble pas prévu de conserver l'équipement acquis dans les tomes précédents. Tout est prévu pour que l'on recommence avec l'équipement prévu au départ dans les règles, en dépit de la logique.
par Fitz

notes :
(cliquer sur le dé pour tout voir) :
-prévu, mais jamais paru malheureusement :

Au pays des dragons (n 6)
Le Désert de la mort (n 7)
Shangri-la ! (n 8)

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Planète LDVELH a été fait  par Stephane Bechard ©2004-2014
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