titre :
Le Carillon de la mort |
auteur
: James Campbell
(probablement Jean-françois Ménard)
|
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 422 / les messagers du temps (n 1)
Un livre dont vous êtes le héros |
dédicace de Christian Broutin |
illustrateur
couverture: Christian
Broutin
illustrateur
intérieur : Nathaële
Vogel
(vf 14 ) + 4 doubles pages |
dédicace de Nathaële Vogel
|
code
barre: 9782070334223
isbn
: 2 07 033422 8 |
régles
du jeu : oui
vous pouvez choisir d'être un garçon ou une fille. |
nombre
de
sections : 370
|
cote
(série complète) :
-vendu 1,99 € le 03/04/10 sur Ebay
-vendu 14 € le 23/06/06 sur
Ebay
-vendu 19,99 € le14/0606 sur Ebay
-vendu 8,50 €
le 11/05/06 sur Ebay |
cote :
-vendu 6,50 € le 1/12/13 sur Ebay
-vendu 3,50 € le 11/11/13 sur Ebay
-vendu 3,50 € le 25/10/13
sur Ebay
-vendu 3 € le 24/10/13 sur
Ebay
-vendu 1,90 € le 13/10/13
sur Ebay
-vendu 2,20 € le 30/09/13
sur Ebay
-vendu 2,25 € le 6/10/13 sur Ebay
-vendu 1,99 € le 04/01/08 sur Ebay
-vendu 1 €
le 11/05/06 sur Ebay
-vendu 2,50 € le 11/04/06 sur Ebay
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errata
:
-je suis intimement convaincu que ce livre n'est pas
une traduction. donc, rayez page 5 "traduit de l'anglais par Camille
fabien". Il n'existe aucune trace
nulle part de ce livre en anglais, l'illustrateur est français,
pas de date de copyright pour la vo (ce qui est obligatoire) .
|
errata
:
N°4 : La
Porte 79 n’existe pas on vient
de la croiser au numéro 75.
Si on parcourt le couloir dans l’autre sens (du sud vers le nord) on ne
rencontre d’ailleurs qu’un seule porte N°79 (N°84).
N°10 : Remplacez «
retournez au 207 » par
« rendez vous au 27
». En effet on vient du 207
et les 2 choix du 207 c’est
d’aller au 10 ou au 27. Il est donc bête de
revenir au 207 pour ensuite
retournez au 27 (surtout que
généralement on lit le paragraphe complet avant de faire
le choix de la section à lire)
N°27 : Ce n’est pas un
errata mais pensez à noter le numéro du paragraphe car
plusieurs choix vous sont proposés et vous pouvez en lire
plusieurs en fonction du début de l’aventure. Par contre la
section suivante ne vous permet pas de revenir en arrière pour
faire un autre choix. Vous devez donc revenir à ce paragraphe
pour lire la section suivante qui vous concerne. Toutes les sections
suivantes de ces numéros amènes ensuite au même
numéro de section (N°175).
N°39 : Les sections 188 et 193 sont inversées. Si on
veut aller vers l’est on doit se rendre au 188 et vers l’ouest au 193 (voir N°120 ou 293).
N°61 : La séquence 61- 294
- 307 - 350 – 61 Permet de passer plusieurs fois
au N°61. Par contre rien
n’est dit si on a déjà combat le monstre de cette
section. Cela veux donc dire qu’on peut potentiellement se rebattre
avec lui. Je propose donc l’ajout de cette phrase à la fin de la
section : « Si vous avez déjà tué le
Cochonours, Rendez vous au 294
».
N°64 : Une porte existe
dans le mur est et n’est pas mentionnée ici (Porte N°25). Voir N°96
N°96 : La porte N°25 n’existait pas quand on a pris le
couloir dans l’autre sens (N°64).
N°104 : la porte est ne
peut pas conduire au N°85
(c’est l’escalier pour le niveau supérieur). Il n’y a pas de
choix possible pour cette sortie. Le N° le plus proche à
utiliser est le 102 (qui
permet de rentrer de nouveau dans la pièce que l’on vient de
quitter.
N°128 : Remplacez le choix
N° 217 par le 324. (Voir remarque du numéro
217)
N°129 : Les sections 188 et 193 sont inversées. Si on
veut aller vers l’est on doit se rendre au 188 et vers l’ouest au 193 (idem N°39).
N°164 : La porte N°25 donne sur le mur est et pas sur
le mur ouest.
N°147 : La Porte N°141 donne sur le mur ouest et pas
sur le mur est.
N°217 : Si on arrive a
cette section Mimol meurt et on ne peut pas récupérer la
clef, même si on sait qu’elle existe. Donc si on arrive ici
à partir de la section 128
on ne peut pas trouver la clef. A partir du numéro 318 la logique est satisfaisante.
Par Torins |
VOTRE critique :
n'hesitez pas à
m'envoyer votre avis sur le livre, je l'ajouterais au site avec
plaisir, avec votre nom, prénom ou pseudo.
mais attention à
ne pas trop dévoiler l'histoire ! |
|
résumé
:
Voici un livre dont vous pourrez
être le héros... ou l'héroïne! Selon que vous
êtes fille ou garçon, vous serez le prince ou la princesse
du temps, venus des profondeurs de la Terre pour entrer dans le monde
des hommes. Votre mission ? Délivrer Gayok, le preux messager
de votre royaume, prisonnier de ces créatures humaines qui vous
sont à la fois si lointaines et si proches et dont si souvent
vous avez désiré partager le destin. Mais les hommes sont
étranges et dangereux! Que demander à ce pendu
visionnaire qui parle par énigme ? Que répondre aux
sorcière dodues qui hantent l'étang du grand Montfaucon ?
Et ce moine à demi mou, au fond de sa chapelle, comtemple-t-il
le ciel... ou l'enfer ? Sur le chemin qui mène à la tour
où s'égrène la complainte du carillon de la mort,
prince ou princesse, vous apprendrez ce que sont les hommes vous
percerez leurs secrets et leur histoire deviendra alors la
vôtre...
|
critique
de Fitz :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Cette série ne m'avait pas marqué quand j'avais 12 ans.
J'ai récemment espéré que mon regard "neuf"
d'adulte m'en dévoile un nouvel angle aussi ai-je
dégotté les premiers tomes sur Internet...
Je ne suis pas emballé, mais plutôt satisfait quand
même.
L'idée de départ est farfelue : des êtres presque
humains vivent au centre de la Terre et maîtrisent le temps
à volonté. Deux jumeaux vont devoir subir des
épreuves en "montant" à la surface dans le monde des
hommes pour savoir lequel deviendra roi du royaume souterrain. Ces
épreuves consistent à délivrer des
congénères retenus par les humains dans
différentes époques historiques.
Dans le Carillon de la Mort, les jumeaux débarquent en France
pendant la guerre de cent ans.
On
interprète l'un des deux mais on découvre le monde des
humains et cet aspect est sympathique au début ; un peu comme si
on jouait un E-T analysant notre psychologie et nos coutûmes. Les
paragraphes sont longs ; le style est bon, supérieur à la
majorité des LDVLH. Le récit dépasse l'action et
le comportement vis à vis des personnages rencontrés est
plus important que la façon dont se déroulent les combats.
On découvre rapidement que, malgré le postulat
historique, le fantastique est tout de même présent avec
de la magie, des monstres. L'ensemble baigne donc dans une
atmosphère de sorcellerie médiévale rappelant les
légendes de notre pays (sorcières, ingrédients
pour potion, etc...). Sans le dévoiler, j'ai trouvé le
scénario excellent. L'ensemble du livre est très
linéaire sauf le début qui ressemble à un semblant
d'enquête pour retrouver la trace du messager du temps
incarcéré. On a l'occasion de rencontrer et de discuter
avec une foule de personnages éminemment intéressants et
marquants : les mollues, Furyos, Mimol, le cuistot cannibale, le big
boss dément... Que ce soit par leur physique particulier ou leur
comportement original, toutes ces rencontres frappent l'imaginaire. On
sent que l'auteur a bien pensé son histoire et fait preuve d'une
grande inventivité.
Un autre point fort est que l'on peut jouer la soeur au lieu du
frère et ça a alors une vraie incidence sur le
récit. Pas tellement au niveau du déroulement de
l'histoire mais plutôt sur les réactions des personnages
rencontrés. La fille est confrontée au machisme et
à la passion des hommes ce qui la rend bien plus
intéressante à jouer.
Les règles ressemblent à celles des DF mais en un peu
plus fouillées.
La difficulté est très bien dosée, j'ai
réussi à gagner au 8ème essai. Ce livre fait
partie d'une catégorie que j'adore et que j'appellerai les "faux
one-true-path". Non pas qu'il existe un seul chemin pour gagner tout
court mais il existe un seul chemin pour gagner avec les scores
minimaux. Certains combats obligatoires sont très difficiles
mais, soit un objet permet de les éluder, soit un allié
est là pour nous aider à vaincre (avec un peu de chance
aux dés quand même).
Donc, une aventure très agréable à lire, à
l'ambiance réussie, aux règles efficaces et à la
difficulté bien dosée. Pourquoi alors ne pas adorer ce
livre? Pas facile à expliquer...
La linéarité est trop grande, ça nuit en effet au
plaisir des différentes relectures. Malgré cette
linéarité, l'histoire est quand même un peu courte.
Cela s'explique par le fait qu'il existe une règle inutile
concernant 6 cartes de hasard qui doivent bien faire "gagner" à
l'auteur une trentaines de paragraphes (370 en tout). De plus, il y a
beaucoup de paragraphes différents pour exprimer les mêmes
choses, à causes de la dualité homme/femme selon le sexe
que l'on a choisi.
Enfin, cette impression mitigée de ma part s'explique
peut-être tout simplement parce que j'accroche plus aux histoires
d'héroic-fantasy qu'à celles historiques (même
matinées de fantastique) ou de science-fiction...
Cependant, je pense compléter ma collection. Ce 1er tome m'a
donné envie de lire la suite de cette série innovante.
A noter que l'auteur ne manque pas d'humour car la scène finale
nous fait participer de façon amusante à l'une des plus
célèbres anecdotes de l'histoire de France.
par Fitz
|
critique
d'Aragorn :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Premier tome de la série Les
Messagers du temps, le Carillon de la Mort est en résumé
un honnête divertissement pour un lecteur assidu de ldvelh.Tout
d'abord les règles : assez simples mais efficaces. Le
système de combat, inspiré de celui des DF, est cependant plus étoffé que
ce dernier tout en n'atteignant pas la complexité ridicule de
celui des Loup* Ardent. L'idée du
choix de 2 talents est aussi intéressante bien que peu
originale.Passons à l'aventure proprement parlée.
Elle
est divertissante mais n'est pas parvenu à me captiver comme
certains grands DF. Pourtant l'histoire est
assez bien pensée et originale : sur un fond historique
réel au départ (la guerre de 100 ans) elle dévie
progressivement vers de l'héroïc-fantasy pure lors du
passage final dans le labyrinthe du carillon. Venons-en maintenant
à ce dernier qui est nettement le point fort du récit. On
est enfermé dans une tour de 4 étages composés de
pièces et de couloirs. Une seule échelle permet de passer
d'un étage à l'autre et quand on franchit le seuil d'une
nouvelle pièce, on vieillit de plusieurs années. Ce qui
fait que l'on atteint l'étage final à près de 80
ans, ce qui est quand même assez original.On est a
accompagné presque tout au long de l'aventure par Furyos le
court, un nain très coléreux, qui rajoute un peu de
profondeur au récit. Les autres PNJ rencontrés sont
très biens décrits contrairement à d'autres
ldvelh. Dans la liste des bonnes idées, rajoutons la recherche
des ingrédients de la Juventiane, une potion qui est
destinée à ralentir notre vieillissement lors de
l'épreuve finale. Bien que facultative, cette mini quête
est intéressante tout comme les rencontres avec les
Zeugma, le prophète, Mimmol ou les Mollues.
Mais ce livre a aussi des défauts dont je vais maintenant vous
parler : le principal est pour moi la linéarité. J'ai
rarement vu un livre aussi dirigiste dans les choix proposés :
quoi qu'on fasse, on se retrouve toujours face aux mêmes
situations, ce qui est lassant lors des relectures du livre. L'aventure
est aussi plutôt courte, et la fin arrive bien vite quelque soit
le chemin emprunté.
En conclusion, un bon lire, qui possède une histoire
intéressante, de bonnes règles du jeu et beaucoup de
texte ; cela se fait ressentir sur la longueur de l'aventure qui est
trop courte et la linéarité est très
élevée.
Un bon divertissement malgré tout.
Note : 7/10
Difficulté : 6/10
par Aragorn
|
critique
de Torins :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
La
série :
Cette série offre des règles originales avec la
possibilité de choisir le sexe du héros (le prince ou la
princesse du temps). Une autre originalité est le fait que les
règles soit décrites dans les paragraphes 1 et 2 du
livre, c'est-à-dire lorsque l’on est déjà dans la
mission. La feuille d’aventure et très restreinte avec deux
caractéristiques (Maitrise et force représentant
respectivement l’habileté et l’endurance de la série
défis fantastique) et le choix de 2 talents parmi 7.
On retrouve bien entendu
l’équipement
(limité à 5
objets) et l’Or. Le combat reste très proche des combats
classiques
(calcul de la force d’attaque en ajoutant la Maitrise à un
lancer de dé
et comparaison des forces d’attaque des 2 opposants, celui ayant la
force d’attaque la plus élevée faisant les dommages de
combat). Par
contre la répartition des blessures s’apparente aux jeux de
rôles car
il impose un nouveau lancé de dé pour savoir quelle
partie du corps à
été touchée (bras, jambes, main, thorax, cœur,
tête). Le nombre de
point de force perdu dépend donc de ce lancé de
dé. Le fait de toucher
certaines parties du corps peut empêcher la fuite ou diminuer la
maitrise jusqu'à la fin du combat. La sélection se fait
avec 2D6 et
naturellement les parties les plus sensibles sont les scores les plus
difficiles à obtenir (2 et 12). La chance des défis
fantastique à
disparue pour être remplacé par les coups d’audace. Pour
cela on
dispose d’un jeu de carte détachable et lors d’un coup d’audace
on
choisi une de ces cartes au hasard (il y a 6 cartes
différentes). Selon
la carte tirée, on se rend à la section correspondante.
Il est indiqué
dans la règle que les coups d’audace peuvent être
très dangereux pour
le héros.
La série en elle-même nous fait devenir prince ou
princesse du temps
avec pour mission de délivrer 4 messagers du temps (1 par
livre). Celui
des deux (prince ou princesse) qui aura prouvé sa valeur sera
choisi
pour remplacer la reine du temps (notre mère). Il y a donc un
challenge
entre le prince ou la princesse car un seul des deux pourra prendre la
place.
Critique
:
Dans ce livre l’objectif du prince ou de la princesse du temps est de
délivrer Gayok le preux, un chevalier du temps disparu au
15ème siècle
en 1425. Le parcours du héros est assez linéaire. La
première partie du
livre se passe en extérieur avec pour objectif de
découvrir ou est
emprisonné Gayok. Une fois son lieu de détention
trouvé on peut y
accéder soit par des souterrains soit avec l’aide d’un ami
(désolé il
n’y a ni l’avis du public ni le 50/50 lol). Mais bien entendu le
héros
se fait capturer et est ensuite enfermé dans une tour labyrinthe
ou le
passage dans une pièce ou a une autre étage le fais
vieillir. Bien
entendu en fonction de l’Age le héros perd des points de force
et de
maitrise et il ne peut pas dépasser 80 ans sinon il est mort.
L’objectif est d’atteindre le 4ème étage et de
détruire le carillon de
la mort (c’est lui qui nous fait vieillir). Une fois cette mission
accomplie, Gayok doit rentrer au royaume du temps mais vous confie une
ultime mission (celle qu’il n’a pas pu accomplir). Vous devez donc
allez voir une jeune bergère et grâce à un appareil
de votre monde
faire entendre une voix à cette personne sans vous montrer. Et
vous lui
dites donc « Boute les Anglois hors de France et fait sacrer
à Reims le
roi Charles VII ». Cela ne vous rappelle rien ???
Le livre est bien romancé et très détaillé.
Il ne comporte que 370
numéros mais 290 pages. Cela veut donc dire qu’il y a de la
lecture. Il
y a beaucoup de paragraphe qui sont dépendant du sexe (37 fois
le choix
donc 74 paragraphes dédiés). On se sent tout de
même bien impliqué dans
la peau du personnage. Au niveau des combats il n’y a pas de
réelles
difficultés sauf pour vaincre Gouttard de Malgrâce
à la fin. Le plus
difficile dans le livre est de faire le plan de la tour car il y a des
erreurs sur les numéros. Ainsi un couloir qui est sensé
aller vers
l’est au départ va vers l’ouest quand on y revient par un autre
passage
(voir les erratas). Il y a aussi quelques portes qui sont
présentes
lorsque l’on passe dans le couloir dans un sens, mais ne le sont plus
dans l’autre. Il y a également un passage dans le livre ou l’on
combat
le moine Mimol avec un choix qui n’est disponible que dans une
pièce
alors que rien n’empêche de faire ce choix dans l’autre
pièce. Il y a
également un passage qui permet de tourner en rond et qui permet
de
combattre plusieurs fois la même créature (rien n’est
indiqué si on l’a
déjà battue).
Un autre point concerne l’âge des héros (pour la tour du
carillon). On
nous dit d’utiliser notre âge actuel pour l’âge de
départ du héros.
Sachant qu’il faut au minimum vieillir de 29 ans pour atteindre le
sommet de la tour je ne pourrai plus lire le livre après 51 ans
car je
ne pourrai plus finir l’histoire (rires) En fait je trouve que l’auteur
aurais du fixer l’âge des héros qui sont somme toutes
assez jeunes.
Pour ma part je conseillerai plutôt de prendre 25 ans comme
âge de
départ.
En résumé j’ai bien aimé le livre, il n’est pas
très difficile mais les
erreurs commises par l’auteur gâchent un peu le plaisir du jeu.
En ce
qui concerne le coup d’audace ce n’est pas la peine de détacher
les
cartes car c’est possibilité ne vous est offerte que trois fois
dans
l’aventure et pour ma part je ne suis pas passé par le chemin
qui
permettait de l’utiliser.
Difficulté :
3/10
Note : 6/10
Par Torins
|
notes :
-Attention ! il y a un jeu de 12 cartes à
découper,vérifiez bien qu'il ne manque pas.
|
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