titre :
Le Château des âmes
damnées |
auteur
: Dave Morris et
Yves Newnham |
dédicace de Dave Morris |
titre
original : Castle of lost souls
traducteur
: Mona de Pracontal |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 356
dragon d'or n 5
pour
la vo :
(Granada/ golden dragon fantasy gamebooks n 6 -1985
)
(magazine white dwarf 52, 53, 54, 55--avril 1984) |
illustrateur
couverture : Bruno
Elettori
illustrateur
intérieur : Léo
hartas
( vf 18 / 27 vo)
-par
rapport à la vo, il nous manque 9 illustrations : 12, 36, 96, 120, 168,
204, 240, 264, 276
|
code
barre :
édition de 1986-1990
: 9782070333561
édition de 2001 : 9782070546039
isbn
:
édition de 1986-1990
: 2 07 033356 6
édition de 2001 : 2 07 054603 9 |
régles
du jeu : oui
|
nombre
de sections : 309
|
cote
(édition de 1986-1990)
:
-vendu 3,99 € le 29/11/13 sur Ebay
-vendu 3,20 € le 1/11/13 sur
Ebay
-vendu 3,50 € le 13/10/13
sur Ebay
-vendu 1 € le 03/04/10 sur Ebay
-vendu 3 € le 03/01/08 sur Ebay
-vendu 0,99 €
le 11/05/06 sur Ebay
-vendu 2,49 € le 21/04/06 sur Ebay
-vendu 1,99 € le 09/03/06 sur Ebay
|
errata
par Aragorn:
-on oublie de vous dire au début du livre que vous
possédez 30 pièces d'or, ce qui peut être
génant par la suite
[note de Jeveutout : les 30
p.o. en question sont indiqué sur la
feuille d'aventure dans la v.o. ]
-au paragraphe 208, les
paragraphes ont été inversés par rapport aux
propositions. Si l'on possède la fleur de belladone, il faut se
rendre au 273 et pas au 256 et vice versa.
|
VOTRE critique :
n'hesitez pas à
m'envoyer votre avis sur le livre, je l'ajouterais au site avec
plaisir, avec votre nom, prénom ou pseudo.
mais attention à
ne pas trop dévoiler l'histoire ! |
|
résumé
:
Par-delà les collines et les
marais hantés, là où le soleil perd de son
intensité avant de disparaitre, se dresse le lugubre
château de l'archidémon Capon. Depuis la nuit des temps,
cet ennemi juré de l'humanité traque les mortels pour
s'emparer de leur âmes et les livrer pour
l'éternité aux tortures les plus cruelles et les plus
diaboliques dans son antre infernal. Enfin, on en vient à
connaître le secret magique qui permettra d'anéantir le
monstre. Et c'est à vous qu'est confiée cette
périlleuse mission. Mais saurez-vous libérer le monde de
cet abominable fléau, ou viendrez-vous grossir les rang des
victimes de Capon ?
Deux dés, un crayon
et une gomme
sont les seuls accessoires dont vous aurez besoin pour vivre cette
aventure.VOUS seul déciderez de la route à suivre, des
risques à courir et des créatures à combattre.
Bonne chance...
|
et sur les
autres sites ?
|
critique
de Meneldur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Je ne suis pas un admirateur de la série Dragon d'Or, qui m'a
toujours semblé être trop basique, trop simpliste, une
sorte de Défis Fantastiques du pauvre. Il y a toutefois dans Le
Château des Âmes Damnées, cinquième et
avant-dernier volume de la série, une saveur étrange,
discordante, qui me le fait particulièrement apprécier,
quoique ses défauts n'en paraissent hélas que plus
évidents.
Vous y incarnez un
aventurier standard, de passage
dans la bonne bourgade de Lynton.
Repéré par le bon bourgeois Jasper Faze, celui-ci vous
explique quel va être votre job : aller délivrer le
père de Jasper, Luther Faze, qui a cru malin de passer un pacte
avec l'archidémon Capon et qui est désormais
enfermé dans le château du démon. Personnellement,
j'aurais eu tendance à dire « bien fait pour lui, fricoter
avec un démon c'était pas très malin », mais
bon, puisque vous êtes un héros et que vous vous ennuyez,
vous acceptez. Il va falloir réunir six objets pour vaincre
Capon : une boule de cristal, une fleur de belladone, les cendres d'un
saint, des cheveux de nonne, un morceau d'armure de chevalier, et une
larme d'Elvira Faze, la fille de Luther.
Michel Polnareff a écrit :
Dans le château de
Faze,
Le plus grand bal de
Lynton...
- Le bal des Faze*
La première partie de la quête se passe dans les rues de
Lynton et un festival de Gitans, où il va falloir commencer
à chercher les objets requis. La larme est évidemment
l'objet le plus aisé à découvrir, puisque Jasper
vous la fournit (dommage qu'on ne puisse voir la demoiselle, par
ailleurs), mais il vous faudra un peu plus d'efforts pour
découvrir la belladonne, la boule de cristal et le bout
d'armure, qui restent néanmoins simples à se procurer,
avec quelques scènes intéressantes à la clé
(la tente de la voyante, en particulier), quoique trop brèves,
comme souvent dans Dragon d'Or. Après quoi, vous vous mettez en
route pour le château de Capon.
Le voyage est émaillé d'événements divers,
qui vous permettront de mettre la main sur les derniers objets.
Là encore, ces événements sont des scènes
sympathiques, mais toujours trop courtes. Je retiendrai
néanmoins le personnage du capitaine, très
dérangeant par rapport aux personnages secondaires habituels,
une autre jolie fille trop peu détaillée (c'est la
troisième, quand même. Soit je suis obsédé,
soit Morris et Newnham ont un
problème avec les femmes. Ou les deux.), un lion parlant, ou des
tribus gobelines qui ne font que mentir ou dire la vérité
(honnêtement, qui peut encore trouver ça crédible
?).
Enfin, troisième et dernière partie : le château.
Comme dans les autres Dragon d'Or, inutile d'en dresser un plan :
l'architecture reste simpliste, mais il faut reconnaître que
ça évite de sérieuses prises de tête. Comme
le reste de l'aventure, il se résume à une suite de
petites scénettes frustrantes par leur brièveté,
par exemple la rencontre avec la jolie sorcière (quoi,
obsédé ?), quoique l'intérieur du repaire de Capon
possède une ambiance plus mystique et étrange, notamment
du fait des nombreux avatars du propriétaire des lieux qu'on
peut croiser. S'ensuit un final classique quelque peu décevant :
on vainc Capon, les âmes prisonnières s'enfuient, on
rentre à Lynton où on est couvert d'or. Fin. (J'aurais
bien aimé gagner la main d'Elvira, personnellement - mais quoi,
obsédé ?)
Au final, ce livre laisse une seule impression : dramatiquement court.
De bonnes idées cohabitent avec des clichés
éculés (en particulier la fin) et des
éléments peu crédibles, dont la rencontre avec
Jasper Faze, dans l'introduction, est sans doute le plus
représentateur**, mais tous partagent un point commun : leur
concision. Le livre ne fait que 309 paragraphes pour 160 pages, mais
aurait gagné à être substantiellement
allongé d'une bonne centaine de pages. Toutefois, je ne voudrais
pas qu'on croie que je n'aime pas Le Château des Âmes
Damnées : comme je l'ai dit plus haut, il fait parfois preuve
d'une belle imagination et d'une ambiance très personnelle,
rehaussée par les illustrations de Leo
Hartas : la perspective y est maltraitée, les angles de vue
choisis sont des plus étranges, les formes sont tordues,
biaisées, tronquées. Dérangeantes et fascinantes
à la fois, un peu comme celles de John
Blanche pour Sorcellerie!.
Ce livre, s'il n'est sans doute pas le meilleur de la série (je
lui préfère L'Oeil du Dragon,
bien qu'il soit plus conventionnel), n'est clairement pas non plus le
plus mauvais. À mon avis, il vaut définitivement le coup
d'œil pour ses trésors d'inventivité, hélas mal
mis en valeur.
* Désolé, il fallait que je la fasse.
** Vous êtes à la fenêtre de l'auberge où
vous logez, lorsque ledit Jasper passe sous vos fenêtres et
s'écrie à voix haute : « N'y a-t-il donc pas
d'aventurier dans cette ville ? » Dès que vous entendez
ça, vous bondissez et rejoignez Jasper. Moins crédible
que ça, tu meurs. Ou tu t'appelles Ian Livingstone,
peut-être.
par Meneldur (le
11/08/07)
|
critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Ce 5ème
livre allait-il remonter le niveau après le moyen La Malédiction du pharaon? Et la
réponse est oui, même plutôt deux fois qu'une. Et,
tiens donc, c'est Dave Morris
est un
certain Newnham qui sont aux
commandes de ce livre. Serait-il pour
ça qu'il soit meilleur? Je pense que oui, car Morris est vraiment un excellent
auteur,
et je suis un peu près sûr que c'est lui qui a fourni
presque tout le travail. A moins qu'il a supervisé une
première partie du livre, et a laissé la seconde à
cet Newnhman, comme Livingstone et Jackson avaient fait pour Le Sorcier de la Montagne de feu?
Quoi qu'il en
soit, Le Château des Âmes Damnées est un bon
récit, qui est presque la copie conforme du Seigneur de l'ombre dans sa forme (tuer un
méchant dans son antre maléfique) mais dans la forme,
c'est un peu différent. Et c'est cette forme qui est le pont
fort de ce 5ème volume. Certes, le but de la mission est des
plus simples, mais pour y parvenir, vous devrez trouver cinq objets qui
vous permettront d'anéantir Capon, le Maître des
Âmes damnées. Vous deverez parcourir la bourgade,
où vous vous trouvez, de long en large pour dénicher les
premiers objets. Plusieurs moyens et plusieurs choix s'offrent à
vous, et c'est vraiment très bien venu. L'atmosphère que
dégage cette petite ville est conventionnelle, mais est bien
décrite. Et lorsque vous les aurez trouvés, vous devrez
quitter ladite ville pour continuer votre recherche, jusqu'à
à ce que vous arriviez à l'antre de Capon. Comme pour Le Seigneur de l'ombre, les meilleurs moments
se situent avant d'entrer dans la citadelle ennemie. Le voyage est
ponctué de moments forts interéssants. Je pense notamment
à l'embuscade contre le carosse, le petit mausolé qui
contient l'urne, le pécheur, le lion, l'hébergement chez
les nonnes, et le marais se trouvant juste avant la Citadelle de Capon.
Ce n'est assurèment pas des moments mémorables, mais les
idées sont là, et ces scènes ajoutent un cachet si
particulier au livre. Une fois dans la Forteresse, il n'y a, pour ainsi
dire, presque plus aucune scène d'originale. Seul la salle du
bal masqué referme quelque chose d'intéressant (je trouve
la scène très belle, même si, au demeurant, elle
paraît très courte) Le boss de fin a aussi son style,
comme Le Seigneur de l'ombre. Du
côté de la difficulté, si ce n'est des combats (pas
très élevés, mais quand même présent
tout dépens de nos actes et du chemin suivi) elle sera plus
ardue que les autres, car il faudra trouver les bons objets (mais
ceux-ci sont faciles d'accès) et savoir quand les utiliser. Mais
sinon, comme dans les autres livres de la série Dragon d'Or, la
forteresse elle-même ne présente pas de grands
problèmes. Et comme à l'accoutumée, l'ambiance y
est excellente, bien mise en valeur par les illustrations
fidèles à elles-mêmes!A noter que ce tome est le
moins linéaire de tous, car plusieurs chemins sont possibles
pour nous mener auprès de Capon.
En résumé, de nouveau comme chez Morris, il nous offre une
excellente
aventure, bien que banale, et nous offre un récit solide, qui
donnera un petit peu plus de fil à retordre que les
précédents. L'atmosphère est toujours là,
les illustrations aussi, le récit est toujours aussi
agréable à lire, et quelques combats viendront ponctuer
l'aventure. Une difficulté un peu plus ardue que dans les tomes
précédents.
Ma note: 8/10
Difficulté: 7.5/10
par Sombrecoeur (le
05/02/06)
|
notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
-les trois premiers volumes contiennent une pub pour la magazines
Piranha, au centre (dans la première édition)
-les illustrations représentant le véritable visage de
Capon ou son masque ont toutes disparues (excepté celle de
couverture) : pour nous donner loisir de l'imaginer plus effrayant ?
(commentaire de Dagonides)
-le livre est paru en
premier dans le magazine White Dwarf 52 à 55 en 1984. et que de changements entre ces 4 morceaux
d'aventures et la publication finale !
rien que dans les règles :
White
Dwarf
|
livre
anglais
|
livre
français
|
fighting prowess
(1d6 +5)
|
agility
(1d6+3)
|
habileté
|
constitution
(2d6+10)
|
vigour
(2d6+20)
|
endurance
|
cleverness
(1d6+5)
magical
fortitude
(1d6+3 (+2 selon
votre score de const
et de fight pro)
|
psi
(1d6+3)
|
psi
|
honor
|
----
|
----
|
les illustrations aussi sont différentes, dans le magazine White
Dwarf, elles sont de Gary Ward.
les 4
parties font 104 + 93 + 98 + 89 = 384...sachant que la version finale
en livre fait 309 sections, je vous laisse imaginer les modifications...
|
|