France_février 1985 |
France_août 1985-1995 |
France_janvier 1997-02 |
France_octobre 2004 |
France_janvier 2007 |
France_ novembre 2012 |
Angleterre 1984 - 1987 |
Angleterre 2003 |
Angleterre 2010 |
Amérique 1985 |
Hongrie 1991 |
Japon 1986 |
Japon 2008 |
Espagne 1986 |
Espagne _ octobre 2013 |
Allemagne 1986 |
Allemagne 1996 contient : Le Manoir de l'enfer Le Talisman de la mort Les Démons des profondeurs |
Autriche 1996 contient : Le Manoir de l'enfer Le Talisman de la mort Les Démons des profondeurs |
Danemark 2003 |
Italie 1992 |
Portugal 1989 |
Bresil ??? |
Tchécoslovaquie 1996 |
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critique de Segna : (n'
hésitez pas à visiter son site) Steve Jackson revient aux affaires avec ce titre. Comme d'habitude avec cet auteur, il innove. Cette fois, il place l'aventure au vingtième siècle, dans un décor lugubre et s'essaie à un genre différent : l'horreur ! Place donc aux spectres, fantômes, zombies et toute la clique. Le contexte est simple et efficace : perdu au milieu de nulle part pendant un orage, vous vous réfugiez dans une baraque toute proche. Mauvais choix ! Car si pénétrer dans le manoir n'est pas trop difficile, en ressortir vivant est une autre paire de manches. De plus, pour corser l'aventure, Steve Jackson introduit une caractéristique supplémentaire, la peur, dont le total vaut 0 au début et augmentera à chaque fois que vous tomberez sur un phénomène effrayant. Le hic, bien sûr, c'est que si vous dépassez votre total mximum, compris entre 7 et 12, vous mourrez de peur... L'exploration du manoir en est rendue d'autant plus délicate, car les occasions de se faire de grosses frayeurs ne manquent pas dans cet bâtisse. Ne nous voilons pas la face : cette aventure est bien plus difficile que les précédentes. Si vous disposez d'une certaine liberté de mouvement et d'actions, les nombreuses fausses pistes vous enverront ad patres dans les circonstances effroyables les plus diverses. L'ambiance est remarquablement bien rendue, et il est clair que notre survie ne tient qu'à un fil. On se prend d'ailleurs à se demander si les habitants du manoir sont plus sadiques que l'auteur du livre... L'exploration est rendue malaisée par le problème de la peur et par les multiples pièges mortels qui garnissent les pièces de la maison. Quelques objets vous seront cependant fort utiles, et sachez également qu'il vous faudra faire fonctionner un minimum vos méninges et lire attentivement les paragraphes afin d'y dénicher les indices permettant de sortir de cet enfer. Une petite remarque au passage : si Jackson se montre en général clément avec les personnages faibles, notez quand même qu'un score minimal en habileté, en chance ou en peur ne vous laissera que peu de chances de succès, voire aucune. Un livre original, prenant, mais à réserver aux lecteurs ayant le temps et la patience de se lancer dans un challenge relevé. Intérêt du scénario : 20% Influence du hasard liée au personnage : 42% :Influence du hasard dans l'aventure : 0% Difficulté du parcours : 33% Variété du parcours : 64% Note du livre : 60% |
critique de Sombrecoeur : Ah, voici enfin un livre écrit par Steve Jackson! Depuis La Galaxie tragique, il n'avait plus rien écrit... Peut-être parce qu'il se préservait pour ce livre qui est, avec La Créature venue du chaos, l'un des meilleurs livres de la série. Du moins, du coté du background et de l'ambiance générale qui s'en dégage. Ce livre est particulier, il est le seul de la série à se passer "de nos jours" (enfin, plutôt dans les années 80, date où le livre a été écrit) et dans notre monde. Après un prologue qui pourrait servir de synopsis d'un digne film d'horreur, nous découvrons le Manoir de l'Enfer. Son aspect intérieur ne dit rien qui vaille, mais une fois à l'intérieur, nous sommes assez surpris des décors et du calme qui y règne. De plus, le Compte de Brume qui nous accueil est très sympathique. Le début est plutôt tranquille, mais nous ressentons sans problème que cette demeure renferme quelque danger. Du côté des règles, vu que incarnons un civil lambda, nous possédons aucune arme, et notre habileté est amoindrie de 3 points (mais n'ayez aucun soucis, vous trouverez plusieurs armes au cours de votre périple) néanmoins, les combats ne sont pas légions, vous devrez affronter, si vous trouvez le bon chemin ce qui n'est vraiment pas facile (voire impossible lors de la première lecture) une demi-douzaine d'ennemis à tout casser, et pas très fort avec ça. Vous l'aurez compris, la principale difficulté ne réside pas dans les combats, mais dans la complexité du chemin à emprunter, car beaucoup d'entre eux vous mèneront à votre perte, où vous feront mourir de peur... car oui, vous pouvez être mort de peur! Cette "compétence" est une excellente idée de la part de l'auteur et qui sied très bien à l'aspect du livre. Si vous atteignez votre maximum de points de peur, obtenu préalablement, votre cœur vous lâche et vous mourrez! D'un côté, c'est très bien, mais de l'autre, ça vous empêche de visiter toutes les pièces dont est composé le Manoir, ce qui est regrettable car elles renferment de très bons moments, aussi intéressants que surprenantes. Même si je ne désire pas les citer (ce serait gâcher le plaisir de la surprise) les moments à retenir sont assez nombreuses. En plus de ça, les salles sont superbement bien décrites, et la façon d'écrire est vraiment très bonne, on s'y croirait. Par contre, les illustrations ne sont vraiment pas belles, mais je dois dire que, bizarrement, elles collent parfaitement avec ce genre d'histoire! À noter que ce livre est un des plus durs de la série. Trouver le bon chemin relève de l'ingéniosité du lecteur, mais même le plus émérite d'entre eux devra s'y prendre à plusieurs fois pour trouver l'endroit où est caché la seule arme capable de tuer le Maître. Car non seulement vous devrez trouver le mot de passe mais aussi l'endroit où elle se situe. Et pour connaître l'endroit exact, vous devrez également parler à la bonne personne et avoir trouver son prénom au cours de vos fouilles. Bref, vous l'aurez compris, la mission s'annonce plutôt difficile, et elle l'est! Le dernier paragraphe est bon, et il vous rappelle ce que vous cherchez depuis le début de votre aventure! Ce petit passage m'a fait sourire, car après toutes les difficultés que le héros a eues durant ses pérégrinations, il n'est toujours pas près de retourner chez lui! En résumé, un livre presque parfait au niveau de l'ambiance aussi prenante que captivante, digne d'un vrai film d'horreur, dont l'aventure complexe vous posera énormément de problèmes (le livre est loin d'être linéaire, plusieurs chemins s'offriront à vous, et plusieurs vous mèneront à votre perte). Les combats sont plutôt rares, mais ce n'est pas ça qui fait la force du livre, mais plutôt son récit bien mené. Le prologue est de toute beauté, ainsi que l'ambiance rudement bien retranscrite. Dommage que les illustrations ne soient pas à la hauteur du livre, ce qui empêche de mettre la note maximale. Bref, un livre à lire plusieurs fois et à garder précieusement dans la place d'honneur des livres dont vous êtes le héros. Ma note: 91% Difficulté: 93% |
critique de Ajaxsenal : Un pur chef d’œuvre! Il fait assurément partie des meilleurs ldvelh tous confondus. C’est un incontournable. L’histoire est tellement bien ficelée et présentée. Il nous suffit de lire les premiers paragraphes pour ensuite accrocher. L’auteur a fait un coup de génie en nous faisant commencer l’aventure comme un simple personnage. Impossible de ne pas s’insérer dans la peau du héros (je me retrouve beaucoup plus dans la peau de ce type de héros que dans celle d’un guerrier barbare à la hache. Il n’y a certainement pas beaucoup de lecteur qui sont des guerriers barbares à la hache. Dites-le moi tout de suite si vous en êtes un!). En plus, Jackson instaure une gradation des évènements. Au début, nous n’avons pas de mission précise par rapport à ce qui va se passer. Nous sommes n’importe qui dans la vie de tous les jours. Ensuite, c’est le Manoir et quelques phénomènes paranormaux qui nous font frissonner et nous tiennent aux aguets. Ces phénomènes paranormaux nous font douter de notre perception et font naître plusieurs questions sans réponse. Nous envoyer combattre un squelette au début de l’aventure aurait gâché totalement l’atmosphère. Plus tard, il y a des rencontres qui nous font comprendre ce qui se passe dans ce manoir. Comment ne pas accrocher? Le gros de l’histoire se passe à découvrir le manoir et à tenter de comprendre ce qu’on attend de vous. Pour une fois, un ldvelh où l’on avance vers l’inconnu et où rien n’est connu d’avance. On fouille et on cherche à comprendre. Que font tous ces gens déguisés. Qu’elle est cette cérémonie? Qui est vraiment le Maître du manoir? Comment le vaincre? Qui est l’homme en gris? Que veut dire ce message dans la fenêtre? Il faut faire des découvertes et des liens pour comprendre. Les évènements ont tous une suite logique entre eux. En plus, nous avons vraiment l’impression que les habitants de la maison sont vivants et s’occupent à leurs obligations. Ça bouge dans cette maison. Ce n’est pas comme dans les autres ldvelh où les créatures rencontrées ne semblent pas avoir de lien et d’interaction entre elles. Les habitants sont occupés et ceux qui connaissaient notre présence semble nous oublier peu à peu et nous laisser faire. Nous avons vraiment l’impression d’être dans une demeure inconnue où nous sommes étrangers à ces habitants. Nous sommes témoins de leurs mouvements, de leurs paroles, de leurs rencontres. Nous fouillons et espionnons les habitants pour tenter de trouver réponse à nos questions. Toutes ces belles caractéristiques additionnées aux excellentes descriptions donnent une ambiance incomparable à l’histoire. Ce livre, on peut le lire et le relire. D’ailleurs, il est assez difficile et j’avoue l’avoir recommencé de nombreuses fois (une bonne douzaine de fois). Les ennemis ne sont pas si difficiles que ça à vaincre. Cependant, le chemin de la victoire, l’obtention des objets indispensables à la réussite et les points de peur (quelle bonne idée) font de ce livre un défi de la survie. Je suis mort des tas de fois, mais on recommence et on ne se tanne pas. On veut connaître le chemin et arriver au bout. À force de le recommencer ça devient un défit…j’en ai fait une affaire personnelle! Au final, je n’ai pas dit : «tiens putains de Maître, tu es mort». J’ai dit : «tiens Jackson je t’ais vaincu toi et ton bouquin! Maintenant, je pourrai dormir en paix». Il faut dire que j’avais vraiment travaillé et que la chance n’avait pas été de mon bord. Je vais vous épargner mes péripéties. Bref, je n’ai que des points positifs à accorder à ce livre. Certains n’aimeront pas sa difficulté ou son One-True-Path, mais moi je trouve quelle augmente l’intrigue. Ce livre est un incontournable, il a une âme et une profondeur. Il se doit d’être lu par tout fans de ldvelh. Même les «guerriers barbares à la hache» qui peuvent se sentir distants du personnage principal vont l’adorer. Plus je lis d’autres livres et plus mon sentiment pour ce livre se renforcit. Comme un bon vin, il vieillit bien! Intérêt : 10/10 Difficulté : 9,5/10 |
critique de Johan : Dans "Le Manoir de l'Enfer", vous incarnez un monsieur tout le monde qui a eu le malheur de se perdre en pleine cambrousse lorsqu'éclate une terrible tempête. Victime d'un accident après avoir voulu éviter un individu qui traversait la chaussée, notre pauvre gars n'a d'autre choix que d'aller demander de l'aide à la seule demeure des parages. Malgré l'accueil poli du majordome et de Lord Kelnor, on se rend bien vite compte que l'on vient de mettre les pieds au mauvais endroit et qu'il ne faut pas attendre beaucoup d'aide de la part des locataires, bien au contraire! Le grand point fort du "Manoir de l'Enfer", c'est son ambiance, horrifique à souhait. L'introduction, parfois négligée dans certains LDVELH, est ici parfaite! On se met dans la peau de notre héros malheureux et on espère ne jamais se retrouver dans sa situation. De plus, Steve Jackson a pris soin de garder l'histoire cohérente (il n'y a pas de marchand dans la cave si ça peut en rassurer certains!). Certes, le paranormal est au rendez-vous mais les événements se déroulant dans le manoir ont une raison d'être. D'ailleurs, on en apprend plus ou moins sur le pourquoi du comment selon les choix que l'on fait. En ce qui me concerne, je suis passé à côté de pas mal de chapitres vraiment intéressants que j'ai lu séparément une fois le livre terminé, ce qui est un peu frustrant d'ailleurs. D'une manière générale, il existe beaucoup de possibilités différentes que ce soit dans les différents recoins du manoir à visiter, tout comme dans les personnages secondaires à rencontrer, même si au final, il y aura 2 objets essentiels à trouver si vous voulez espérer voir le bout de l'aventure. L'aventure parlons-en: elle est difficile et on meurt très souvent! En effet, l'une des particularités du bouquin et que lorsque vous arrivez dans certains lieux, la mort devient inéluctable quelque soit votre choix et ce même si on vous propose de tester votre chance ou de mener un combat au préalable. Un point pour le moins discutable...Ceci dit, la qualité du livre vous donne immédiatement envie de vous y remettre, même si vous mourrez pour la 30e fois! Ajoutons à cela quelques bonnes idées incluses ici et là, comme l'épreuve où il faut prouver au bourreau que l'on est un ami du comte. On notera aussi que l'ouvrage est très bien écrit, sobre et efficace mais jamais un chapitre n'est bâclé. Quelques pointes d'humour viennent également agrémenter le récit sans pour autant être impromptues. Enfin, il est appréciable que notre personnage ne devienne pas un héros sans peur et sans reproche dès qu'il franchit le seuil du manoir: en effet, il reste un être humain et pendant toute l'aventure, il a peur (il y a d'ailleurs un indice qu'il faut surveiller), a faim, a soif, a des choix à faire, et surtout, il veut vraiment se tirer de ce guêpier dès que possible! Il n'y a qu'à la fin qu'il prend son courage à deux mains pour mettre un terme à toute cette horreur. Bref, on sent que l'on est dans la peau d'un mortel et on garde un contact perpétuel avec le monde réel, malgré les situations troublantes auxquelles on est confronté. "Le Manoir de l'Enfer" est un grand classique, un passage obligé pour tout fan des LDVELH, et il a en plus le mérite de proposer un background assez inédit, loin des épopées héroic-fantasy. Certes difficile, il n'en est pas moins unique et propose une ambiance géniale à laquelle vous ne pourrez surement pas rester de marbre! Ma Note: 18/20 |
critique de Aragorn : Ah mon premier ldvelh ! Il s’agit du troisième opus en solo de Steve Jackson, et une aventure complètement différente des deux précédentes : après l’héroïc fantasy classique et l’espace, voilà le seul Défis Fantastiques d’horreur. Ce livre nous propulse en effet dans l’Angleterre du vingtième siècle et dans une ambiance digne des meilleurs films d’épouvante. En panne sous une pluie diluvienne, notre héros, bien malgré lui va devoir demander de l’aide à la seule habitation des environs, un manoir délabré.......La nuit sera longue ! Bref, scénario classique au départ mais déjà innovateur pour un ldvelh. L’aventure se déroule exclusivement dans le manoir, que l’on devra explorer en long, en large et en travers si on veut espérer s’en échapper. A ce propos, on découvre assez vite que le seul moyen d’y parvenir est d’éliminer le Maître des lieux, le sinistre Comte de Brume. Manque de pot, le méchant n’est vulnérable qu’à une certaine arme…..c’est donc parti pour une fouille en règle des lieux, accompagnées des rencontres macabres que l’on imagine. Le « bestiaire » du livre est à ce propos très varié : outre les habituels vampires, goules et autres zombis, on rencontrera un bourreau, une secte diabolique qui sévit dans les sous-sols du manoir ou encore des démons. Du côté des PNJ, on retiendra le bossu Shekou, le comte lui-même, son majordome ainsi que bien d’autres…..bref, un livre parfaitement pourvu à ce niveau. L’aventure est, quand à elle, très bien retranscrite et lire le livre seul chez soi pendant une nuit d’orage produit un effet assez savoureux. Ceci grâce au style de Jackson, parfaitement neutre, et aux multiples passages effrayants. Pour rendre la lecture plus réaliste, une nouvelle règle entre en jeu : la très présente peur. On dispose au départ d’un total maximum de peur. Le total de départ est égal à 0 et augmentera à chaque rencontre ou moment qui peuvent affecter le héros. Si l’on atteint notre total maximum, on meurt tout simplement de peur. Une idée très sympathique et qui rajoute du piment au récit. Il est simplement dommage que cette règle nous empêche de visiter toutes les pièces que l’on souhaite, sous peine de mourir de peur. Pour en finir avec toutes ces bonnes idées, certains passages sont réellement marquants ; je pense notamment à la rencontre avec les trois prisonniers, le pendu que l’on peut apercevoir de la fenêtre, ou le spectre sans tête. Sans parler du combat final, qui réservera quelques surprises. Hélas, Jackson retombe dans ses travers en ce qui concerne la difficulté : oubliez La Citadelle du chaos et la galaxie tragique, le Manoir de l’enfer hausse encore le niveau d’un ton. Non content d’être un one-true-path redoutable, le livre est carrément infaisable avec un total de peur de 7 ou de 8 (compris entre 7 et 12). Et, sachant que les morts subites sont très nombreuses, vous comprendrez que finir l’aventure est un petit exploit. Heureusement, les combats sont peu nombreux et ne devraient pas poser de problèmes majeurs. Malgré cette difficulté trop élevée, le manoir de l’enfer reste un sommet des Défis Fantastiques à mes yeux. Son ambiance exceptionnelle et son originalité le placent au rang des chefs d’œuvre de la série, toujours selon moi. A découvrir au plus vite. Note : 96 % Difficulté : 95 % |
critique de Milos : Dixième volume des défis fantastiques, le manoir de l'enfer est la troisième oeuvre personnelle de Steve Jackson. cette fois nous sortons complètement des sentiers battus, dans un univers plus ou moins contemporain, un jeune commercial perdu dans la campagne anglaise cherche du secours après un accident de voiture, la seule demeure à proximité est un étrange manoir sans doute âgé de quelques centaines d'années.. comment se douter que cette résidence est une véritable antre où règne le mal ? l'aventure se déroule exclusivement dans le manoir. étant donné que ce dernier fourmille de mort vivants et de phénomènes paranormaux, il se révèle impossible de visiter tout ce joli petit monde sans éviter la crise cardiaque. il s'agit donc de choisir soigneusement ses pièces et d'établir un itinéraire à travers ce véritable labyrinthe. l'ensemble est fort bien décrit, pour plus de commodités, chaque pièce a un nom (démoniaque..). les lieux sont tous variés et les illustrations de Tim sell dégagent ce petit quelque chose qui est incontestablement le point fort de ce livre : l'ambiance ! jamais livre en effet n'a atteint un tel degré dans l'horreur, de quoi frissonner pendant de longues et lugubres soirées d'hiver.. l'ouvrage est également riche de par son background, on sent bien que l'on est un simple visiteur dans ce manoir, le monde bouge autour. outre nos "hôtes" le comte Kelnor de brume et son majordome Franklin, il faudra se familiariser avec tout le personnel hantant la demeure : Shekou le bossu, Mordanna, l'homme en gris.. chacun peut nous aider à sa manière. les combats ne sont pas très nombreux et ne représentent vraisemblablement pas la priorité de l'auteur, le bestiaire est avant tout composé de mort vivants, esprits malins et des serviteurs sataniques, le tout accompagné de quelques molosses. le duel final nous opposant au maître du manoir, un puissant démon des enfers est particulièrement alléchant. autant le prévenir tout de suite, le manoir de l'enfer est un challenge très difficile, le démon ne peut être vaincu que par une arme magique : le kriss. de plus certains renseignements et autres mots de passe sont absolument indispensables pour remporter la victoire, le tout étant bien évidemment caché soigneusement dans un dédale de portes dérobées. en résumé, nous avons là une aventure sur le thème de l'horreur originale et bien rendue, l'ambiance est excellente et on ne s'ennuie pas une seule minute. dommage que la difficulté due à ce chemin quasi unique puisse rebuter les lecteurs les moins expérimentés. Note : 8,5 Difficulté : 8,5 |
critique de Huges : J'ai mis 24 ans (en lectures intermittentes, tout de même, n'exagérons pas !...) pour sortir vivant du manoir : j'ai été capturé par les serviteurs du Comte de Brume, mangé par une goule, dévoré par des chiens, vidé de mon sang par un démon, sacrifié lors d'une messe noire, égorgé par celui que je venait délivrer, mon âme s'est retrouvée enfermée dans une bouteille... et j'en passe. Je souhaite bien du plaisir à qui entrera dans cette antichambre de l'enfer. Mais tout de même, du plaisir, on en a ! Ce livre est un pur chef-d'œuvre de littérature d'horreur. Chaque lieu renferme une ambiance bien particulière : laboratoire, chambre de vampire, couloirs hantés, escaliers secrets, mansardes à l'abandon, pièces à l'atmosphère lourde d'une malédiction ancienne et diabolique... il pleut, il fait froid, et vous êtes sans arme au départ, car l'action se situe au milieu des années 1980, et vous n'êtes pas d'emblée un héros. C'est une exploration et une fuite désespérée à la fois, les monstres classiques (vampire, zombies, démons, ...) sont là, les fantômes donnent un style "maison hantée" à l'ensemble, il y a du gore bien dosé qui reste donc efficace, et un système de "points de peur" pimente le tout, car vous pouvez mourir de peur dans cette aventure. La couverture est impressionnante, extrêmement belle, les dessins à l'intérieur un peu moins techniquement, mais ils collent bien à l'ensemble finalement... la lecture est agréable, pas d'humour à deux balles pour casser l'ambiance, assez de chemins différents pour ne jamais s'ennuyer lorsqu'on recommence une partie. Réussite totale ! Intérêt : 10/10 Difficulté : 10/10 |
critique de Francois22 : Le jour où j’ai acheté ce livre, j’ai commencé à le lire en revenant des courses dans la voiture. Et il pleuvait des cordes. Arrivait au gîte de vacances, il y a eu un orage de touts les diables qui résonnait a travers la montagne ; autant dire que j’était bien dans l’ambiance ! J’était emballé par le scénario et les découvertes faites dans ce fameux manoir. Rapidement mort de peur, je recommence le livre pour explorer d’autres pistes. Et il m’en aura fallu des tentatives pour trouver enfin la solution permettant de vaincre le maître de ses lieux ! Ce livre est très difficile. Il y a de nombreuses fausses pistes qui semblent pourtant crédibles, la peur est un paramètre qui devient vite problématique dans les premières explorations. Cette difficulté un peu excessive m’avait un peu rebuté pendant un temps mais ensuite on se dit que l’auteur est un vrai génie et on retourne volontiers explorer le moindre recoin du manoir de l’enfer. Points Positifs : -Une aventure dans un univers contemporain (enfin année 80) -Les frayeurs causait par chaque découvertes macabres -La peur de se promener sans arme dans un tel lieu -Les fausses pistes -Une histoire prenante -L’idée de pouvoir mourir de peur Point négatif -La difficulté lié à la peur surtout vu que le livre n’est pas réalisable avec le total minimal… mettre un total mini à 9 aurait été pas mal Note 8/10 |
critique de David K. : C´est un grand classique. Pour moi il fait partie de mes préfères, mais il est assez dur a terminer sans solution. L´histoire digne d´un film d´horreur vous plonge dans une ambiance angoissante rappelant Resident Evil. Apres un incident, votre voiture ne veut plus démarrer. Vous cherchez un téléphone et un lit pour la nuit. Mais en arrivant au Manoir, vous etes loin de vous doutez que vous allez vivre la nuit la plus terrible de votre vie. Vous allez rencontrez toute sorte de monstre venu de film d´horreur, vampires, zombis, Chien de l´enfer, fantôme, goule et j´en passe. Les règles ont quelque rajoute a savoir que vous débutez avec 3 point d´habilité en moins tant que vous n´avez pas d´arme et vous avez un compteur de PEUR. Si votre compteur de peur est a son maximum alors vous mourez de peur, et je vous assure que c´est bien difficile de ne pas mourir de peur dans cette aventure. A lire absolument pour les fans de film d´horreur. |
critique de Jeveutout : Voici le premier défis fantastiques sur le théme de l'épouvante, et c'est une belle réussite ! j'en viens même à me demander si les premiers "alone in the dark " et "résident evil" ne s'en sont pas inspiré...Dans ce livre la curiosité est un défaut mortel, car de macabres découvertes peuvent facilement augmenter votre total de peur, jusqu'a vous faire...mourir de peur ! que de stress ! Ce livre est assez difficile, non pas par ces combats, mais par le chemin unique à suivre et par les restriction due à votre total de peur.Les rencontres faites au manoir sont logiques, elles correspondent bien à l'ambiance du livre. Que de souvenir... |
voici
la liste des titres en vo, cliquez sur les liens vous amènera
sur la vf. la série à eu 3
numérotations en anglais, la première chez Puffin (1982-1995), puis chez Wizard books (2002-2007) et de nouveau
chez Wizard Books (2009-...?).à noter que les éditions
Wizard Books
ont fusionné la série Sorcellerie
(Sorcery)
à la série Défis
Fantastiques
(Fighting
Fantasy) -ce livre a eu 2 suites "amateur" par Gaetano Abbondanza "House of horror" traduit en français par "the oiseau" -"La Maison des horreurs" et The Curse of drumer, écrit par Robert Douglas . -une des pièces du manoir s'appelle "Balthus" (287) cela ne vous rappelle rien? c'est le nom du sorcier de La Citadelle du chaos -Pravemi = anagramme de ...vampire ! -la réédition anglaise de 2010 a une grande nouveauté : elle propose de jouer des personnages pré-tiré, ainsi vous pourrez choisir d'être Jack Bates, Norman White ou Carrie Torrance -"Shekou"...et non, ce n'est pas du verlan (= couché ), car c'est le même nom en vo, ce n'est donc pas volontaire. |
-en janvier 2014,
les éditions Tin Man Games
ont lancé un vote sur Facebook pour demander quels Defis
fantastiques
nous aimerions voir publier en applications, en dehors de ceux
déjà
sortis ou déjà prévu ( déjà sortie :
L'Ile du Roi Lézard, Le Sang des zombis, Le
Manoir de l'enfer, La Forêt de la
malédiction et La Galaxie Tragique.
prévu : Le Sorcier de la Montagne de Feu, La Citadelle du Chaos, Rendez-vous
avec la M.O.R.T., Le Labyrinthe de la mort,
La Cité des voleurs et La Créature venue du chaos) il y a eu
561 votant, et 4 mois plus tard ils ont annoncé les 20 titres
ayant eu le plus de votes. 1 (248 votes) L'Epreuve
des champions - 2 (232 votes) Retour
à la Montagne de Feu - 3 (221 votes) Le
Talisman de la mort - 4 (216 votes) La
Sorcière des neiges - 5 (208) Le
Marais aux scorpions - 6 (196 votes) Le
Temple de la terreur - 7 (192 votes) L'Epée
du samouraï - 8 (186 votes) Le
Combattant de l'autoroute - 9 (171 votes) Défis
sanglants sur l'océan - 10 (161 votes) Le
Vampire du château noir - 11 (141 votes) La Crypte du sorcier - 12 (134 votes) Le Mercenaire de l'espace - 13 (130 votes) La Nuit du loup-garou - 14 (127 votes) La Forteresse du Cauchemar - 15 (125 votes) Les Démons des profondeurs - 16 (124
votes) Les Sombres cohortes - 17 (115 votes)
La Légende de Zagor - 18 (113
votes) La Grande menace des robots - 19 (111
votes) La Planète rebelle - 20 (107
votes) Les Rôdeurs de la nuit . deux publicités anglaises, n'ayant rien à voir avec le Manoir de l'enfer, mais réutilisant l'illustration de la couverture, parue dans White Dwarf 80 et 81 -le manoir s'appelle en fait "Drumer" en vo, et non pas "Brume". Cela est important car c'est l'anagramme de "murder" (meurtre).Du coup au paragraphe 38 de la vf, il est question de la lettre B pour trouver un mot, alors qu'il s'agissait de la lettre D dans la vo (B pour brume, D pour drumer ).De plus on vous demande un mot de passe au paragraphe 237...la bonne réponse est meurtre, et le traducteur a du jongler et modifier le paragraphe 93 pour que le tout reste logique : il dit " un mot commençant par 4 de ses lettres " en parlant du manoir et pour indiquer quel est le mot de passe (cela donne les lettre R,U,M et E de brume, et cela donne aussi les 4 premieres lettres de MEURtre. ). dans la vo, cela donne " it is like the name house, but mixed up " (c'est comme le nom de la maison, mais mélangé) le traducteur s'en sort bien, il a fait du bon boulot :) |