critique de
François22 :
Ce livre a été une grande déception pour moi.
Pourtant j’était emballé par le système de jeu. Le
faites de pouvoir gérer son équipage, d’avoir un
vaisseau, d’explorer un univers inconnu, des combats aux phaseurs, tout
ça été prometteur. Mais voilà on
l’impression que tout ça ne sert qu’à faire joli
tellement c’est mal exploité.
Inventé 3
systèmes de combats différents pour en mettre si peu dans
l’ouvrage c’est dommage. Le pompon revenant au combat de vaisseaux.
L’exploration de l’univers est lui aussi frustrant. On ne passe que
relativement peu de temps sur les différentes planètes et
la plupart sont peu intéressantes ou peu exploités. La
plupart de l’aventure se résumé à : vous
approchez d’une planète. Vous débarquez oui ou non ?
Le livre y aurait gagné à développer un peu plus
l’ambiance interne du vaisseau comme le passage ou l’un des hommes
d’équipage devient fou. Ce qui ressort au final c’est donc un
gros sentiment de gâchis.
Point positif :
-l’équipage
Points négatifs
-des règles intéressantes sous exploitées
-pas assez de scènes de la vie du vaisseaux
-un univers visité avec peu de situation mémorable.
-les dessins intérieurs sont loin du niveau de la couverture.
Note : 3,5/10 |
critique de
Sombrecoeur :
Et hop, Steve
reprend l'écriture pour, d'après beaucoup de gens, son
œuvre le moins réussi. Et même si la Galaxie Tragique ne
casse pas des briques, je ne l'ai pas trouvé aussi mauvais que
ça. Je l'ai même trouvé meilleur (pas de beaucoup)
que La Citadelle du chaos. J'ai beaucoup
aimé lire cette aventure, dont l'écriture est de bonne
facture. L'ambiance Star Strek est bien retranscrite et je n'avais
aucune peine à m'immerger dans cette aventure spatiale.
Déjà, on trouve des règles plus
élaborées sur le système de la gestion de
l'équipage, et même si ce système est
sous-exploité, je trouve que Jackson
a vraiment eu une excellente idée,
et c'est bien dommage que personne n'ait eu l'idée de reprendre
ce système de gestion de l'équipage.
En
plus, je pensais,
après tout ce que j'avais entendu, avoir à faire à
une aventure guère passionnante, mais il y a quand même
quelques moments qui m'ont bien plus, comme le fait que l'un des
membres de l'équipage devienne enragé à la suite
d'une bévue, ou bien encore quand l'un des hommes du
héros doit aller récupérer une sorte de fuel dans
l'espace. Et ce n'est pas tout, il y a un passage assez
intéressant où l'une des parties du vaisseau devient
empoisonnée et qu'il faut trouver le meilleur moyen de contrer
ça. De plus, vers la fin, il y a un autre passage que j'aime
bien, c'est lorsque le héros et quelques uns de ses hommes
doivent se battre dans une arène contre un robot-tueur. Cela me
faisait penser à un film que j'avais vu et que j'avais beaucoup
aimé. Par contre, c'est vrai que le manque flagrant de combat se
fait ressentir et que la difficulté pour découvrir les
bons indices qui nous permettent de retrouver notre système
solaire est loin d'être aisé. N'espérez pas
réussir ce livre du premier coup. Je parlais tout à
l'heure de l'ambiance, et je voulais ajouter que même si les
illustrations ne sont pas extraordinaires, elles vont bien avec
l'ensemble. Par contre, il est vrai que toute l'histoire se
résume à une succession de planètes dans
lesquelles nous pouvons atterrir, mais on voit que Jackson s'est donné la
peine
d'inventer
à chaque fois des lieux et des peuplades différentes.
En résumé, un livre de qualité moyenne, c'est
indéniable, mais qui comporte plusieurs éléments
vraiment bon, comme son système de jeu (malheureusement pas
assez bien exploité) et ses quelques idées bien
trouvées (voir ci-dessus) Par contre, la difficulté des
énigmes est loin d'être facile, et il faudra beaucoup de
chance et de réussite pour y trouver la réponse. Au
niveau de l'ambiance, rien à redire, c'est bon. Plus je
réfléchis, plus je me dis qu'il ne manquait finalement
pas grand-chose à ce livre pour qu'il soit vraiment bon
Ma note: 73%
Difficulté: 86% |
critique de
Segna :
Signé Steve Jackson,
le
quatrième tome de la série nous transporte dans l'espace.
Rompant en effet avec les trois volumes précédents,
l'auteur explore le domaine de la science-fiction en plongeant le
lecteur dans un univers et une aventure à la Star Trek. On se
retrouve ainsi à incarner un genre de capitaine Kirk,
confronté à une situation extrêmement grave. Le
héros est le commandant du Voyageur, astronef performant ayant
été happé dans un trou noir, le vide de
Célestian, à la suite d'une manœuvre
désespérée.
Le seul espoir qui subsiste
pour se tirer d'affaire est d'explorer les planètes de l'univers
dans lequel l'appareil s'est retrouvé afin de trouver un moyen
de regagner son propre univers.
Au niveau des règles du jeu, comme à son habitude, Steve Jackson innove et quand
je dis
innover, c'est d'un grand courant d'air qu'il faut parler. On se
retrouve ainsi à gérer un équipage composé
d'un officier scientifique, d'un officier médical, d'un officier
ingénieur et d'un officier de sécurité
secondé par deux agents de sécurité. Tout ce petit
monde possède des scores d'habileté et d'endurance, en
précisant que les non-combattants voient leur habileté
diminuée de trois points dans un combat. Le vaisseau
lui-même possède des boucliers (évalués
à 1 dé + 12) et une force de frappe (1 dé + 6).
Les règles de combats sont agrémentées de deux
innovations : les combats entre astronefs et les combats au phaseur. Je
ne détaillerai pas les règles de ces derniers. En effet,
dans ce livre, on découvre les règles de combat au moment
où on en a besoin. Il va sans dire que révéler ici
leur mode de fonctionnement gâcherait tout intérêt !
Ajoutons que lorsqu'on débarque sur certaines planètes,
il nous est donné la possibilité d'être
accompagné par deux membres d'équipage, à choisir
judicieusement, cela va sans dire.
On se lance donc dans l'aventure en se disant qu'il va bien falloir
gérer son équipage et surveiller l'état du
vaisseau. Par ailleurs, on se doute qu'il va falloir chercher les
informations nécessaires pour retourner "à la maison".
Les premières lectures sont vraiment intéressantes. On
aborde les planètes avec appréhension, en se demandant
sur quoi on va tomber : extraterrestres sympathiques ? antipathiques ?
fourbes ? le transmetteur de matière ne va-t-il pas nous
lâcher ? l'atmosphère est-elle saine ? Steve Jackson a fait preuve
de
suffisamment d'originalité pour que les situations soient
différentes sur toutes les planètes que l'on explore. Au
fur et à mesure qu'on avance dans le livre, on finit par
comprendre que pour repartir, il va falloir mettre la main sur les
coordonnées d'un trou noir permettant de faire le trajet en sens
inverse. Jusque-là, cette aventure tient ses promesses.
Seulement arrive le mauvais point de ce livre : il existe six
coordonnées disséminées dans diverses
planètes, dont trois coordonnées de temps et trois de
secteur. Vous avez compris : deux coordonnées de temps et deux
corrdonnées de secteur sont des leurres, et rien ne permet de
distinguer les bonnes des mauvaises ! Par ailleurs, comme on a toujours
le choix entre débarquer sur les planètes ou repartir,
les tentatives successives deviennent vite expéditives, il
suffit d'ignorer les planètes inintéressantes. De plus,
cette possibilité entraîne une autre conséquence
regrettable : la sous-exploitation du système de jeu
décrit au dessus. C'est dommage car cela ternit
l'intérêt de cette aventure qui, du coup, finit par sonner
un peu creux. Précisons également que ce livre est plus
court de soixante paragraphe par rapport à ses
prédécesseurs, ce qui explique que certaines
scènes soit un peu courtes. Enfin, il reste tout de même
suffisamment de parcours différents pour ne pas être
gagné par une lassitude trop rapide mais ce livre, même
s'il est d'un niveau tout à fait convenable, n'est pas à
la hauteur des précédents.
Challenge du
scénario : 2/4
Stratégie et
réflexion : 1/4
Difficulté du
parcours : 2/4
Variété du
parcours : 3/4
Influence du hasard : 0/4
Note du livre : 14/20 |
|
critique de
Milos :
quatrième volume
des défis fantastiques, la galaxie tragique est une oeuvre
écrite par Steve
Jackson basée sur la science
fiction. le thème star trek est largement repompé mais
hélas inexploité comme nous allons le voir. le but est
simple : perdu
dans l'espace un vaisseau dont vous êtes le commandant doit
retrouver le chemin qui le ramènera vers la terre, le tout en
s'appuyant de l'aide apportée par les habitants des
planètes extra terrestres. l'intrigue se passe
exclusivement dans l'espace et les taches seront principalement de
l'ordre de l'exploration et de la récolte d'indices.
les
décors sont relativement bien décrits mais l'ambiance
n'est pas au rendez vous et ce ne sont pas les illustrations de Peter Andrew Jones, très
médiocres, qui vont aider. les causes
sont multiples : manque d'action évident malgré de bonnes
opportunités (variété infini de races extra
terrestres, description de multiples planètes..) de plus
certains
mondes doivent obligatoirement être explorés pour
pouvoir finir le livre car des renseignements cruciaux s'y trouvent ce
qui en fait un livre très linéaire. les personnages
secondaires sont bel et bien présents, outre la gestion de
l'équipage, beaucoup d'extra terrestres seront ainsi
rencontrés même si la plupart n'ont rien à
apprendre.les combats sont peu
fréquents voire inexistants, il est en effet possible de remplir
la mission sans en livrer un seul. c'est dommage car on perd beaucoup
d'éléments clés liés à la
science fiction tels que les combats spatiaux ou au
phaseur.la difficulté
réside donc dans le fait de dénicher les bonnes
planètes et de discerner les bons indices des mauvais.en
résumé
nous avons la une pale esquisse du monde futuriste dressé par
l'auteur car même si les bonnes idées sont au rendez vous
le manque d'action et la linéarité du parcours lasse
très rapidement, le système est très bon mais
aussi très mal exploité.
Note
: 5,5
Difficulté
: 7,5
|
critique
d'Ajaxsenal :
Wow, l’idée est
complètement géniale : trouver les coordonnées
(secteur et espace-temps) du trou noir pour retourner dans notre
galaxie. Il ne s’agit pas ici d’exterminer plusieurs créatures
affreuses combattants pour les forces du mal (concept
dépassé). Ce livre est génial parce que,
contrairement à tous les autres LDVELH, il ne nécessite
pas de tuer une créature finale. En fait, il a peu de combat.
Plusieurs lecteurs en ont fait la remarque négative d’ailleurs.
Moi, je trouve que ça concorde très bien avec l’histoire.
Le vaisseau dans lequel nous nous trouvons est un vaisseau voyageur. Il
transporte des passagers.
Même s’il
possède un armement,
il n’est pas conçu pour cela. Si la qualité du livre ne
se trouve pas dans les combats, elle est plutôt dans
l’exploration et la recherche des coordonnées. Personnellement,
j’ai vraiment embarqué dans l’histoire. Imaginer l’exploration
d’une galaxie inconnue.
La diversité des péripéties rencontrées
peut être tellement vaste. Par exemple, (je prends des exemples
fictif pour ne pas révéler les vraies informations au
future lecteur) on peut atterrir sur une planète de glace et
l’instant d’après atterrir sur une planète tropicale ou
volcanique. D’autre planète peuvent être dépourvue
de forme de vie, d’autre auront des forment de vie primitif et d’autre
posséderont une technologie plus avancé que la notre.
L’auteur à des choix presqu’illimité sur ce qu’il veut
nous faire découvrir. Dans une galaxie tout entière, il
est logique de voir autant de diversité. À
l’opposé, je déteste lire un livre fantastique (moyen
âge) où l’auteur nous écrit n’importe quoi
d’insensé juste pour ne pas répéter une même
situation. J’entends par insensé, des choses qui concorde mal
avec le fantastique ou qui sont vraiment trop exagéré
pour l’époque et le niveau de technologie. Dans la galaxie, on
accepte très bien les rayons laser, la
téléportation, les robots, etc. J’ai aimé les
passages où il faut entrer les coordonnées du trou noir.
Tu n’es jamais sûr d’avoir vraiment les bonnes coordonnées
et tu espères tellement que ça va marcher. À un
autre passage, les voyageurs perdent espoir et on me confirma par
récepteur radio le suicide de 2 passagers. C’est réaliste
et ça nous rappel notre responsabilité concernant le
retour sur Terre de nos passagers. Le livre n’est pas du tout
linéaire. Évidement, il importe de visiter des endroits
très précis mais il y a plusieurs chemins pour s’y
rendre. Un autre élément que j’ai adoré c’est que
nous avons une équipe à diriger. Cette équipe est
composée de personnes avec des habiletés et des fonctions
différentes et ils peuvent tous mourir sans que l’aventure
s’arrête.
Ce livre a eu une mauvaise critique du public en
générale. Je crois qu’il est juste trop différent
des autres. Je crois qu’il y avait trop de gens qui s’attendaient
à vivre La Guerre Des Étoiles; avec des clans qui luttes
l’un contre l’autre. Ceux qui aime les combats et qui sont conservateur
quant aux LDVELH n’aimeront pas ce livre. Par contre, ceux qui aiment
explorer et sortir des concepts routiniers pour remplir sa mission,
vont aimer. Je suis un peu déçu de voir qu’autant de
lecteur accorde une si grande importance au combat. Par contre,
j’aurais aimé avoir plus de détail sur notre vaisseau;
les pièces, les services, les laboratoires, etc. Jackson, aurait pus faire un
plan du
vaisseau. Ça ne changerait pas l’histoire, mais ça aurait
permis de le visualiser et de se sentir dans le vaisseau.
Intérêt :
8,5/10
Difficulté : 8,5/10
|
critique
d'Aragorn :
Steve Jackson
revient
ici avec un livre particulièrement original. Il s’agit en effet
du premier opus de Science-fiction de la série. A cette
occasion, beaucoup de nouvelles règles entrent en jeu : trois
types de combats disponibles (au corps à corps, au phaseur et
entre vaisseaux) et surtout la gestion de l’équipage, qui est
clairement l’un des points forts du livre. Chaque membre du vaisseau
possède en effet des caractéristiques propres et peut
nous aider dans des situations bien précises.
L’histoire est encore une
fois peu développée et l’introduction n’est guère
folichonne à mon goût : notre vaisseau, après avoir
été aspiré par un trou noir, se retrouve
perdu dans une galaxie inconnue et l’on va devoir tout mettre en œuvre
pour rentrer chez nous. Voilà le thème de départ,
et la trame ne progressera pas plus, ce qui est un peu dommage.
Pour pouvoir retourner dans notre monde, on doit découvrir un
autre trou noir et le franchir. Seulement, on a besoin de deux
indications essentielles pour cela : une coordonnée de secteur
et une coordonnée temporelle. Pour les découvrir, on
devra voler de planète en planète, en tentant de se faire
aider par les différents extraterrestres rencontrés.
Jusque là, tout semble très alléchant. Mais,
après avoir lu quelques paragraphes, on déchante vite.
Tout le livre se résume en des "allez vous mettre le cap sur la
planète bleue ou sur la planète jaune ?", ce qui lasse
rapidement. De plus, le bouquin est, encore une fois, un one-true-path
particulièrement vicieux. Pour nous égarer, Jackson
introduit en effet de fausses coordonnées de temporelles et de
secteur ! Ce qui fait que l’on est en possession de quatre ou cinq
coordonnées de chaque lorsqu’on arrive devant le fameux trou
noir. Là, on n’a plus qu’à prier en sa chance…..ridicule
! De nombreuses tentatives seront donc nécessaires avant de voir
le bout du livre, car aucun indice n’est donné quand aux bonnes
coordonnées.
Comme je l’ai déjà dit, le système de jeu est
très monotone et casse efficacement l’ambiance,
déjà pauvre, du livre. Les planètes
visitées sont la plupart du temps peu développées,
et les personnages rencontrés peu marquants. Quelques moments
intéressants tout de même, tels qu’une infection dans le
vaisseau, un combat dans une arène contre un robot tueur ou une
planète sans gouvernement, qui n’est pas sans rappeler le
modèle communiste. Le fait de débarquer sur chaque
planète avec deux hommes d’équipage est aussi bien
imaginé mais est beaucoup trop sous-exploité.
J’ai dit que le livre comportait trois règles de combat…le
problème est qu’elles ne seront jamais utilisées. En
effet, le bon chemin ne comprend aucun affrontement, ce qui est assez
incohérent. Enfin, le livre ne contient que 343 paragraphes et
manque donc d’approfondissement, avec peu de textes. Le paragraphe
final est à l’image du livre, fade et court.
Bref, la galaxie tragique est, haut la main, le plus mauvais livre de Steve Jackson. Ses rares
points forts
sont littéralement étouffés par une
linéarité excessive et une ambiance morose. Le style est
cruellement fade et les illustrations hideuses n’arrangent rien.
Note : 51 %
Difficulté : 88 %
|
critique de
Jeveutout :
Ambiance science fiction "kitsch"à la Star Trek et
illustrations affreuses vous feront passer de très mauvais
moment. Steve Jackson a,
malgré un scénario
prometteur, choisi la facilité et les situations sans
originalité ni grand choix cornéliens.On s'ennuie
ferme...La jouabilité est à la hauteur du
scénario, pour dire, il est possible de finir le livre, sans
même utiliser aucune règles du jeu, sans faire aucun
combat, tsssss! Et pourtant, les règles ne sont pas
mauvaises...mais inexploitées ! (3 combats de vaisseaux spatiaux
dans tout le livre, et évitable en plus !) |
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