France_août 1987-1991 |
Angleterre 1987 |
Tchécoslovaquie 1999 |
Japon 1988 |
Bresil |
Portugal 1993 |
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critique de Guillermo
(traduit par Jeveutout) : La Forteresse du Cauchemar a beaucoup de bonnes atmosphères. Le début de l'aventure dans une sombre prison, sans savoir ce qui se passe, la nuit passée dans la ville surnaturelle de Neubourg, l'aura de désespoir et d'abandon qui enveloppe la ville lorsque vous l'explorez, le jardin mystérieux et les rencontres à l'intérieur du château lui-même, tout se combine pour faire de ce livre une efficace histoire d'horreur. Je me souviens que c'était un peu perturbant d'être couché dans un lit à l'auberge et d'avoir la possibilité d'explorer dehors pendant la nuit, sans savoir ce qui rôde dans les rues. Ma rencontre favorite est le mystérieux contenu de la caisse dans le quartier du port et le mutant, la femme tentaculaire que vous trouvez dans le château. Peter sait comment jouer avec les peurs psychologiques des gens. Tout, depuis le combat avec des enfants affamés jusqu'au combat d'une personne innocente déguisée en monstre, met bien dans l'ambiance d'un film d'horreur. Le mécanisme de la VOLONTÉ , emprunté au JDR basé sur l'Appel de Cthulhu, fonctionne également plutôt bien pour ajouter du réalisme au jeu - ce qui inclus de nombreuses façons pour votre personnage de mourir douloureusement. Alors que les gens peuvent diverger pour savoir qui du Manoir de l'enfer ou de La Forteresse du Cauchemar est la meilleur aventure d'horreur, n'oubliez pas que LFDC a le mérite d'être le seul défis fantastiques a avoir eu plusieurs de ces illustrations supprimées (note de Jeveutout : Guillermo fait référence à la version originale, certaines illustrations étaient prévues et n'ont pas été imprimées, car jugées trop horribles. ces illustrations étaient visibles sur le site officiel de FF, mais la page concernée a malheureusement était supprimée). Un des problèmes quand on est un auteur / illustrateur de DF doit être de faire passer son travail en commission pour qu'il soit jugé "convenable" pour les jeunes. C'est absurde, puisqu'à 12 ans j'avais déjà vu tous les bons films d'horreurs et je n'avais pas de cauchemars. Pour la jouabilité, je suis d'accord qu'il ne s'agit pas du plus difficile DF. Si vous suivez le bon chemin, l'ennemi le plus fort que vous aurez a affronter a une HABILETÉ de 9. Cependant, je trouve le livre un peu frustrant pour 2 raisons. l'une est qu'au début du livre vous allez probablement devoir combattre des hordes d'ennemis dont l' HABILETÉ sera comprise entre 4 et 6. Cela ne fait que rendre la relecture plus pénible car ces ennemis sont plus un ralentissement dans votre progression qu'un réel challenge. La seconde est que le livre a trop de morts arbitraires, ce qui ne devrait pas trop être un problème s'il n'y en avait pas autant près de la fin du livre, vous forçant à suivre le chemin "correcte" encore, et encore, et encore pour pouvoir gagner. Le chemin vers la victoire est plutôt étroit, aussi - presque tous les chemins dans le château vous conduiront à la chambre de l'ennemi final, mais il est extrêmement difficile d'atteindre le méchant si vous n'avez pas un objet magique spécifique. De plus, si vous faillissez a acquérir deux autres objets, vous finirez par combattre un boss final ayant H 14 E 32 (et ce n'est pas un livre de Ian Livingstone ou les objets augmentant l' HABILETÉ peuvent être trouvé comme dans un jeu télé) . Trouver les bons objets requière que vous suiviez le bon chemin, duquel vous ne pouvez dévier, et (vous l'aviez deviné) pleins de morts brutales. Une chose dans laquelle le livre brille réellement au dessus des autres DF sont les fins. Non-seulement il est possible d'être magiquement transporté dans des terres éloignées (ce qui est une fin inhabituel), mais aussi l'auteur montre une tendance sadique dans le sens ou le joueur est forcé d'endurer les souffrance de son personnage. La plupart des autres DF abrège la scène ou ne vont pas dans les détails des morts lentes ou douloureuses , c'est presque comme si l'auteur était si désolé de voir le pauvre Indiana Jones mort qu'il décide de rendre cela rapide, mais pas dans LFDC . Juste pour donner un exemple, il y a un paragraphe de mort qui est assez long et décrit en détail la torture de votre personnage pendant une période de plusieurs jours, après qu'il (elle) est été capturé(e) par l'ennemi. dans l'ensemble, c'est un très bon livre. bien que quelques ennemis soient costauds, ils deviennent beaucoup plus facile si vous avez les bons objets, et bien que le design ne soit pas parfait, le livre est quand même très jouable et agréable. |
critique d'Outremer : "La Forteresse du Cauchemar" est l'oeuvre de Peter Darvill-Evans, qui a également écrit "La Nuit des mutants" et "Les Mondes de l'Aleph". Ayant entendu dire que ce livre-jeu avait une forte atmosphère d'horreur, je m'y suis engagé avec un a-priori plutôt favorable. Mais je dois avouer que j'ai été déçu. "La Forteresse du Cauchemar" est à ranger parmi les DF quelconques, qui échouent à marquer le lecteur. J'avais nettement préféré "Les Mondes de l'Aleph" : le mode de déplacement y était mal ficelé, mais il y avait de l'imagination. "La Forteresse du Cauchemar" a quelques caractéristiques originales : - L'atmosphère d'horreur, mais elle se limite un peu trop aux monstres que l'on affronte et aux diverses façons dont on peut mourir ; rien de comparable avec "Le Manoir de l'enfer", par exemple - Le début original : on est capturé dans l'introduction et il faut donc commencer par réussir à nous libérer ; malheureusement, c'est assez vite fait et ça n'a aucun impact sur le restant de l'histoire - Le fait qu'on ne sache pas tout de suite de quoi il retourne : on découvre progressivement les éléments de l'histoire ; malheureusement, l'histoire en question ne casse pas des briques... "La Forteresse du Cauchemar" n'a pas de défaut qui saute immédiatement au visage, mais un ensemble de points faibles qui en font une oeuvre assez médiocre : - Les créatures et les personnages que l'on rencontre sont très peu marquants ; si vous vous figurez que croiser la blonde aux griffes d'acier de la couverture doit être intéressant, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil - Le cadre de l'aventure est fort peu attractif : on passe l'essentiel de notre temps dans des couloirs et des pièces souterraines qui forment un décor des plus répétitifs ; il faut ajouter à cela que les descriptions sont très moyennes - Le déroulement de l'histoire est assez décousu et pas franchement palpitant Quelques détails supplémentaires : - On a l'occasion de s'en prendre à des gamins et même de blesser une fillette de neuf ans... Etait-ce vraiment nécessaire ? - La difficulté est plus faible que la moyenne des DF. Les combats (sauf le dernier, où vous avez intérêt à avoir une arme magique) ne sont pas trop durs. Les morts subites viennent un peu vous compliquer la tâche. Par ailleurs, vous disposez d'un score de Volonté, qui peut diminuer lorsque vous êtes confronté à des évènements éprouvants. S'il descend à 6, vous devenez fou. Manque de bol, il est possible de démarrer avec un score de Volonté de 7... |
critique de Sombrecoeur : La Forteresse du Cauchemar à la réputation d'avoir une ambiance glauque et malsaine, à l'image de l'univers pondu par Lovercraft. Je dirai oui et non. Oui car ce livre comporte quand même quelques scènes assez "sales", et non, car il m'en faut beaucoup plus pour que je sois dégoûté. Â l'instar des Sceaux de la destruction, j'avais lu ce livre beaucoup plus jeune et je n'avais gardé aucun souvenir. Et c'est avec une certaine anxiété que j'ai tourné la première page du bouquin pour, au final, avoir un priori pareil que pour Les Sceaux de la destruction. C'est-à-dire ni bien, ni mauvais. Beaucoup d'actions, certes, mais également une bonne intrigue qui se dévoile au fil de l'aventure, car il faut admettre, lorsqu'on se lance dans notre mission, on ne sait pas trop contre quoi on va se battre. Je trouve que c'est un petit plus. La linéarité est moyenne et il y a un peu de challenge sous forme d'objets à trouver pour occire plus facilement le boss final. (Je devais lutter contre lui sans ces objets, et avec mes 12 d'habileté, j'ai eu toutes les peines du monde à battre son 14 d'habileté. La moitié de mes points de chances y sont passés, heureusement que j'en avais de la chance aux dés, à ce moment-là). Sinon la durée de vie est correcte, et le style écrit et la narration ne m'a pas déplu non plus. Par contre, j'ai été déçu de la pauvreté des illustrations qui ne renforcent pas vraiment l'ambiance horrifique du livre. Heureusement que celle-ci est déjà bien décrite. J'ai dit que l'ambiance est bonne, mais seulement jusuqu'au milieu du livre. Le rythme, et l'ambiance toujours, s'essouflent lorsqu'on pénètre dans le château et qu'on visite les souterrains. Il y a également peu de passages que j'ai retenus à la fermeture du livre, mais il y avait tout de même quelques bonnes idées, comme la guerrière aux cheveux blonds, le boss final (assez dégueu soit-dit en passant) et la visite de la ville (surtout quand le héros doit combattre des enfants... malsain, mais original!) Pour ce qui est de la difficulté, celle-ci résiste sur les objets que vous devez dénicher et sur quelques combats. En résumé, un livre qui ne casse pas des briques mais qui vaut au moins une lecture, juste pour son côté horrifique qui est plutôt rare dans la série. Il y a de l'action pour compenser le manque d'ambiance vers la fin du livre, et le fait d'avoir un peu de challenge et une durée de vie plus que correcte n'est pas plus mal. Dommage que les illustrations ne soient pas plus "gore" pour faire de la Forteresse du Cauchemar une oeuvre unique dans l'univers horrifique. Ma note: 75% Difficulté: 73% |
critique de Niki : C'est un ouvrage de bonne facture, classique, sans mauvaises surprises, mais sans heureuses surprises non plus. Les situations sont variées (Le héros est emprisonné plusieurs fois, il rencontre plusieurs personnages "amis", ...). Les décors sont de trois types : ville, extérieur de la forteresse, souterrain de ladite forteresse. On retrouve dans le livre le principe des objects indispensables à dénicher pour mener à bien la quête. Trois d'entre eux revêtent une importance particulière. Un scénario plutôt bien ficelé donne de la consistance au tout. Le livre se caractérise par un nombre incroyable de morts subites (ça commence par le 3ème paragraphe de l'aventure !), et il est effroyablement dur à terminer à mon goût. Mais ce n'est pas vraiment un défaut. J'ai dû faire un plan. Il y a une myriade de chemins possibles, mais un seul, très précis, permet de triompher. Les + : - Scénario, fil conducteur du livre - Action variée Les - : - Manque d'originalité - Extrême difficulté (peut en rebuter certains) Note globale : 7/10 |