titre :
Le
Sépulcre des ombres |
auteur
: Jonathan Green |
titre
original : Spellbreaker
traducteur
: Noël Chassériau |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 740
Défis Fantastiques n 53
pour
la vo :
(puffin book / fighting fantasy n 53 ) |
illustrateur
couverture : Alan
Langford
illustrateur
intérieur :
Alan Langford (vf
10 / 31
vo)
-par rapport à la vo, il nous manque les illustrations suivantes
:une carte à la fin de l'intro,
11,
22, 34, 46, 72, 85, 124,
137, 150, 163, 176, 200, 215,
228, 254,
280, 293, 320, 337, 365
|
code
barre :
édition de 1994 :
9782070586134
édition de 1997 :
9782070509348
isbn
:
édition de 1994 :
2 07 058613 8
édition de 1997 :
2 07 050934 6 |
régles
du jeu : oui
rajout d'une régle concernant la foi |
nombre
de sections : 400
|
cote
(édition de 1994) :
-vendu 18,50 € le 8/12/13 sur Ebay
-vendu 9,99 €
le 31/01/08 sur Ebay
-vendu 1,50 €
le 30/01/08 sur Ebay
-vendu 5 € le 09/03/06
sur Ebay
-vendu 9,99 €
le 24/02/06 sur Ebay |
cote
(édition de 1997) :
-vendu 3 € le 15/02/05 sur Priceminister |
errata
:
-la v.o. est parue en 1993 et non pas 1992 comme l'indique la vf.
|
notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
-le titre original n'est pas indiqué dans le livre
-la couverture de la réédition anglaise (par Martin McKenna)
à
été réutilisé pour la couverture d'un
magazine :
-il y a eu beaucoup de
changement en vo entre la première édition (Puffin) et la
seconde (Wizard) vous en trouverez la liste sur le site Demian's
Gamebook Web Page
-cest assez rare pour être signalé, le livre est
achevé d'imprimer en juillet 1994, et
le dépôt légal est de septembre 1994.
je préfére indiquer la date de fin d'mpression, car
même si le livre n'est pas encore vendu dans le commerce à
cette date, il existe.
-
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résumé
:
Le jour où le grimoire noir est dérobé
par Nazek le sorcier, une terreur sans nom s'empare du royaume
d'Ocriculum. Depuis des siècles, les moines de l'abbaye de
Rassin
veillaient sur cet ouvrage trés ancien qui renferme la
clé du légendaire sépulcre des ombres. Si jamais
le cerceuil vient à être ouvert, la bête infernale
sera libérée et mettra l'ancien monde à feu et
à sang. Vous seul, un guerrier toujours en quête
d'aventures périlleuses, êtes capable de récuperer
le grimoire. Mais il vous faut faire vite, car la nuit où la
lune de Shekka se lévera, plus rien
n'empêchera le démon d'accomplir sa terrible vengeance.
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure.
Vous seul déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre.
Alors bonne chance...
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critique
d'Hugues :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Imaginez : vous vous lancez à la poursuite d'un moine corrompu
voulant libérer un démon, en chemin, chevaleresque et
sans peur, vous croisez un malade de la peste, vous vous rendez
à son village en ayant occis au passage un méchant
sorcier près à répandre l'odieuse maladie dans une
autre ville (déjà on vous doit une fière chandelle)
au péril de votre
vie
vous soignez les moribonds et vous résistez au mal, vous vous
proposez pour anihiler la menace des rats qui répandent la
Peste, vous manquez in extremis de mourir brulé vif en
détruisant le horribles rongeurs propagateurs du fléau,
vous devenez un héros pour les villageois, et là Jonathan Green vous demande
l'air de
rien : "Avez-vous le Guérit-Tout ? Non ? Vous n'avez pas le
Guérit-Tout ? Eh bien, vous êtes mort. Tant pis."
Rageant, non ? Oui, c'est injuste. Et c'est comme ça tout du
long, un One True Path, un vrai ! Et un classqiue Kill The Sorcerer en
prime !
Mais qu'est-ce que c'est bon ! Car l'ambiance est excellente !
Voyez-vous, j'aime bien les histoires classiques de sorciers, mais
souvent dans les LDVELH avec KTS au bout, eh bien on a de la magie mais
sans plus, parfois. Ici, il y a un background fort, avec
communauté de sorciers, donc chasse aux sorciers, nuits de
pleine lune, sacrifices, démonologie, mais également
guérisseurs, herboristes, saints protecteurs, reliques,
fantômes et tombeaux. On se ballade vraiment dans un pays
où pèse la menace sourde de maléfices ancestraux
et l'autre monde frôle le notre en permanence. D'où la
nécessité d'en savoir un minimum sur la sorcellerie et
sur les moyens de lutter contre elle. Réaliste (si l'on peut
dire) aussi, l'omniprésence des filtres, potions, herbes,
sortilèges, arme sacrée, qui seront nécessaires
pour refermer le tombeau de l'ignoble créature prête
à dévaster votre monde. Il y a beaucoup de lieux, de
personnages, de rencontres, (de problèmes)...
Et ce qui est aussi très bon, ce sont les fausses pistes, car on
ne s'ennuie jamais, même si on échoue très souvent,
vu les possibilités nombreuses qu'offre Le Sépulcre des
Ombres. Comme en plus il est très difficile de trouver le bon
chemin, on a le temps d'explorer les paragraphes nombreux et
d'apprécier la construction millimétrée offerte
par Jonathan Green.
Même si la
plupart des options conduisent à une mort plus ou moins rapide,
on a le temps de vivre des tas d'aventures (parfois magnifiquement
désastreuses lorsqu'on est presqu'à la fin et que l'on
assiste impuissant à la victoire des méchants... oui, en
fait, mieux vaut mourir vite...). Alors apparaît le bémol
de ce livre : le hasard fait souvent mal les choses, et souvent un seul
jet de dé peut vous sauver ou vous faire recommencer à
zéro.
Quand à la couverture, elle est parfaite... quoique : le
démon de la couverture n'a pas un comme air de
ressemblance avec le monstre de l'épisode "The Crate", dans le
film de King et Romero, "Creepshow" ? Mmh ? Si, hein ? Allez, on
pardonne au dessinateur, il se débrouille fort bien, même
si comme pour "Le repaire des Morts-Vivants" je regrette que les
illustrations intérieures soient décevantes par rapport
à une couverture alléchante (pas mauvaises, mais pas au
niveau).
Ce LDVELH trouvé d'occasion en brocante m'avait attiré
à cause de la couverture et de l'histoire typée sorcellerie, je ne suis pas
déçu ! Tant de trouvailles pour un OTP / KTS !
Intérêt : 8/10
Difficulté : 10/10
par Hugues
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critique
de Meneldur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Me souvenant de la critique de Plume
Pipo sur ce livre, j'ai abordé Le Sépulcre
des Ombres avec une certaine méfiance. J'ai
été assez surpris de rencontrer des adversaires à
8 ou 9 d'Habileté au début (dont un dès le premier
paragraphe, voilà un livre qui commence sur les chapeaux de roue
! une idée sympa), mais la difficulté augmente rapidement
avec l'Habileté des adversaires et le nombre d'objets que
réclame Green :
à la
fin, je me suis résolu à tricher, mais ça ne m'a
pas empêcher de me faire étendre pour le compte aux abords
de Clayburry.
La Foi est une
caractéristique exponentielle (plus t'en as, plus t'en gagnes),
mais ce système repose beaucoup sur la chance : il faut souvent
« tester sa Foi » (comparer ad6+b au score actuel de Foi)
pour parvenir à gagner des points supplémentaires, par
exemple à l'auberge du Repos du Pèlerin. Et la Foi
étant, comme l'a dit Plume, un moyen pour Green de faire perdre celui qui
n'en a
pas assez, il suffit d'être poissard aux dés pour ne pas
s'en sortir, et ça a tendance à m'exaspérer.
Surtout quand il y a beaucoup de tests de Chance aussi.
Le fond de l'aventure m'a tout de même paru sympathique :
même s'il n'y a pas grand-chose d'original, le background est
sympatoche, au-dessus de la moyenne des DF, et perso, il ne me semble
pas que Le
Vampire du château noir exploitait plus l'aspect religieux.
Au moins, Green n'a pas
inclus de
crucifix totalement anachronique dans son bouquin, lui (ou alors
Jésus a aussi existé sur Titan, mais quand même, on
s'en serait aperçu). En revanche, j'ai été
marqué par le côté très botanique du
Sépulcre : on passe quasiment notre temps à
récupérer des herbes, des champignons et autres plantes !
J'ai trouvé le style de Green
très agréable, beaucoup plus que dans La Malédiction de la Momie :
peut-être cela vient-il des différents traducteurs, ou
bien qu'il est plus agréable de lire sur papier qu'à
l'écran, ou bien Green
écrivait de plus en plus mal... on verra ce qu'il en est dans Bloodbones.
En bref, j'ai beaucoup apprécié ma seule lecture (pour le
moment) jusqu'à ce que je succombe à l'avalanche de
« si vous avez tel objet, vous savez à quel numéro
vous rendre, sinon perte d'Endurance/PFA ». Un très bon
DF, mais de là à le placer sur un piédestal comme
le fait JFM, il y a de la marge.
par Meneldur (le 16/08/07)
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critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Pour cette critique, je suis ravi, j’ai le droit à deux choses
inédites: d’une part, ce livre fait parti de ceux que je n’ai
jamais lus, et d’autre part, un nouvel auteur fait son apparition dans
la série Défis Fantastiques en la personne de Jonathan Green. Contrairement
à Keith Martin qui
avait fait une
entrée par la petite porte avec son très moyen Le Voleur d'âmes (mais il s’est
grandement amélioré par la suite) Jonathan Green, lui, fait une
entrée fracassante avec son Sépulcre
des ombres.
Mais si ce n’est pas
toujours fracassants au niveau des bonnes choses, force et admettre que
son livre sort de l’ordinaire. Tout d’abord, son histoire est comme la
plupart des autres, tuer le sorcier, mais Jonathan
Green, à partir de ça, parvient à nous fournir
un scénario bien fouillé et très palpitant, qui
vous tiendra en haleine pendant toute la durée de la quête
qui est très longue, en plus d’être non-linéaire.
En plus de ça, la façon d’écrire est superbe avec
de bons paragraphes et de bonnes descriptions, et la narration est
fluide et agréable Bref, vous l’aurez compris, lire Jonathan Green est un pur
plaisir. Mais
là où ça coince un peu, c’est au niveau de la
jouabilité, mais j’y reviendrai ultérieurement. Au niveau
des bonnes choses, je citerai la bonne ambiance générale,
renforcée par des illustrations de très belles
qualités ( Langford
oblige).
Dès le début, Green
nous donne le ton. Une introduction à faire froid dans le dos,
pour ensuite faire la rencontre d’un personnage mystérieux qui
nous attirera bien des ennuis. On est tenu en haleine durant tous les
premiers paragraphes, ça se calme un peu seulement avec
l’arrivée en ville. En fait, j’ai dis plus haut que l’histoire
était banale, mais en réalité, elle n’est pas si
banale que ça. Il faut tuer le sorcier, oui, mais sous forme de
vengeance personnelle cette fois, par parce que quelqu’un nous l’a
ordonné, vous comprendrez ce que je veux dire en lisant le
livre. Et tout au long de cette longue quête, le héros que
nous incarnons croisera plusieurs PNJ’s secondaires sympathiques pour
certains (Karad et Sam, entre autres), et méchants pour d’autres
(L’inquisiteur, Nazek, le Masque). Toutefois, j’ai été un
peu déçu par rapport aux faits intéressants, il y
en avait pas tant que ça. La rencontre avec le cavalier
fantôme, la première altercation avec le Masque et ses
bandits, la visite d’Aryill et la fin du livre sont tous ce que j’ai
retenus) Quoique, la fin est plutôt épique, en plus
d’affronter ledit sorcier, nous devons combattre un démon
surpuissant! Là au moins, on a vraiment l’impression d’affronter
le mal et le chaos en personne. Cette aventure propose aussi beaucoup
de combats. Pour ce qui est du négatif, c’est surtout par
rapport au côté jeu du livre. C’est un One-True-Path
ultime. Pour espérer arriver à la fin, il vous faudra
prendre le chemin bien précis, celui avec tous les objets
nécessaires à la réussite de la mission. Et ce ne
sera pas facile, car il vous faudra réussir de nombreux tests
d’habileté et de chance, prendre les bonnes décisions
alors qu’à priori, celles-ci ne semblent pas la meilleure
à vos yeux, et vous battre contre des ennemis très forts,
même pour les 10 et 11 en habileté. Sur ce coup là,
Green n’a pas
trop
réfléchi. Je noterais également le manque de faits
marquants et d’évènements intéressants.
En résumé, pour un premier écrit, Jonathan Green frappe
très fort,
en tout cas, au niveau livre, rien à redire, c’est un
réel plaisir de le lire. Par contre, c’est au niveau jeu
où ça se gâte un peu, pour les motifs
indiqués ci-dessus. Néanmoins, si vous faîtes
abstraction à ça et que vous lisez le livre en tant que
tel, vous passerez un excellent moment dans cette quête aussi
longue que passionnante.
Ma note: 93%
Difficulté: 93%
Sombrecoeur
|
critique
de Plume Pipo :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Dans la plus pure tradition de Jackson- Livingstone, Jonathan Green commet le
Sépulcre des ombres...Vous qui entrez ici abandonnez toute
espérance.
L'histoire est proche du Kill the sorcerer, sauf qu'ici il s'agit
d'envoyer ad patres un trés gros (et trés fort)
démon en plus d'un vilain sorcier.
Petite touche d'originalité, on rencontre le sorcier en question
dès le début du livre, et c'est de la faute du courageux
aventurier que le joueur incarne si l'apocalypse est sur le point
d'être déchaînée : le scénario est
donc l'histoire d'une tentative de rachat.
Et ce ne sera pas facile,
car ce livre est un one-true-path qui cumule les exigences du genre:
choisir la bonne rue au bon moment, se laisser capturer alors que
d'autres choix sont possibles, aider telle personne, faire telle
action, acheter telle potion...pire que tout: obtenir le bon chiffre au
dé, sans que les caractéristiques (hab-end-ch-foi)
interviennent. De même, si les combats ne sont pas trés
nombreux, il faudra faire face à une série de
créatures d'habilté 10-12 qui ne seront
vulnérables qu'à la seule arme magique du jeu (à
noter: le livre précise bien que le bonus +1hab intervient sur
le total de départ), arme qui nécessitera plusieurs
parties pour découvrir. J'ajoute encore le labyrinthe du
bourbier dans lequel le HASARD détermine en partie le parcours
du joueur!
A présent, jetons un oeil à la feuille d'aventure: dans
la case équipement, on retrouve un tas d'objets dont certains ne
servent à rien, un total de chance qui a beaucoup souffert (je
conseiile 11-12 d'entrée), un total de foi qui augmente sans
cesse parce qu'il en sert à rein: c'est juste un moyen pour
l'auteur d'infliger des morts injustes si le taux est trop faible.
Vous l'aurez compris, ce ldvelh n'est pas un de mes
préférés, bien qu'il affirme la formule classique
qui a lancé le genre, mais il n'a pour moi ni le charme d'un Livingstone (dans le
Sépulcre,
les pnj sont froids, le background est faible... Green n'ajoute rien au monde de
Titan),
ni l'originalité d' un Jackson.
Le fond religieux est anisi faiblement exploité (notamment au Vampire du château noir): quelques
sorcières et démons classiques, une séquence
originale avec des fanatiques (les Sectateurs de la douleur, tout un
programme sado-maso), et un petit pélerinage.
Pour conclure, je dirai que la séquence de l'affrontement final
est digne de La crypte du sorcier, et surtout....n'allez pas à
Aryll.
Intérêt: 6/10
(trop classique, mais annonce Les chavaliers du destin)
Difficulté: 10/10
(monstres forts, one-true-path, affrontement final impitoyable)
par Plume-Pipo
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