titre : Le Voleur
de vie |
auteur
: Robin Waterfield
|
titre
original : Deathmoor
traducteur
: Mona de Pracontal |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 745
Défis Fantastiques n 54
en
vo :
(puffin book / fighting fantasy n 55 )
|
illustrateur
couverture :
édition de 1995 : Terry
Oakes
2em
édition sans logo : Jean-Philippe
Chabot
Dédicace de Jean-Philippe
Chabot
illustrateur
intérieur :
Russ Nicholson
(vf
17 /
31
vo)
-par rapport à la v.o. il nous manque les
illustrations suivantes :
28, 55, 97, 125, 139, 153,
167,
181, 195, 220, 233, 247, 303, 321
|
code
barre :
édition de 1995 :
9782070586943
édition de 1997-1999
: 9782070509287
isbn
:
édition de 1995 :
2 07 058694 4
édition de 1997-1999
: 2 07 050928 1 |
régles
du jeu : oui |
nombre
de sections : 400
|
cote
(édition de 1995) :
-vendu 17,50 € le 8/12/13 sur Ebay
-vendu 12,50 € le 12/11/13 sur Ebay
-vendu 14,50 € le 06/01/08 sur Ebay
-vendu 4 €
le 13/05/06 sur Ebay
-vendu 1,99 € le 15/03/06
sur Ebay
-vendu 6,99 € le 09/03/06
sur Ebay |
cote
(édition de 1997-1999)
:
-vendu 8 € le 23/08/09
sur Ebay
|
|
résumé
:
La princesse Télessa vient d'être
enlevée ! telle est la surprenante nouvelle que vous
révéle le roi Jonthane dés votre arrivée
sur la lointaine Orion. Et c'est votre rival, Fang-zen, qui se voit
confier la périlleuse mission de retrouver la princesse!
Fou de rage, vous décidez aussitôt de vous lancer vous
aussi à sa recherche. Mais qui sont les ravisseurs dont la
sauvagerie est sans limite? Et est-ce bien l'or du royaume qui aiguise
leur convoitise ? derrière les innombrables créatures qui
se dressent sur votre chemin se cache un être diabolique dont le
véritable dessein semble être de propager la
désolation et le chaos...
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure.
Vous seul déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre.
Alors bonne chance...
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et sur les
autres sites ?
-critique en vf de Sukumvit
sur rdv
au 1
-solution de Bradypus sur son
site
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critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Voici un livre relativement rare et quasiment introuvable en vente. Je
l'ai eu via la bibliothèque. J'en ai très peu entendu
parlé et c'est avec curiosité que je l'ai lu... d'autant
plus que l'auteur de ce livre me soit totalement inconnu. La trame de
l'histoire est assez originale car le héros n'est pas
directement concerné par la quête principale contrairement
aux autres livres où le héros est tout de suite
concerné. Donc le background est bien ficellé. Les lieux
où l'on évolue ne sont pas très variés
(ville, collines, marais) mais sont suffisament décrits pour
qu'on puisse y avoir du plaisir à travers ces environnements.
Toutefois, à
l'instar du Temple de la terreur, l'aventure
est ponctuée de nombreux combats pas forcément utiles et
ralentissement le suspens (et baissant rapidement les points
d'endurance) Un manque d'imagination de la part de l'auteur? Dommage,
car cela se voit que ce dernier a beaucoup d'imagination. Parlons de la
difficulté: autant dire les choses franchement, ce livre est
très dur et pourra rebuter pas mal de lecteurs. Il y a beaucoup
d'objets et d'indices primordiaux à trouver ce qui est de loin
pas évident du tout! Et si vous ne les possédez pas, vous
n'avez aucune chance de terminer le combat. Et je puis d'ore et
déjà vous affirmer que vous ne trouverez pas tout en
ayant lu le livre 2-3 fois, il faudra bien plus d'essais. Dommage car
le lecteur en aura pas envie. Surtout qu'il a quelques lancers de
dés hasardeux où votre héros peut mourir en vous
laissant un goût amer. Bref, un livre très bon au niveau
du background mais gâché par de trop nombreux combats et
par sa grande difficulté.
Ma note: 6/10
Difficulté: 8.5/10
Sombrecoeur
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critique
de Meneldur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Ce livre est le quatrième et dernier DF écrit par Robin Waterfield.
Après un La Planète rebelle
très
entraînant et des Sceaux de la destruction
plutôt
décevants, j’étais curieux de voir ce qu’allait donner le
Voleur de vie. Et ma foi, le résultat n’est guère fameux.
L’introduction a le mérite de l’originalité : en vacances
dans les Îles du Levant, on apprend par pigeon voyageur que le
roi Jonthane d’Arion a demandé à tous les aventuriers
disponibles de venir le voir pour une mission. Vous accourrez
aussitôt... pour apprendre que la mission, qui consiste à
sauver la ravissante princesse Télessa de ses ravisseurs, a
déjà été confiée à votre pire
rival, Fang-Zen. Le tout est agrémenté de
références sympathiques à l’univers de Titan (les
dieux Sukh et Hydana, la ville de Chalannabrad, etc.).
Vous commencez donc
l’aventure par une petite déprime dans les
tavernes d’Arion (ne vous fiez pas à la quatrième de
couverture, si vous filez directement à la poursuite de
Fang-Zen, c’est perdu). Assez rapidement, vous pourrez
récupérer la lettre de créance du roi Jonthane et
partir accomplir ce qui est devenu votre mission. Notez cependant qu’il
vous faudra rester aussi longtemps que possible à Arion : en
effet, le marché de la ville vous propose des articles
très utiles, mais il n’est accessible qu’après deux jours
dans la ville ! Plus grave encore : des objets indispensables pour la
fin de l’aventure se trouvent également en ville, mais il ne
sont pas des plus simples à trouver.
S’ensuit une longue exploration des Hauts de la Mort (d’où
Deathmoor, le titre d’original), qui sont hélas d’un ennui
mortel. Tout comme dans les Sceaux de la
destruction, on est ici
balloté d’une situation à une autre, avec bon nombre de
combats qui peuvent rapidement tuer un aventurier trop faible.
Décrivez le tout avec une indigence mesquine et saupoudrez avec
quelques morts subites totalement injustifiées (Nord, est ou sud
? Est ? Ah ben t’es mort) et vous obtenez une section chiante à
mourir et d’une difficulté insupportable. Qui plus est, il vous
faudra absolument y trouver trois objets pour ouvrir la porte du
repaire d’Arachnos, le grand méchant, alias le fameux Voleur de
vie du titre.
Ledit repaire a cela d’original qu’il est bâti en trois
dimensions : en effet, la première partie de son exploration se
fait dans une colonne d’air enchantée d’où partent
plusieurs couloirs. On finit par atteindre le niveau du sol, pour
passer à un donjon plus classique, quoique relativement court.
Avant d’affronter Arachnos, il faudra cependant se farcir ses trois
lieutenants, des Demi-Géants dont l’un, en mourant, vous
énoncera une équation dont la solution est indispensable
pour parvenir à vaincre Arachnos et sauver Télessa. Le
duel consiste en une flèche dans la gorge de votre adversaire,
et le paragraphe final fait cinq lignes.
En bref, ce livre est une espèce de clone des Sceaux de la destruction : le scénario
présente de bonnes
idées, mais le tout est gâché par un style
minimaliste, des combats à profusion, des morts totalement
injustifiées, une linéarité insupportable et du
one-true-path digne de Livingstone
(Gauche ou droite ? Droite ? Ah ben
t’es mort). C’est tout de même le cinquante-quatrième
Défi Fantastique paru ! On aurait été en droit
d’espérer mieux à ce stade de développement de la
série.
Intérêt :
faible (35%)
Difficulté :
très importante (90%)
par Meneldur
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notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
-le paragraphe 400
n'est pas le paragraphe finale (et heureusement, car il ne fait que 2
lignes ! )
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