titre :
Le Repaire
des morts
vivants |
auteur
: Dave Morris et Jamie Thomson |
dédicace de Dave Morris |
titre
original : The Keep of the
lich-lord
traducteur
: Nicolas Grenier |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 637
Défis Fantastiques n 43
pour
la vo :
(puffin book / fighting fantasy n 43) |
illustrateur
couverture :
édition de 1991-1995
: David Gallagher
édition de 1997-1999
: Henri Galeron
illustrateur
intérieur :
David Gallagher
(vf 23 /
28
vo)
+ 1 carte
-par rapport à la v.o. il nous manque les
illustrations suivantes : la belle carte en couleur au dos de la
couverture de la v.o, est devenu une carte en noir et blanc au
paragraphe 1 de la vf. 13, 265, 272,
383, 395
|
dédicaces de Henri Galeron
|
code
barre :
édition de 1991-1995
:
9782070566051
édition de 1997-1999
:
9782070509324
isbn
:
édition de 1991-1995
:
2 07 056605 6
édition de 1997-1999
:
2 07 050932 X |
régles
du jeu : oui
rajout d'une régle concernant la détermination et les
risques d'alertes |
nombre
de sections : 400
|
cote
(édition de 1991-1995)
:
-vendu 3,90 € le 11/11/13 sur Ebay
-vendu 5,50 € le 21/10/13 sur
Ebay
-vendu 9,99 € le 11/10/13 sur
Ebay
-vendu 3 € le 10/10/13 sur
Ebay
-vendu 2,50 € le 03/01/08 sur Ebay
-vendu 3,99 € le 17/04/06 sur Ebay
-vendu 1,99 €
le 09/03/06 sur Ebay |
errata
:
-paragraphe 116 : remplacez 170 par 370
-le paragraphe 297
et 298 sont collé
ensemble (le paragraphe 298
debute juste après "rendez-vous au 197")
par dav-ID
|
127 : remplacer Charme de
Délivrance par Charme de Dislocation
27 : ortho :
« pour vous prouvez ma gratitude »…
153 : remplacer
Garlond par Garond
par Shamutanti
|
critique
de Hugues :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Voici un LDVELH qui m'attire et me repousse à la fois.
Le thème n'est pas neuf : vous êtes un guerrier
d'élite qui doit vaincre un méchant Seigneur Mort-Vivant.
Bof, la routine. Et ce n'est pas trop dur de s'en sortir (il faut
vraiment le faire exprès pour ne trouver AUCUN moyen de vaincre
le méchant). D'une façon générale, rien
n'est insurmontable, on peut finir l'aventure en une fois et ranger le
livre rapidement. Dommage.
De plus, les illustrations
pouvaient être meilleures, car autant la couverture est
très belle (une de mes préférées), autant
le dessinateur ne s'est vraiment pas foulé pour les vignettes
intérieures, qui sont presque mauvaises. Encore un bémol.
Et puis le traducteur a parfois un humour lourd (l'officier commandant
le Héros est surnommé Rogntudju, comme Prunelle dans
Gaston Lagaffe...).
Alors ? Pourquoi aimer/garder ce LDVELH malgré ces
défauts ?
Eh bien, j'ai une tendresse pour ce LDVELH car la présence des
morts-vivants est bien rendue, par la panique et le moral en berne des
habitants, la désolation des villages, la menace constante de se
trouver face à une armée de zombies ou de squelettes. Un
moment marquant et pathétique qui m'a frappé : la
rencontre de spectres de noyés sur la plage, la nuit
(brrrrr........).
Là où le livre est ingénieux, et c'est ce qui
palie à sa facilité, c'est que l'on peut explorer
l'île où se déroule l'aventure par divers chemins,
et tous ne sont pas obligatoires. Il y a également plusieurs
façons de vaincre l'ignoble créature venue d'outre-tombe,
donc plusieurs fins possibles.
Mais surtout, surtout... je garde ce LDVELH à cause de la
pépite de ce livre, car il y en a une. Un épisode qui se
paie le luxe d'avoir plusieurs solutions : une mini-aventure dans
l'aventure... un bon moment de narration et de frousse... une
excellente chasse aux vampires ! Avec tout l'attirail, s'il vous
plaît : cimetière, nuit qui tombe, chemin perdu dans la
campagne, auberge comme seul refuge, paysans apeurés et
taciturnes, PNJ vaillant qui veut décimer les créatures
nocturnes, course contre la montre pour découvrir les tombes
avant que le soleil ne se couche, et bien sur fidèle serviteur
des vampires qui essaie de vous empêcher de tuer ses
maîtres. Bon courage.
Et rien que pour ça, Le Repaire des Morts-Vivants vaut le
détour !
Intérêt : 6/10
Difficulté : 6/10
Par Hugues
|
|
résumé
:
Vous n'êtes pas peu fier d'avoir servi dans les
rangs du prestigieux régiment du tigre blanc .Mais, à
présent que votre engagement
touche à sa fin, le conseil des trois, qui gouverne l'alliance
Varradienne, vous convoque : la citadelle de Brûlesang est sur le
point de tomber sous les coups d'une armée d'hommes au visage
gris et au regard vide, qui arbore les bannières noires de la
peste, emblêmes du seigneur Mortis de Balthor_ mort il y a deux
cents ans ! l'aide du
générale Hubald vous suffira-t-elle pour anéantir
Mortis et, du même coup, son armée de morts vivants ?
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure.
Vous seul déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre.
Alors bonne chance...
|
et sur les
autres sites ?
-solution de Bradypus sur son
site
|
critique
de Sombrecoeur :
Celui-ci est notamment
à la base des deux meilleurs opus (pour moi) de la série Dragon d’Or, mais surtout, il est l’un des
créateurs de la série l’Épée
de Légende! En résumé, ce livre part vraiment
sur de bonnes bases. Ce livre est le Repaire des Morts-Vivants. Certes,
ça fait très cliché comme titre de livre, mais
tant que le reste suit, c’est l’essentiel. Et là, c’est le cas.
Ok, le but de la mission est simple: tuer le méchant vilain
ressuscité qui veut dominer le monde. Mais bon, on excusera les
deux auteurs qui, même avec un synopsis aussi simple, parviennent
à nous pondre à excellent tome au scénario, mine
de rien, bien ficelé Déjà, la durée de vie
est longue. Plusieurs chemins s‘offrent à nous en cours de
route, et même s‘ils nous amènent tous au même
endroit au final, on peut choisir dans quel ordre on veut les
emprunter. Bien évidemment, si on emprunte le mauvais ordre de
chemin, on risque de louper des infos et des (rares) objets essentiels
à la réussite de la mission. Leur façon
d’écrire est très descriptive et leur narration
très plaisante, comme Mason
avec
son Ancienne prophétie. Il y a
même une petite dose d’humour via le Général Hubald
qui nous aide dans notre mission à distance via un anneau de
communication à distance, et dans la manière
d’écrire en général. Ce n’est pas souvent qu’on
trouve cela dans les livres. On peut croire que ça peut nuire au
sérieux du livre, mais non. C’est nettement moins
dérangeant que les noms dans Le Sceptre
noir de Martin. Plus haut,
je disais que le scénario est efficace et bien ficelé. La
raison est que l’on rencontre beaucoup de passages intéressants
(le zombie dans la cage, les vampires et le cimetière, le
Capitaine Jhezekhl, les spectres du Naufrage, la fin (l’un des
paragraphes de fin, où l’auteur nous explique la manière
dont les âmes sont libérées, est vraiment
très beau et même un peu « poétique »
à la fois). En plus desdits passages, nous avons la
possibilité de faire plusieurs quêtes annexes n’ayant pas
un rapport directement avec la mission principale (tuer la
créature appelée le broyeur) ou ayant des liens avec (la
femme vampire, épouse de Mortis, le Crânassier) mais qui
n’influencent en rien l’histoire si vous ne les faîtes pas. Je
dois dire que c’est toujours bien appréciable de faire ces
quêtes, car cela renforce bien le background, nous montrant qu’il
n’y a pas que des dangers qui tournent autour de la quête
principale, si vous voyez ce que je veux dire. Concernant l’ambiance,
celle-ci est bien rendue, on ressent bien que l’on traverse des terres
désolées où le mal est entrain de gagner gentiment
du terrain, avec les villages attaqués de toutes parts dont ses
habitants sont presque tous morts pour la plupart. Il y a
peut-être un manque de souffle et d’ambiance vers la fin, mais
bon, ce n’est pas facile d’être parfait de A à Z. Nous
rencontrons aussi plusieurs PNJ comme Kandogor, Dame Lotmora, une Elfe
et bien sûr, Mortis, que je trouve un peu plus approfondi que la
plupart des boss. D’ailleurs, il a le droit à trois
illustrations rien qu’à lui! Plutôt pas mal, non? Il y a
même plusieurs possibilités de le vaincre. Pour terminer,
la difficulté est bien dosée. Il n’y a pas beaucoup
d’objets essentiels à trouver pour réussir la mission, et
pour les combats, même si ceux-ci sont relativement nombreux, les
ennemis ont souvent 6, 7, voire 8 en habileté. Très rare
sont les fois où leur habileté excède les 8.
À présent, pour débuter les aspects
négatifs du livre, je vais parler des illustrations. Je dois
dire que je suis un peu déçu, elles auraient pu
être nettement meilleures. David
Gallagher nous avait habitué à mieux avec ses dessins
dans Le Volcan de Zamarra et du Sceptre noir.
Comme quoi, on ne peut pas toujours être parfait dans tout ce que
l’on entreprend. Ensuite, je dirai que c’est tout aussi dommage que la
bonne ambiance glauque ne soit pas présente jusqu’à la
fin du livre, parce que je dois dire que, à partir de
l’intérieur de la Citadelle, on ne ressent plus qu’un grand
vide, et cette même Citadelle aurait quand même pu
être un peu plus dangereuse! C’est quand même le repaire
principal du Seigneur Mortis de Balthor! Il faut vraiment le faire
exprès pour avoir un total élevé de Risque
d’alerte (une capacité propre du livre) Dommage!
En résumé, comme prévu, Dave
Morris et Jamie Thomson
ont fait
du boulot… Mais sincèrement, fallait-il en douter? Ceux-ci nous
proposent un très bon scénario, éclipsant sans
problème la faiblesse de l’histoire (plus basique que ça,
il n’y a pas!) avec en prime, des quêtes annexes, pleins de
moments et de PNJ intéressants, ainsi qu’une bonne ambiance
glauque et chaotique en général. Dommage que les
illustrations plus que moyennes et la fin bâclée de la
Citadelle viennent ternir le tout.
Ma note: 90%
Difficulté: 74%
par Sombrecoeur
|
critique
d'Aragorn :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Ce livre est tout d'abord cosigné Dave
Morris et Jamie Thomson.
Une
coopération inattendue... et qui marche !! Oui, ce bouquin est
une réussite à part entière pour de multiples
raisons :
- Son originalité : les systèmes de détermination,
de risque d'alerte, etc... vraiment bons.
- L'histoire : bien que classique au départ, elle se
développe pour vite devenir passionnante et assez complexe.
- La difficulté est
très bien dosée, chose rare dans les livres dont vous
êtes le héros. Ni trop dur, ni trop facile, un juste
milieu parfait!
- Enfin l'aventure en elle même est excellente, avec des ennemis
parfois inattendus et des situations travaillées.
- Le boss de fin peut être combattu soit dans son château
soit dans la plaine l'avoisinant, ce qui est assez peu fréquent!
Le tout donne un très bon bouquin, divertissant et assez long,
pour des heures de jeu en perspective !!!!
Note : 8/10
Difficulté : 6.5/10
par Aragorn
|
critique
de Glutinus :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Hou ! Prenez peur ! Voici le Repaire des Morts-Vivants ! Le titre
français n'est pas franchouillard, pas tant par rapport à
ce que l'oeuvre est censé exposer.
Bon, présentons les auteurs : Dave
Morris et Jamie Thomson,
pour ne
citer qu'eux ! Ils sont très aimés dans le domaine des
LDVH, et leur collaboration dans le monde des DF, certes minime, a
déjà vu un bel apport avec L'
Epée du samouraï (qui est oeuvre des Jamie Thomson et de Mark Smith). Me voici donc
plongé
dans le Repaire des Morts-Vivants. Résumons l'histoire : le
Gouverneur Braxis envoya un message annonçant qu'il allait
perdre sa place-forte devant Mortis, un seigneur mort depuis belle
lurette, et qui a invoqué une armée de morts-vivants.
Le but du héros
(toujours anonyme) est donc d'atteindre le
domaine des morts-vivants pour y mettre fin, avant qu'elle ne fasse la
jonction avec les pirates. Pour cela, le héros est doté
d'Endurance, Chance et Habileté (les ingrédients
nécessaires pour faire un DF, bon ou mauvais) et de deux
caractéristiques supplémentaires : Détermination,
qui désigne la capacité à résister aux
horreurs mortes-vivantes, et qui peut monter jusqu'à 12. Et
risque d'alerte, lors de la visite de la citadelle de brûlesang,
où le héros devra se montrer le plus discret possible.
Donc des caractéristiques qui ont su faire leur preuve. La
détermination se calcule à 1dé + 5, mais augmente
si l'on est Déterminé et diminue dans le cas contraire,
ce qui donne un peu de piment pour la moyenne du jeu, mais risque
d'être assez facile au cas où l'on commence avec un
résultat très élevé (par exemple... 11).Une
mini-particularité de l'histoire est de posséder
également un bracelet de télépathie, ancêtre
du téléphone portable pour avoir l'avis du public (qui
est le général et responsable supérieur du
héros, qui commence mercenaire). La première étape
est donc un voyage, dans les pleines contrées à visiter.
Il pourra aller de village en village, rencontrer des personnes qui
s'opposent temporairement à des morts-vivants ou à des
pirates. Sans trop gâcher le plaisir du lecteur, on peut dire que
c'est de la visite typique à la " Vengeance
des démons". De surcroît, il possible d'obtenir des
artefacts relativement puissants, dont la Lance de Seighlière
qui permet de doubler les dégâts face aux morts-vivants.
Une fois arrivé dans l'enceinte de la citadelle, le tout est de
rester le plus discret. On en vient alors à la chance : des
combats qui durent trop longtemps renforcent les bruits étranges
et bizarroïdes, pouvant provoquer beaucoup de problèmes.
Cependant, je suis excessivement déçu parce que j'ai
terminé le jeu sans tricher d'une manière vraiment
simplissime, sans avoir à m'opposer au boss de fin dans un duel
(encore un de ces bouquins qui trouvent une méthode alternative
pour se débarasser du grand méchant sans bonne
caractéristique, encore faut-il parvenir jusque là).
Pour la critique constructive, il s'agit là donc d'un voyage
relativement classique entre village avec l'acceptation de quête
qui donne souvent un bénéfice assez significatif.
Quelquefois la quête est relativement
déséqulibrée (par exemple, résoudre la
quête de la déesse de la chance nous oppose à un
monstre résolument costaud, un 7/20 de mémoire). Comme
dit plus haut, la Citadelle peut paraître outrageusement facile.
De mémoire (je n'ai pas effectué les combats), la
majorité des combats sont faisables avec des habiletés
moyennes allant de 7 à 9 (quelquefois 10). De mémoire
également il y a peu de moyen de regagner des points
d'Endurance, il faut donc faire preuve de courage avec ses provisions.
Intérêt : 70%. Une histoire
classique, un voyage, un donjon final. Quelques bonnes idées
(une elfe emerveillée et merveilleuse, des traîtres
à tout va, un centaure plutôt prolixe et pompeux...)
Difficulté : 75%. J'ai
effectué un voyage relativement simple et pas trop dur, avec des
combats
par Glutinus
|
notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
-
|
|