critique par
Milos :
septième volume des défis fantastiques, l'Ile du
roi lézard est écrit par Ian
Livingstone qui nous offre cette fois un challenge exotique
à l'ambiance garantie.
suite à la visite chez un vieil ami, un aventurier apprend que
celui ci a grandement besoin d'aide : des hommes du village sont
enlevés afin de grossir les rangs des esclaves travaillant dans
une île proche. cet aventurier c'est vous bien sur, et
l'île n'est autre que la redoutée île de Feu
dirigée par un monstrueux homme lézard.
le but est simple : rendre la liberté aux prisonniers et abattre
le roi lézard s'il se dresse sur notre chemin ce qui, il ne faut
pas rêver, sera inévitable pour retrouver la paix.
l'intrigue
se passe
exclusivement sur l'Ile de feu mais l'exploration est loin
d'être de tout repos car il faudra traverser les marécages
et la jungle pour se rendre jusqu'à la forteresse du tyran.
les décors sont très bien décrits et l'ambiance
bien ressentie, il faut dire que les illustrations de Alan Langford n'y sont pas
étrangères. la quête est longue, les chemins
nombreux et beaucoup d'objets sont dispersés afin de nous aider
(casque de Sog, corne de Valhalla), d'autant qu'on peut se faire
beaucoup d'alliés.
parlons justement de ces personnages; outre Mungo, le compagnon, qui
hélas décède très tôt nous pourrons
compter sur le soutien du sorcier vaudou (si on réussit les
épreuves) et des esclaves emprisonnés dans la mine. ce
sont des quêtes optionnelles cependant mais elles nous sont
très utiles par la suite.
les combats sont bien sur présents et mettront les bras à
rude épreuve car ils sont très difficiles et nombreux. un
combat de masse est même de mise à la fin.
le bestiaire est varié : outre les charmantes bêtes
infestant les marécages (hydres, serpents, insectes
géants), il faudra affronter les périls de la jungle
(bêtes sauvages, maladies, chasseurs de tête) avant de
défier les forces du roi lézard (homme lézards,
évidemment, dirigés par un puissant cyclope). le duel
final est très attendu car le despote est quasi invincible
grâce à un allié qui augmente
considérablement ses pouvoirs. heureusement tout le monde a ses
faiblesses.
vous l'aurez compris de très bonnes statistiques sont
indispensables pour aller défier le roi lézard dans sa
citadelle d'autant qu'il est très bien entouré.
en résumé, un ouvrage d'une très grande valeur
bien mis en relief par les multiples alternatives qui se
présentent mais qui souffre de la grande difficulté due
aux combats. n'attaque pas la forteresse du roi lézard qui veut !
Note : 8
Difficulté : 8
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critique par
Aragorn :
Encore un Ian Livingstone,
le
troisième d’affilé….et troisième changement de
décor. Après une ville et un labyrinthe souterrain, on
visite cette fois-ci une île. Ancienne colonie
pénitentiaire, l’île de Feu est aujourd’hui synonyme de
terreur pour ses détenus. Ceux-ci ont en effet été
réduits en esclavage par leurs anciens gardiens, des hommes
–lézards, après que la colonie ait été
abandonnée par le prince qui l’avait conçue. Sous la
tutelle d’un geôlier qui s’est proclamé Roi, les
hommes-lézards forcent leurs prisonniers à creuser dans
des mines pour découvrir des pierres précieuses.
Lorsqu’ils
manquent de
main d’œuvre, ils effectuent des raids sur la côte. Et c’est
là que nous intervenons. En visite dans un petit village de
pêcheurs, nous sommes mis au courant de ces affreux agissements.
Accompagné d’un vieil ami, pêcheur et habitant du village,
nous décidons de nous rendre sur l’île de Feu pour mettre
un terme à la tyrannie du roi lézard. A noter qu’il ne
restera en vie que trois paragraphes ce qui est un peu dommage mais
très courant dans les ldvelh.
Voici donc le scénario, que j’ai trouvé très
intéressant. D’autant plus qu’il offre une aventure assez peu
linéaire, ce qui est excessivement rare chez Livingstone. On peut ainsi se
balader
presque à notre guise sur l’île et de nombreux chemins
permettent d‘atteindre notre but. Cependant, n’allez pas croire que le
livre est facile. Car la non-linéarité est
compensée par des combats atrocement difficiles. Les ennemis
avec une habileté supérieure à 10 sont
légions et les occasions de regagner des points d’Endurance sont
forts rares. Vous risquez donc de mourir de multiples fois au combat
avant d’atteindre le paragraphe 400. N’espérez pas, de toute
manière, terminer l’aventure avec un total d’habileté
inférieur à 10. Mais le livre offre suffisamment de
routes possibles pour qu’on recommence la lecture sans bouder notre
plaisir.
L’ambiance est assez bien rendue avec un bestiaire essentiellement
composé de reptiles mais aussi de quelques indigènes. Peu
varié mais logique. Beaucoup de passages très
sympathiques, comme les épreuves du sorcier, la
délivrance des nains dans les mines, le combat de masse contre
l’armée du Roi-lézard, l’affrontement final…..Un nombre
très faible d’objets véritablement indispensables (un ou
deux) mais une foulée d’armes ou artefacts apportant de
précieux bonus ou pouvant grandement aider dans telle ou telle
situation. Le problème est que leur découverte
dépend plutôt d’un jet de dés que d’autre chose.
Pour conclure, signalons de très belles illustrations d’Alan Langford.
Au final, j’ai apprécié l’île du Roi-Lézard.
L’histoire est simple mais efficace, l’aventure plutôt
tournée vers la non-linéarité et les objets
indispensables sont rares. L’ambiance est bien rendue et beaucoup de
passages sympas agrémentent le livre. Seul bémol, la
difficulté est très élevée et n’est surtout
dû qu’au hasard. Le livre n’est donc terminable qu’avec des stats
très fortes, ce qui est regrettable et m’oblige à baisser
sa note finale.
Un bon Défis Fantastique et l’un des meilleurs de Ian Livingstone.
Note : 75%
Difficulté : 88 %
(un livre difficile de part ses combats mérite une note moins
élevée qu’un livre difficile de part sa structure selon
moi) |
critique de
Jeveutout :
L'histoire se déroule presque entièrement en
extérieur, le scénario est bien ficelé,
passionnant, et chaque petites choses inclus dans le livre parait
logique et à sa place (oui, il arrive souvent dans les ldvelh
que des situations complètement en dehors du sujet du livre
soient présentées, juste parce que l'auteur c'est dit
"j'ai une idée, je vais inventer un truc pour la caser,
même si ça n'a pas grand rapport avec l'histoire..." ici,
ce n'est pas le cas.)
Les
illustrations sont
très réussies
et contribuent bien à l'ambiance du livre
(rhâââ le cyclope, j'adore :) ) Ce livre est
très différent de la plupart des ldvelh de Ian Livingstone, en
effet ici, nul besoin de posséder un objet précis pour
finir le
jeu, ou de passer par un parcours obligatoire. Donc ce livre est facile
pensez-vous ? Que nenni !La difficulté est bien présente,
par de nombreux combats inévitable, avec des monstres coriaces
(les monstres à l'habileté supérieur ou
égale
à 10 sont plus nombreux qu'à l'accoutumé ).
Sur le même principe, attendez-vous à tenter votre chance
souvent, et à regagner vos points de chance...Rarement ! Des
bonnes statistiques de bases sont indispensable pour espérer
finir le jeu. |
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critique par
Segna : (n'
hésitez pas à visiter son site)
Ce septième livre met en scène un aventurier revenant de
Fang, ville rendue célèbre par l'épreuve des
champions, décrite dans Le Labyrinthe de
la mort. Cet aventurier passe par la Baie de
l'Huître, où il apprend les méfaits du Roi
Lézard, maître de l'Île de Feu. Ce tyran
réduit progressivement les habitants des côtes
environnantes à l'esclavage dans le but de les faire travailler
dans ses mines. Le héros décide donc de mettre fin
à ses agissements et s'embraque pour l'île en compagnie de
son vieil ami Mungo.
Là
encore, il s'agit
d'aller supprimer un méchant tyrannique. Le décor change,
cependant, puisque ce n'est plus une ville ou une forteresse qu'il
s'agit d'explorer, mais une île tropicale. Ian
Livingstone nous propose ici une aventure au design plus
linéaire que les précédentes, mais respectant un
peu le même schéma que dans La
Cité des voleurs, à savoir une séquence
d'ouverture avec plusieurs parcours, puis ces itinéraires
convergent vers un cheminement linéaire, où les choix
consistent à explorer ou ignorer les endroits que l'on
découvre. L'ambiance tropicale est plutôt rafraichissante,
et Ian
Livingstone s'est montré original dans les créatures
de la première partie du livre. Le scénario se tient bien
et on a tous les atouts en main si on suit la trame
suggérée. Ceci étant, la survie dans certaines
situations reposent sur de bonnes statistiques et un peu de chance aux
dés. L'auteur a néanmoins eu la bonne idée de
parsemer son livre d'objets permettant de renforcer les personnages un
peu faibles. On peut toutefois lui reprocher un premier combat
difficile au bout de quelques paragraphes, mais, à la limite, il
vaut mieux que ce genre de combat intervienne au début du livre
plutôt qu'à la toute fin. Le Roi Lézard
possède deux points faibles, il faudra donc se procurer deux
objets pour que le combat tourne à l'avantage du héros,
bien qu'un seul objet sur deux puisse suffire.
Pour conclure, il s'agit là d'un bon livre d'introduction
à la série, le parcours étant très facile
et les conditions pour gagner aisées à remplir. Il s'agit
également d'une aventure particulièrement longue,
laissant toutefois la place pour jouer de manière directe, en
allant droit au Roi Lézard pour l'occire ou au contraire de
manière plus réfléchie, en réunissant le
plus possible d'objets et d'informations afin de maximiser les chances
lors du combat final. A noter quand même qu'un faible personnage
a peu de chances de survivre à la première partie de
l'aventure.
Challenge du
scénario : 1/4
Stratégie et
réflexion : 4/4
Difficulté du
parcours : 0/4
Variété du
parcours : 3/4
Influence du hasard : 1/4
Note du livre : 14/20
|
critique de
Sombrecoeur :
Mon tout premier LIVRE DONT VOUS
ÊTES LE HÉROS! Rien que pour ça, je ne peux pas lui
mettre au-dessous de 7 ^^
Y'a beaucoup de polémiques sur ce livre, notamment des gens qui
le trouve pas super et qui disent que Livingstone
était en passe d'inspiration...
moi je ne trouve pas. Bon, comme d'hab', l'histoire est on ne peu plus
simple mais j'ai vraiment aimé le fait d'évoluer sur une
île, ça fait vacance... c'est con mais c'est ce que j'ai
ressenti.
Le
tout est
très bien écrit et on se plonge
vite dans l'atmosphère et le livre peut être fait
plusieurs fois car il y a plusieurs chemins possibles. Par contre,
là où je dois avouer que l'auteur s'est planté (et
pour changé vous allez me dire) c'est la difficutlé des
ennemis. Ils sont assez balèzes, vaut mieux commencer avec le
max' des stat's si vous souhaitez le finir. Et parlons du boss de fin,
trop facile si l'on trouve les objets nécessaires pour
l'affronter (ceci dit, il faut les trouver mais en principe ça
ne devrait pas être très dur vu que c'est sûr votre
chemin) Ce que j'ai aussi fort apprécié c'est d'avoir
caché plusieurs objets (pas utile pour la réussite de la
mission) à travers l'île. Objets qui, à
première vu, présente des malus deviennent vite
importants et utiles par la suite.
En résumé, un livre difficile par ses combats mais
très bien décrit et qui n'est pas linéaire.
Ma note:
8/10
Difficulté: 8/10
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critique de
Francois22 :
Ce livre est le troisième ldvelh que j’ai acheté et donc
il tiens forcément une place particulière pour moi. Le
paisible village de l’un de nos meilleurs amis et
régulièrement pillé est ses habitant réduit
en esclavage par le roi lézard, un ancien directeur du bagne de
l’île de feu.
Il y a plusieurs routes possibles pour réussir cette aventure et
seulement 2 objets indispensables (enfin il suffit d’avoir un des 2
objets pour arriver a gagner).
On
sent bien l’ambiance
tropical de l’île. J’ai pas senti d’ennemi ou de situation
tombant comme un cheveu sur la soupe. Il y a pas mal de passage
intéressant comme l’assaut de la forteresse du roi-
lézard, l’exploration des mines, la partie dans le marais, le
sorcier et ses tests…. Il y a beaucoup d’objet bonus mais qui sont
difficiles d’accès (comme le casque de Zog). On peut ainsi
refaire l’aventure avec comme challenge de les trouver. A noter
l’erreur concernant le singe. En effet alors qu’il est
censé avoir une volonté plus grande que les autres, le
roi-lézard et la seule victime du singe. A croire qu’on le range
dans notre sac pendant le voyage ! Les combats sont assez
difficiles et la chance et souvent sollicités. Pas
évident de le réussir avec de petites stats mais du fait
des multiples choix on à plaisir à retenter l’aventure.
Points positifs :
-Plusieurs chemins possible
-Des passages de scénarios intéressants.
-Une aventure qui se passe en majorité au grand air
-La rencontre avec le sorcier et l’idée des épreuves.
Points négatifs :
-Le décès trop rapide de Mungo
-Le bug du singe.
Note 8/10 |
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