titre :
Le Mercenaire de
l'espace |
auteur
: Andrew Chapman |
titre
original : Space assassin
traducteur
: Jean Walters |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 298
Défis Fantastiques n 12
pour
la vo :
(puffin book / fighting fantasy n 12) |
illustrateur
couverture : Christos
Achilleos
illustrateur
intérieur :
Geoffrey senior
(31 vf /
31 vo
)
|
code
barre :
édition de 1985-1993
:
9782070332984
édition de 1996-1999
:
9782070506989
isbn
:
édition de 1985-1993
:
2 07 033298 5
édition de 1996-1999
:
2 07 050698 3 |
régles
du jeu : oui
ajout de la statistique "protection", ainsi que d'une case
supplémentaire: "pilules de vigueur". |
nombre
de sections : 400
|
cote
(édition de 1985-1993)
:
-vendu 1,80 € le 6/12/13 sur Ebay
-vendu 2,55 € le 4/12/13 sur
Ebay
-vendu 2,50 € le 27/11/13 sur Ebay
-vendu 1,90 € le 13/10/13
sur Ebay
-vendu 1,99 €
le 14/05/06 sur Ebay
-vendu 1 €
le 16/05/06 sur Ebay
-vendu 1,99 € le 20/04/06 sur Ebay
-vendu 1,99 € le 21/03/06
sur Ebay |
cote
(édition de 1996-1999)
:
-vendu 2,50 € le 27/12/13 sur Ebay
|
critique
de Segna :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Première participation à la série pour Andrew Chapman. Il s'agit de la
deuxième incursion de la série dans l'univers de la
science-fiction. L'auteur met en place un système de
règles intéressant, notamment la notion de combinaison
protectrice et la variété des armes proposées, un
système que je trouve ensuite plutôt bien exploité,
par rapport à son prédécesseur, La Galaxie Tragique.
La
mission est simple : infiltrer un vaisseau spatial géant pour
mettre la main sur Cyrus, le savant aux plans diaboliques.
Il y a pas mal d'objets intéressants à trouver dans ce
livre, mais l'exploration est autant gratifiante que mortelle, et c'est
un aspect que je trouve assez frustrant. Concernant l'ambiance, j'ai
trouvé que le Vandervecken sonnait un peu creux, peuplé
uniquement de robots épars et de quelques sentinelles. Il y a
quelques situations très étranges, notamment un passage
assez curieux à la surface d'une mini-planète
aménagée dans le vaisseau. Globalement, je dirais que
c'est un livre un peu à part, dont l'ambiance peut
dérouter plus d'un lecteur. Quelques énigmes jalonnent ce
livre, compensant le nombre de morts subites qu'on ne voit vraiment pas
arriver.
Enfin, précisons que, une fois de plus, les personnages peu
habiles sont désavantagés. En clair, en dessous de 9, un
aventurier aura les plus grandes difficultés à survivre
à l'aventure : les attaques des robots et des ennemis adverses
sont souvent très puissantes et peuvent faire descendre
très vite le niveau d'Endurance.
Pour résumer, je dirais qu'il s'agit d'un livre à part,
avec une ambiance très particulière, qui risque de
déplaire à pas mal de lecteurs. A part ça, les
itinéraires et les actions sont assez variés pour
intéresser un lecteur qui apprécie ce genre d'ambiance
feutrée. A noter quelques difficultés du
côté des morts subites et des combats.
Intérêt
du scénario : 23%
Influence du
hasard liée au personnage : 33%
: Influence du hasard dans
l'aventure : 0%
Difficulté
du parcours : 12%
Variété
du parcours : 91%
Note du livre
: 74%
par Segna (n'
hésitez pas à visiter son site)
|
VOTRE critique :
n'hesitez pas à
m'envoyer votre avis sur le livre, je l'ajouterais au site avec
plaisir, avec votre nom, prénom ou pseudo.
mais attention à
ne pas trop dévoiler l'histoire ! |
|
résumé
:
Au-dessus de votre planète se dessine l'ombre
inquiètante du vaisseau spatial, le vandervecken .A son bord,
Cyrus, le savant dément, se prépare à soumettre
votre monde à ses effroyables expériences. Il n'y a plus
un instant à perdre : les autorités ont fait appel
à la guilde des mercenaires de l'espace pour mettre un terme aux
sombres machinations de cyrus, et c'est VOUS qui avez été
choisi pour mener à bien cette mission.Vous allez devoir vous
introduire dans le vandervecken,
un univers de pièges diaboliques, pour y affronter Cyrus et les
créatures qui le protégent.
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure.
Vous seul déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre.
Alors bonne chance...
|
critique
d'Aragorn :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Pour sa première contribution à la série
Défis Fantastiques, Andrew
Chapman
ne choisit pas la facilité puisque Le Mercenaire de l’Espace
nous emmènera, comme l’indique son titre, dans l’univers de la
Science Fiction. Il s’agit là d’un sentier peu battu puisque
seul Jackson s’y
était
aventuré, et avait échoué.
Même si l’aventure se déroule dans l’espace, le
scénario n’échappe pas aux clichés : il s’agit une
nouvelle fois de terrasser un méchant savant caché dans
son vaisseau-forteresse.
A cette occasion, quelques
nouvelles règles vont entrer en jeu : concernant les
désintégrateurs, armures spatiales et autres gadgets
futuristes. Elles sont dans l’ensemble plutôt bien
ficelées et apportent un intérêt
supplémentaire à la lecture.
Car ladite lecture va justement manquer cruellement
d’intérêt. Le Vandervecken, le vaisseau du méchant,
n’est rien d’autre qu’une version SF du Sorcier
de la Montagne de Feu, l’effet de surprise en moins et le manque de
vie en plus. Le vaisseau est en effet immense et très,
très vide. On progresse de couloirs en couloirs, de salles en
salles, sans rencontrer, la plupart du temps, le moindre PNJ ou
même adversaire. Cela se ressent évidemment sur
l’ambiance, qui est d’une pauvreté remarquable. Au bout d’une
dizaine de paragraphes, tout intérêt s’est éteint
dans l’œil du lecteur. On poursuit l’aventure uniquement pour voir
comment elle se termine et en espérant naïvement des
rebondissements qui n’arriveront jamais. Les très rares
rencontres n’apportent pour la plupart rien au héros et aucune
n’est originale. Quand aux ennemis, quand il y en a, ce ne sont que des
robots de base, sans la moindre description. Pour en terminer avec ce
tableau peu élogieux, signalons que le paragraphe final fait
trois lignes et comprend trente trois mots et que les illustrations
sont très laides.
Pour ce qui est des points positifs ou des passages originaux, il va
être assez difficile d’en trouver. Citons un passage dans une
grande jungle (oui, dans un vaisseau spatial) assez inattendu mais
complètement inutile et limite illogique (on a plus l’impression
que l’auteur a tenu à caser un moment d’héroïc
fantasy pour soulager les amateurs de Défis Fantastiques «
classiques »), quelques passages vaguement intéressants
(une poursuite dans un monde virtuel ou une salle remplie de
sphères noires) et un combat final assez surprenant, bien que
trop court. Mais c’est très, très insuffisant pour faire
apprécier le livre.
Pour en terminer avec ce livre, parlons de la difficulté. Elle
est dans l’ensemble bien dosée. Le livre est relativement facile
au niveau des combats, vu qu’il n’y en a quasiment aucun, et est
très non linéaire, son unique point positif. Pas d’objet
indispensable en conséquence ni d’informations obligatoires.
Mais, à côté de cela, les PFA sont assez nombreux
et parfois très injustes.
Bref, vous l’aurez compris, le Mercenaire de l’Espace est à mes
yeux le plus mauvais opus de la série jusqu’ici. L’aventure est
courte, d’une fadeur inouïe et manque, de surcroît,
cruellement d’originalité. Un livre à éviter,
même pour les amateurs de Science Fiction.
Note : 41 %
Difficulté : 63 %
par Aragorn
|
critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Voici ce que l'on peut appeler un
livre sans prétention, à réserver uniquement pour
les personnes appréciant les histoires se passant dans l'espace.
L'histoire est courte et pas très intéressante car assez
linéaire (d'ailleurs, vers la fin du livre nous pouvons nous
retrouver dans un passage qui se situe au début du livre), tout
se résume à couloir/porte/ennemis. Il est possible de
sortir hors des corridors pour se retrouver dans une vaste lande
étendue (à l'intérieur d'un vaisseau !) L'histoire
ne tiendra pas beaucoup en haleine d'autant plus que le boss final est
simple à éliminer.
Il n'y a qu'à
voir le chapitre
final qui ne contient que 3 ou 4 lignes. Dérisoire… Les deux
points positifs sont l'armement et le combat. Il est possible aussi de
manipuler un vaisseau le temps d'un jeu assez bien foutu. Les combats,
peu nombreux, ne vous poseront pas de problèmes. L'ambiance est
assez présente mais l'auteur aurait pu faire mieux, heureusement
que les illustrations sont encore d'assez bonnes factures.
En résumé, un livre qui ne restera pas gravé dans
les annales et vous pourrez facilement vous en passer (sauf pour les
amateurs de science-fiction). Ennemis peu recherchés et
incompétents, boss nul, peu d'événements
marquants, etc.
Intérêt : 51%
Difficulté : 39%
par Sombrecoeur
|
critique
d'Outremer :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Dans la VO, vous êtes un "assassin de l'espace", mais le
traducteur a apparemment décidé que les jeunes enfants ne
devraient pas imaginer qu'ils sont des assassins et qu'incarner un
"mercenaire" ferait aussi bien l'affaire. Assassin ou mercenaire,
ça ne vous empêche pas de lutter contre le mal tout autant
que 90 % des héros de DF et on peut donc penser que la
terminologie n'a pas une grande importance.
Le Mercenaire de l'Espace
d' Andrew Chapman est surtout
célèbre pour avoir l'une des conclusions les plus
ridiculement brèves de tous les DF (à
égalité avec Les
Trafiquants de Kelter du même Chapman
et Les
Sceaux de la destruction). Le paragraphe 400 fait trois phrases et
trente-trois mots en tout et pour tout.
Le "Mercenaire" est le douzième livre de la série et
seulement le deuxième qui se déroule dans un univers de
science-fiction. Il ne vous prendra pas la tête comme La Galaxie tragique mais, malheureusement, il ne
manifeste pas non plus la même imagination.
L'histoire est virtuellement identique à celle de nombreux DF :
un savant fou (version sci-fi du sorcier maléfique) menace le
monde et vous êtes le seul à pouvoir faire quelque chose.
L'action se passe à bord d'un gigantesque vaisseau. C'est un
cadre plutôt inventif, mais il est très mal
exploité. D'abord parce qu'il est très très
vide... Vous allez passer de nombreux paragraphes à traverser
des couloirs, franchir des portes et examiner des salles virtuellement
désertes. L'atmosphère et la tension s'en ressentent
désagréablement. On se retrouve bientôt à
évoluer dans un univers décousu, sans aucun sentiment de
progression. Les rencontres sont peu intéressantes et la grande
majorité n'apportent rien. On a vraiment l'impression que
l'aventure pourrait être réduite à 200 paragraphes
sans le moindre effort. Même le côté sci-fi n'est
que peu exploité : en remplaçant les robots par des
gobelins, on pourrait aussi bien être en train d'explorer l'un
des innombrables dédales souterrains qui peuplent les DF de
fantasy. Si la confrontation finale est vaguement originale, elle ne
casse pas non plus des briques.
Les règles spéciales du livre (concernant les
désintégrateurs, armures spatiales et autres) sont assez
bien ficelées, mais c'est très insuffisant pour rendre ce
LDVH intéressant.
par Outremer
|
critique
de Milos :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
12eme volume de la série Défis fantastiques, le
Mercenaire de l’espace
marque l’entrée en lice de l’excellent Andrew Chapman. Pour ce coup
d’essai l’auteur a choisi un univers qu’il affectionne tout
particulièrement : la science fiction.On y incarne un mercenaire
spécialisé dans la traque des hors la loi de l’espace. Le
résultat
hélas ne sera pas tout à fait à la hauteur des
espérances.
L’introduction est
classique, sobre et rapide : nous sommes d’amblée
plongés dans l’ambiance qui nous emmènera à
l’intérieur du vaisseau
ennemi afin d’y défaire le redoutable savant fou Cyrus.Mes
premiers
sentiments sont partagés : des difficultés à se
plonger dans
l’aventure, pourtant les descriptions sont assez précises mais
certains
«détails » trop gros pour être
réalistes (mais que vient donc faire une
jungle dans un vaisseau spatial ?) et ce ne sont pas les illustrations
de Geoffrey senior (somme
toute
très bonnes !) qui parviennent à
relever le niveau car les situations sont rapidement
répétitives.
L’aventure est tout de même intéressante. D’une part
l’originalité est
de mise (combat spatial simulé, nombreuses énigmes…) ce
qui n’est pas
pour me déplaire, d’autre part le parcours est varié et
chose rare :
non linéaire.Conséquence de cette variété,
l’aventure est très courte
et les rencontres peu nombreuses, comme en témoigne le nombre
ridicule
de PNJ. En fouillant bien, nous trouvons Cyrus bien sur (dont on sait
très peu de choses soit dit en passant..), le pilote-machine
(dont la
conversation ne dépasse les trois phrases) ainsi que quelques
techniciens ou prisonniers.. c’est pauvre, très pauvre.
Les combats sont relativement nombreux et guère difficiles. Nul
besoin
d’être un virtuose du pistolet laser pour pouvoir s’en sortir,
c’est
assez rare là aussi pour être signalé. Le bestiaire
n’est pas
surprenant pour un SF (à l’exception de certains passages). Il
est à
noter que nous disposons et composons un solide équipement
dès le
départ de la mission : autre bonne idée. Le duel final
contre Cyrus est
classique, sans plus.
La durée de vie de l’ouvrage, nous le voyons, est relativement
limitée.
Mis à part quelques mort-subites, l’ensemble ne devrait pas
freiner un
vieux briscard.La fin en outre est véritablement
bâclée.
En résumé, nous retrouvons une mission classique qui
regroupe une foule
de bonnes idées mais à l’instar des autres DF de sa
branche : mal
exploitées. Avec un peu plus de rigueur je suis certain que Le
Mercenaire de l’espace aurait pu être une référence
dans la matière.Il
devrait tout de même ravir les amateurs du genre, les autres
passeront
peut être leur chemin.
Note : 6,5 (67%)
Difficulté : 6,5
(67%)
Milos
|
notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
-la
première édition de ce livre en vf (octobre 1985) contient en encart une double page
publicitaire sur le magazine Piranha
-le livre contient 8
paragraphes d'une
ligne ( 23, 156, 263, 299, 354, 371, 385
et 399)
-l'illustration de la
couverture française, s'appelle "Do You Run Or Bluff"
(référence 8/18, le
site de Chris
Achilleos) et on peut la retrouver dans le receuil Sirens
(noir) de
l'illustrateur.
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