critique de
Segna :
Ce troisième Défi Fantastique est le premier signé
intégralement Ian
Livingstone. Cette fois, on quitte les forteresses des deux
premiers volumes pour un environnement sylvestre rafraîchissant.
Le scénario est également différent. Il ne s'agit
pas, en effet, d'aller occire quelque tyran, mais de
récupérer les deux parties du marteau de guerre du chef
des nains du village de Pont-de-Pierre. Cet objet est
l'équivalent de la hache de guerre : sans lui, impossible
d'envisager de gagner la guerre contre la tribu naine voisine, habitant
le village de Eau-de-Boue.
D'accord, la traduction des
noms sonne un peu moins bien que leur équivalent anglais, mais
on passera sur ce genre de détails linguistiques. Le marteau a
donc été volé puis égaré dans la
Forêt des Ténèbres. Croisant Gromollet, un nain
mourant chargé de récupérer l'objet sacré,
l'aventurier que le lecteur incarne décide de terminer la
mission confiée au malheureux.
L'aventure commence par une visite au magicien Yaztromo, personnage
habitant une tour en lisère de la forêt et qui deviendra
récurrent dans les livres de Ian Livingstone. Il nous fournit
quantité d'objets magiques pouvant se montrer fort utiles en
diverses occasions, moyennant finances, bien entendu. Ensuite, on
s'engage dans la forêt, endroit sillonné de sentiers qui
s'entrecroisent à de nombreuses reprises, à la recherche
du marteau. Signalons tout de suite un petit détail de jeu :
arrivé au bout de la forêt, si on possède les deuux
parties du marteau, c'est gagné, sinon, on a la
possibilité de recommencer le livre au premier paragraphe, sous
réserve d'un jet de dés réussi. Cela signifie
qu'on peut en pratique repasser chez Yaztromo, refaire le plein
d'objets et repartir explorer la forêt. L'idée est bonne
en soi, mais il eut fallu prévoir le cas d'un aventurier
repassant au même endroit, donc ayant éventuellement occis
les monstres et pillé leurs tanières. Or, rien de tel n'a
été envisagé de la part de l'auteur. Ce renvoi
n'est donc qu'un artifice, puisqu'en pratique, le lecteur recommence de
toute façon au premier paragraphe en cas de destin malheureux.
J'ai donc pris le parti dans cette critique d'ignorer cette
possibilité que je trouve artificielle dans ce livre. Si on en
tient compte, le livre devient franchement une promenade de
santé (ignorez les quatre étoiles mises à la
difficulté du parcours et mettez-en quatre à la
variété) et le scénario peu crédible.
Cependant, je laisse le lecteur seul juge de tenir compte ou pas de
cette possibilité.
L'aventure en elle-même est bien ficelée et les lieux sont
bien décrits. Les créatures sont assez conventionnelles,
mais l'auteur a fait preuve d'originalité pour un certain nombre
de situations. Trouver le marteau du premier coup n'est franchement pas
évident. En effet, les créatures qui peuplent cette
forêt y vivent visiblement en autarcie et bien peu d'entre elles
possèdent des indices sur ce qui a pu advenir du marteau.
Plusieurs tentatives seront donc nécessaires pour
dénicher ce fichu instrument étant donné le nombre
important de chemins différents. Ce livre reste toutefois
très plaisant à lire, l'exploration de la forêt
étant toujours gratifiante, quel que soit le chemin
emprunté. Les lieux regorgent en effet d'artéfacts
intéressants, dont un indispensable pour terminer le livre.
Quelques tentatives permettront également de choisir les objets
les plus intéressants chez Yaztromo au début de
l'aventure. Cet aspect ludique donne à mon avis un charme
indéniable à ce livre. On peut en effet tenter l'aventure
plusieurs fois sans se lasser, jusqu'à la victoire. Par
ailleurs, même en connaissant l'emplacement des objets
indispensables, ce livre offre suffisamment de parcours
différents pour rendre la relecture attrayante.
Challenge du
scénario : 3/4
Stratégie et
réflexion : 4/4
Difficulté du
parcours : 4/4
Variété du
parcours : 3/4
Influence du hasard : 0/4
Note du livre :
18/20
|
critique
d'Aragorn :
Ambiance champêtre pour ce troisième Défis
Fantastique ! Ian Livingstone,
pour
son premier opus, choisit de nous faire visiter la forêt des
ténèbres, lieu majeur de Titan. Ce livre pose les bases
du style de l’auteur, comme l’a fait Jackson
avant lui.
Les règles sont les mêmes que celles du sorcier,
c'est-à-dire très basiques. En revanche, j’ai
trouvé le paragraphe d’introduction tout à fait
excellent. L’histoire est bien introduite et change un peu des deux
précédents DF : ici pas de grand méchant à
éliminer.
Notre mission est de
retrouver les deux parties du Marteau du Roi Gillibran et de la
ramener à son propriétaire, au village nain de
Pont-de-Pierre. Ceci sera par la suite une marque de fabrique de Livingstone (un ou plusieurs
objets
à dénicher), qui se démarque là de Jackson.
On rencontre au départ du livre Yaztromo, qui deviendra un
personnage récurrent chez Livingstone,
qui nous équipe pour le voyage puis on se lance dans la
forêt elle-même.
L’aventure se déroule, vous l’aurez compris, exclusivement en
extérieur, ce qui est une première dans la série.
Le livre est donc moins linéaire que ses
prédécesseurs et nous propose une grande
variété de chemins pour rejoindre Pont-de-Pierre. Mais,
car il y a un mais, on se rend vite compte qu’un seul permet de
dénicher les deux parties du Marteau (ainsi qu’un
troisième objet indispensable). La principale difficulté
de l’ouvrage est donc de trouver cette bonne route, ce qui ne sera pas
forcément évident. Quelques relectures s’imposeront sans
nul doute pour parvenir au tant espéré paragraphe 400.
S’il s‘agit d’un one-true-path, on peut tout de même souligner la
facilité des combats. Il s’agit sans aucun doute d’un des livres
les plus simples de ce point de vue. La plupart des adversaires
rencontrés ne dépassent pas les 5 ou 6 en
Habileté, ce qui fait que le livre peut être
terminé avec des stats assez faibles. Les chances de mourir dans
un affrontement sont donc minimes, malgré le nombre important de
ces derniers. Pour finir avec la difficulté, les morts subites
sont assez rares.
Le périple dans la forêt est assez long et comme il existe
de nombreux chemins subsidiaires, la durée de vie est
très correcte. Le récit est fluide, les
péripéties rencontrées sont assez originales, et
le style est agréable. Les objets achetés chez Yaztromo
pourront à de nombreuses reprises sauver votre peau, pour peu
que vous ayez choisi les bons. Le bestiaire est large, avec, entre
autres des gremlins, des lutins, des vouivres, et même un Balrog!
Cependant, l’ambiance est aux antipodes de ce que laissait
présager la couverture et le résumé. Le ton du
livre n’est pas du tout horrifique mais plutôt féerique,
à l’image du Sorcier de la montagne de feu.
Cela m’a un peu déçu, car ce n’est pas le genre de livre
que j’apprécie particulièrement.
Enfin, le paragraphe final est, à l’image de l’introduction,
très intéressant.
Pour résumer, j’ai trouvé la forêt de la
malédiction plus intéressant que ses deux
prédécesseurs. Si l’on est encore loin des grands chefs
d’œuvre de la série, le livre est divertissant et se laisse lire
agréablement. La difficulté n’est, de plus, pas
liée au hasard, ce que j’apprécie particulièrement.
Note : 74 %
Difficulté : 79 %
|
critique par
Hugues :
Premier bon point : ce troisième "Défi Fantastique" n'est
pas un "Dungeon" classique comme les deux premiers volumes de la
série (entrer dans la pièce/tuer le monstre/prendre le
trésor/sortir vivant), mais une noble quête, car il faut
rendre leur marteau de guerre aux nains de Pont-de-Pierre pour qu'ils
se défendent contre les Trolls. Et c'est un guerrier Nain
mourant qui vous le demande dans un dernier souffle... minute
d'émotion...
Deuxième bon point :
la Forêt des Ténèbres et Yaztromo font leur
apparition, on les retrouvera dans d'autres ouvrages de Ian Livingston, qui
crée ainsi
un univers cohérent de livres en livres (La Forêt de la
Malédiction est directement lié au Temple
de la Terreur qui est sa suite, et à la
Sorcière des Neiges qui se déroule juste avant
chronologiquement, dans l'idéal il faut lire les trois).
Troisième bon point : parvenu chez Yaztromo, on fait une
provision d'objets magiques, on ne compte donc pas que sur notre talent
de bretteur, c'est bien de se sentir un peu sorcier.
Quatrième bon point, Yaztromo nous apprend une mauvaise nouvelle
: le marteau est en deux parties, ça se complique pour le
retrouver mais c'est un plus pour l'aventure et le jeu.
Cinquième bon point : l'ambiance ! Les descritions sont
soignées, on a vraiment l'impression de cheminer dans une
forêt obscure, menaçante... il y a la possibilité
de sortir un peu vers les collines, il y a des clairières, des
ruines, des habitations isolées, une rivière, des
habitants variés et plus ou moins amicaux (voir pas du tout...).
Les dessins sont sympas, et on ne s'ennuie pas un instant à la
lecture.
Sixième bon point : il y a des quêtes optionnelles dans
des souterrains gérés par un Balrog, et dans des mines,
on a donc deux "Dungeons" en plus de l'exploration de la forêt en
elle-même.
Septième bon point : si vous arrivez à Pont-de-Pierre
sans les deux parties du marteau, vous revenez à la tour de
Yaztromo et vous repartez à l'aventure, on ne referme le livre
que mort ou vainqueur !
Les points négatifs ? Non, je n'en vois pas. Mis à part
que Ian Livingston n'offre
qu'un
chemin possible pour finir le livre, comme d'habitude, mais c'est
compensé par les multiples possibilités d'exploration qui
garantissent une belle durée de vie à ce LDVELH. Il fait
partie de mon Top 3 avec Le Labyrinthe de la Mort
et le Manoir de l'Enfer.
Intérêt : 9/10
Difficulté 7/10 (les combats ne sont pas trop dangereux)
|
critique de
Jeveutout :
une excellente histoire, logique et efficace, et agréablement
illustrée.Ce livre est parmis mes 5 défis fantastiques
préférés, peut être parce que c'est l'un des
premiers que j'ai lu, mais aussi parce que je me souviens
qu'à l'époque, de tous mes amis, j'étais le seul
à l'avoir fini sans tricher ... La difficulté est
fidèle aux livres de Ian
Livingstone : un seul chemin possible, et plusieurs objets
indispensable à trouver (= grande difficulté). Par
contre, une fois que vous connaissez le bon chemin, il n'y a plus de
challenge (reste le plaisir de lire une bonne histoire ). |
|
critique de
Sombrecoeur :
Cette fois-ci, on passe
à la première œuvre de Ian
Livingstone, l'autre co-fondateur de la série
Livre Dont Vous Êtes le Héros. Personnellement, pour son
premier écrit solo dans ce registre de livre, je trouve qu'il
s'en est nettement mieux sorti que son confrère Steve Jackson. Certes, son
aventure
est plus
conventionnelle (j'entends par-là qu'il n'y a pas d'utilisation
de la magie et qu'il n'y a pas de stratégie pour tuer le boss
final) mais je la trouve quand même plus palpitant au moins,
l'objectif de la mission est un peu plus originale que celle des deux
premiers livres.
Déjà,
au niveau de l'ambiance
champêtre très bien décrite, on s'y croirait! On
sent que cette forêt, qui porte bien son nom, recèle
beaucoup de pièges et de créatures diaboliques.
D'ailleurs, il faudra s'attendre à pas mal de combat. C'est
déjà deux bonnes choses. Ce qui est aussi bien, c'est que
l'aventure est loin d'être linéaire, et même s'il y
a un chemin bien précis pour trouver le manche et la tête
du marteau qui est l'objet de votre quête, vous recommenceriez
volontiers une deuxième ce livre, juste pour emprunter d'autres
chemins que vous n'avez pas pu visiter en ayant en tête, bien
sûr, l'idée de ne pas réussir l'aventure, puisqu'un
seul bon chemin peut y mener. Les illustrations ne sont pas très
belles mais, contrairement à la Citadelle
du Chaos, elles
contribuent grandement à l'atmosphère
générale du bouquin. Pour les bons moments, j'ai bien
aimé visiter la petite crypte où l'on peut trouver une
partie de l'objet recherchée, ainsi que la rencontre et la toute
première apparition de Yaztromo. Sinon, les passages avec
l'homme-poisson et le tronc d'arbres dans lequel se trouvent les clones
ne sont pas mal du tout! À noter que dans ce livre, il y a un
évènement inédit qui permet, si nous n'avons pas
retrouvé tous les objets nécessaires à la
réussite de la mission, de pouvoir retourner, si on
réchappe à un traquenard, au paragraphe 1.
Honnêtement, ça ne m'a pas déranger, j'ai
trouvé ça plutôt logique (enfin, juste le fait de
revenir au début de la Forêt de la Malédiction, pas
d'acheter à nouveau des articles de magie à Yaztromo)
En résumé, un bon livre et une bonne entrée en
matière pour Ian
Livingstone qui applique directement ses
règles: un seul chemin pour parvenir à la fin, de bonnes
scènes et beaucoup de combats, dont certains adversaires
pourront vous donner du fil à retordre, ce qui n'est pas trop le
cas dans ce livre dont la difficulté des combats est encore
assez bien dosée. Sinon, il y a une bonne ambiance, c'est bien
écrit et quelques bons passages viennent pimenter l'histoire.
Mais attention, il faudra plusieurs essais pour trouver le seul et
unique bon chemin qui vous permettra de trouver le manche et la
tête du marteau!
Ma note: 82%
Difficulté: 85%
|
critique de
Milos :
troisième volume
des défis fantastiques, la foret de la malédiction est
signé de la plume de Ian
Livingstone et marque le début
d'une longue saga classique.classique car l'auteur a
pour habitude d'introduire l'aventurier dans une intrigue bien
construite et au terme de laquelle n'existe qu'un seul chemin menant
à la victoire.l'aventurier en question
aura cette fois pour mission d'accomplir les dernières
volontés d'un nain mourant, à savoir retrouver le marteau
de son chef de guerre afin de partir en lutte contre les troll.la
quête se
déroule dans la Foret des Ténèbres et aux
alentours (tour de Yaztromo et pont de pierre).
les
décors
forestiers sont très bien décrits et les illustrations de
Malcom Barter
aident à se mettre dans l'ambiance qui reste incontestablement
le point fort de l'ouvrage.le seul bémol est
donc ce chemin unique qui mène à la victoire
supprimant ainsi beaucoup de pistes et diminuant
légèrement l'intérêt du jeu. heureusement on
a la possibilité d'acheter des objets magiques qui nous aident
à lutter contre les vermines infestant les bois.les personnages
secondaires sont nombreux : la rencontre avec Gromollet (qui nous
confie la quête), Yaztromo (puissant magicien, personnage
récurant de la série), le bras de fer contre Quin et
Gillibran, seigneur de guerre des nains.les combats sont
très nombreux et relativement faciles; le bestiaire est
extrêmement varié allant des voleurs aux puissants
démons, en passant par les classiques orques, gobelins et autres
géants.la difficulté est
donc bien gérée et les rencontres difficiles peuvent
être évitées, attention tout de même à
dresser une carte pour ne pas s'égarer.en résumé
nous retrouvons une oeuvre classique de l'auteur qui nous offre une
bonne ambiance et de bonnes idées mais qui souffre du
problème du chemin unique, dommage.
note
: 8
difficulté
: 7
|
critique de Mad
Dog :
Avec la Forêt de la Malédiction, on trouve un Ian Livingstone qui dès
ses
débuts, posait déjà le principe de ses bouquins :
la structure est exactement la même, mais c'est le fond qui va
changer.
Ceci dit, contrairement à ce qu'on peut dire, je trouve que "La
Forêt de la Malédiction" est une bonne traduction du titre
"Forest of Doom." La couverture entame définitivement le
principe qui va souvent présider aux couvertures des DF : "Une
couv = Un monstre." Ici, on a un changeforme, plutôt bien foutu,
par ailleurs.
Bon,
les pages intérieures sur les règles du jeu n'ont pas
vraiment changées depuis "Le Sorcier de la
Montagne de feu", par contre, on rentre avec 4 Pages de Background!
La classe. Pour une fois, d'ailleurs, l'histoire ne commence pas au
début du labyrinthe, mais ce qui est considéré
comme du background se prolonge et vous laisse une part de choix avec
l'achat des différents objets chez Yaztromo, avec une part de
choix : si vous voulez être suicidaire et attaquer Yaztromo, vous
êtes changés en grenouille. Ceci dit, ces
différents objets sont utiles, mais ils rappellent un peu les
différents choix de sorts au début de La Citadelle du chaos : un moyen de
s'éviter des emmerdes que
l'on pourra réutiliser pour plus tard. Et puis, pour une fois,
on est pas dans un KTS, et l'histoire du fameux marteau à
trouver est intéressante. (Niveau genre, le FTMO (Find The
Magical Object!)
Une fois passé cet agréable passage, on se retrouve
soudainement devant l'écriture de Ian
Livingstone, dans ce qu'elle a de plus gavante : Malgré un
certain style, on se retrouve dans un labyrinthe aux choix des plus
lourds et limités. On a l'impression que dans la façon
d'écrire des choix; rien n'a changé depuis le
précédant opus, et d'être dans un livre
nommé "Le Sorcier de la Montagne feuillue." :
-> Impossible de revenir en arrière lorsqu'on a une
bifurcation. (Pourquoi? Parce que!) Et donc, c'est un One True Path
plus qu'un labyrinthe.
-> Des choix ultra réduit lors des rencontres :
*Ne pas s'en occuper et continuer son chemin vers le
nord.
*Attaquer
*Parler (En option, si Ian est gentil!)
-> Impression d'une succession de péripéties plus que
d'un ensemble correct : Clairière - Monstre - Tresor.
-> Et surtout, ce qui m'énerve le plus, c'est cette
écriture en "Pile Ou Face", bien parodié par cette
sentence trouvée sur un forum. "Gauche ou Droite? Droite! Perdu,
fallait prendre Gauche! Recommence."
C'est presque ça, mais en plus élaboré: Est ou
Ouest? Aider un gars ou le tuer? Taper sur un gobelin ou ne pas taper
sur le gobelin? A chaque fois, il y a un choix qui est bon à
faire et un choix qui n'est pas bon, mais il n'y absolument aucun
indice qui nous permette de juger si ce qu'on va faire est bien pour
nous ou mal.
C'est pour ça que j'ai limite tendance à
préférer La Citadelle du chaos
(malgré ses nombreux défauts... et
sa couverture) : au moins quand on fait une grosse connerie, on sait
pourquoi on l'a fait! (Mal dosé un sort ou mal soudoyé un
garde, pas réussi à trouver un objet auparavant) Ici, il
n'y a aucune garantie que ce qu'on va faire est intelligent ou non et
aucune leçon à recevoir. (Au début du livre, si on
tape sur Yaztromo, on meurt. Au milieu du livre, se trouve un sorcier
qui lui ressemble, mais au contraire, il FAUT lui taper dessus pour
réussir.) Ceci dit, heureusement, il n'y a quasiment AUCUNE mort
subite.(3 et il faut les avoir cherchée!)
Le pire, c'est lorsque j'ai l'impression que Livingstone
réintégre
des épreuves du "Sorcier de la Montagne de
feu" mais en inversant leurs effets. Dans le SMF,
y avait une chaise, et elle faisait gagner des points de vie si on
s'asseyant dessus? Dans La FM, la chaise en question mordra les fesses
des gens... hi hi hi! Dans le SMF, faut aider
les types enchainé? Dans la FM, ils vous taperont dessus ou vous
piquerons votre argent.
D'ailleurs, grande originalité, la forêt est
traversée par une rivière, comme la forteresse de Zagor.
Bon, ceci dit, une fois le style lourd passé, la Forêt de
la Malédiction se lit plutôt agréablement : les
rencontre sont très forestières, l'ambiance est
agréable, et c'est plutôt cohérent. Non, parce
qu'autant je me demandais ce que pouvais bien faire des marchands, des
personnages gentils et des monstres divers dans le souterrain d'un
sorcier, autant dans une forêt c'est largement justifié.
Et le background est plutôt réussi : si l'on prend un
chemin, on croise un sanglier qui nous fonce dessus, si l'on prend une
autre route, on croise le chasseur qui le cherche. Les illustrations
donnent un coup de pèche au tout, et certaines
péripéties se suivent agréablement (l'antre des
clones champignons, la crypte dans une souche, la rencontre avec un
Troll géant, etc...) Pareil, on trouve quelques passages
légèrement comiques : (un farfadet change votre
épée en carotte, par exemple.)
Enfin, on notera la possibilité de reprendre la forêt au
début si l'on a pas trouvé les deux parties du marteau,
un choix qui m'a permis de terminer le livre du premier coup en suivant
deux parcours différents. (J'avais trouvé la 2eme partie,
je suis revenu en arrière, j'ai retrouvé la 1ere partie,
et j'ai évité tout les combats!!) Pareil, il n'y a pas
"vraiment" de boss final. Juste des bandits qui vont vous carotter des
objets, ce qui envisage que le livre est fait pour être
recommencé avec les mêmes caractéristique et des
objets trouvés dans la forêt.
On a donc, dès le départ de la collection des DF, deux
grands horizons. Une personne comme Steve
Jackson va choisir de garder le même genre d'histoire mais de
la raconter différemment (avant de tout changer de font en
comble) alors que Ian
Livingstone
va changer le fond, mais continuer à raconter des histoires sous
la même forme.
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critique de
François22 :
Apres 2 quêtes classiques dans les premiers DF, voici une mission
originale : retrouver un marteau. Bon dis comme ça c’est
pas emballant, mais l’endroit où il faut le chercher lui
l’est : la foret des ténèbres.
J’ai bien aimé ce
livre, il y a beaucoup de situation intéressantes, de rencontre
avec des personnages et lieu charismatiques et qui deviendrons
récurent comme Yastromo. La difficulté n’est pas
très élevé niveau combat et piège mais il
ne sera quand même pas si simple de retrouver les 2 morceaux du
marteau des les premières tentatives. Qu’importe car on
éprouve toujours un grand plaisir à
pénétrer dans cette sinistre forêt. Une aventure
qui peut convenir à la fois aux débutants et aux
aventuriers chevronnés.
Points positifs
-Une ambiance bien rendu
-Les rencontres de Grosmollets, Yastromo….
-Le passage de la champignonnière et de l’antre des Gremlins.
Point négatif
-nombreux choix de direction sans indication.
Note : 7,5/10
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