titre : Les
Mercenaires du
levant |
auteur
: Paul Mason et Steve Williams
(voir errata) |
titre
original : The Crimson tide
traducteur
: Mona de Pracontal |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 698
Défis Fantastiques n 47
pour
la vo :
(puffin book / fighting fantasy n 47 ) |
illustrateur
couverture : Alan
Craddock
illustrateur
intérieur :
Terry Oakes (vf 10 /
30 vo)
-par rapport à la v.o., il nous manque les illustrations
suivantes : 19, 33, 64, 83, 97, 111,
129, 146, 158, 166, 176, 225, 231, 272, 290, 306, 344, 356, 373, 381
|
code
barre :
1er
édition avec logo :
9782070568734
2em
édition sans logo :
9782070507023
isbn
:
1er
édition avec logo :
2 07 056873 3
2em
édition sans logo :
2 07 050702 5 |
régles
du jeu : oui
rajout de régles concernant la férocité et l'age |
nombre
de sections : 400
|
cote
(1er
édition avec logo) :
-vendu 1,99 € le 09/03/06
sur Ebay |
cote (2em
édition sans logo) :
-vendu 12 € le 03/01/08 sur Ebay
-vendu 1,99 €
le 11/05/06
sur Ebay
-vendu 1,99 € le 15/03/06
sur Ebay
-vendu 2,85 € le 05/01/05 sur Priceminister |
errata
:
-ce livre a été écrit par Paul Mason et Steve
Williams. Mais le
nom de Steve Williams a
été oublié dans la vf....
|
errata
:
-Meyor et Feyor sont présentés comme les neveux de
Dezunvial, alors qu'ils sont ses fils ;(voir aussi l'errata sur le
même sujet pour L' Ancienne
prophétie)
- le ver des boue, au 288 n'a
pas H 12 mais H6, l'erreur est dans la vo et la vf. le héros
lors de l'affrontement étant enfant, son H ne peut
dépasser 6. (cette erreur est due à l'incompétence
de Marc Gascoigne)
par Meneldur
|
|
résumé
:
La guerre civile ravage les îles du levant ! De
sanguinaires mercenaires sément la terreur et pillent votre
village. Votre père est tué en tentant de leur
résister. Un tel crime ne doit pas rester impuni ! Vous en
appelez au juge de Yenchu, mais celui-ci refuse de vous venir en aide.
Décidé à vous venger par vos propres moyens, vous
partez alors pour le monastère de Baô-Tchou où les
moines enseignent les arts martiaux. Initié aux meilleures
techniques de combat, vous allez affronter des créatures
magiques et des samouraïs habiles à manier le sabre. Seul
contre tous, vous menez une lutte sans merci pour faire triompher la
justice.
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure.
Vous seul déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre.
Alors bonne chance...
|
et sur les
autres sites ?
-solution de Bradypus sur son
site
|
critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Voici une nouvelle critique, et après la perle qu’était L'Arpenteur de la lune, nous avons le droit,
ici, à un livre à l’intérêt largement
au-dessous. Je le dis ouvertement: je n’ai pas accroché aux
Mercenaires du Levant. Autant j’avais bien aimé la lecture,
digne d’un vrai roman, de L'
Ancienne prophétie du même auteur, autant cette
lecture-ci m’a beaucoup déplu. Déjà, ça se
ressent par l’épaisseur du livre et par les paragraphes
plutôt courts.
L’ambiance et la
description étaient les points forts de Mason, mais là, je n’ai
trouvé aucun des deux, au point même de me dire que je
n’étais pas entrain de lire du Paul
Mason, tant les deux livres sont différents.
Néanmoins, je vais quand même vous dire ce que j’ai retenu
de bien. Tout d’abord l’histoire est bonne, l’idée de la
vengeance d’un pré-adolescent est originale, et rien que pour
ça, le livre a le mérite d’être lu au moins une
fois. La quête de la vengeance est un sentiment que j’aime bien
avoir au travers d’un livre ou d’un film. Pour donner suite à ce
que je viens de dire par rapport au pré-adolescent que nous
incarnons dans le livre, l’idée de ses caractéristiques
et ses compétences qui se développent au fil des
années est aussi une bonne trouvaille. Dans la série
Défis Fantastiques, c’est plutôt quelque chose
d‘inédit. Les illustrations du livre sont de la même
lignée que celles de L'
Ancienne prophétie (normal, c’est le même dessinateur)
c’est-à-dire de bonnes factures, à défaut
d’être exceptionnelles. Pour terminer avec les points positifs,
les nombreux clins d’oeils de son précédent tome sont
très bien venues, car on y rencontre plusieurs personnages vus
dans L'Ancienne prophétie, dont
Merzai, le Gros Roi Pouh-Tha et surtout, le Roi Meyor, héros que
l’on incarne dans L'
Ancienne prophétie. Voilà, j’en ai fini avec les
points positifs, passons à ce que j’ai le moins aimé. En
premier lieu, je citerai le manque flagrant d’ambiance, c’est surtout
dus au style écrit minime (très peu de description
entraînant des paragraphes courts) et au manque
d’événements. En effet, les régions que l’on
traverse sont censées être en pleine rébellion,
mais en aucun moment on ne ressent ça, et c’est bien dommage. Du
coup, ça perd de la crédibilité. Côté
combats, c’est aussi le vide total. Certes, le (très) jeune
homme que nous incarnons n’est pas trop fait pour se battre, mais tout
de même. Comme je l’ai dit, toute la population est en
révolte, et en ces temps troubles, les bagarres sont
légions, mais là, rien.. Je déplore
également le manque d’événements
intéressants et encore moins marquants, ce qui est plutôt
rare dans un livre dont vous êtes le héros, je crois que
ce n’est même encore jamais arrivé. Mais là
où le bat blesse, et Mason
ne
s’est pas amélioré depuis L'Ancienne
prophétie, c’est l’immense difficulté du livre. Il
faut suivre un chemin bien précis, être présent au
bon moment pour récolter le mot-clé essentiel pour
accéder au paragraphe de fin. En plus, le livre est loin
d’être linéaire, ce qui entraîne beaucoup de
possibilités de chemins. En plus, il n’y a aucune logique
flagrante quand au bon chemin à prendre, soit c’est du pur au
hasard, soit c’est de la chance. C’est bien dommage, ça casse le
rythme au livre.
En résumé, un livre très moyen qui aurait pu
être meilleur si Paul Mason
n’avait pas fait les mêmes erreurs que par le passé. Il
est très bon quant il s’agit de raconter une histoire, mais
dès qu’il faut mettre des règles, c’est tout autre chose.
Du coup, son excellent récit perd de son intérêt
à cause de son one-path-true ultime. En plus de ça, le
livre souffre d’un manque évident d’ambiance et de
rebondissement en tout genre. Mason
devrait mettre les livres dont vous êtes le héros de
côté et s’orienter plutôt vers les romans.
Ma note: 67%
Difficulté: 96%
par Sombrecoeur
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critique
de Meneldur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
« Vous vivez dans un univers d'eau et de boue. » J'ai
dû lire cette phrase des vingtaines de fois, et pourtant, je ne
m'en lasse toujours pas, tant les Mercenaires du levant est un livre
riche et passionnant. On y incarne un jeune adolescent de treize ans
qui vit dans un petit village des Îles du Levant. Un beau jour,
des mercenaires pillent votre village, tuent votre père et
enlèvent votre mère. Vous jurez à votre
père mourant qu'il sera vengé, et vous voilà parti
à la tête d'une petite bande d'enfants. Vous commencez
donc en tant que gosse, et cela se ressent dans vos statistiques :
votre Habileté n'est égale qu'à 1d6 et votre
Endurance à 2d6.
Mais votre quête
sera amenée à durer, et au fur et à mesure que
vous grandirez, vous gagnerez en Habileté et en Endurance. Un
total additionnel, la Férocité, s'ajoute aux habituels :
en gros, il détermine votre soif de sang.
Le scénario est original, du moins pour un LDVH ; car comme Mason l'a dit lui-même, il
s'est
clairement inspiré des films de sword&sorcery à la
Conan, où les parents du héros sont tués au
début, après quoi celui-ci entreprend une longue
quête initiatique afin de tuer à son tour les meurtriers
de papa et maman. Le livre est rythmé par un grand nombre de
situations marquantes, l'ambiance orientale mystique des Îles du
Levant est fascinante, et la variété des choix est
impressionnante. Le lecteur de l'Ancienne Prophétie
appréciera les références à ce livre : on
retrouve en effet, outre le même cadre, pas mal de personnages,
dont Meyor lui-même.
Le principal inconvénient du bouquin est clairement son
côté one-true-path, qu'il faut cependant nuancer. Il n'y
certes qu'une seule façon de venger papa et de sauver maman,
mais un grand nombre de fins alternatives ne sont pas à
proprement parler néfastes : on peut devenir marin, marchand ou
moine, par exemple. Au passage, une mention spéciale au
paragraphe 72, qui me colle encore des frissons à chaque fois
que je le lis. Mais la complexité du livre est accrue par le
système de mots de passe, qu'il faut recueillir dans un ordre
bien précis de façon à ce qu'il forment une phrase
qui nous permet d'atteindre la meilleure des fins. Le problème
est que la traductrice ne l'a pas compris, si bien que le livre est
techniquement impossible à finir dans sa version
française.
Mais même après être mort à plusieurs
reprises, le livre nous offre tellement de chemins différents
qu'on le relit sans bouder son plaisir. Évidemment, les amateurs
de combats seront déçus, mais pour peu qu'on aime les
livres au scénario plus fouillé que « va tuer le
sorcier au fond du donjon », ce livre est clairement un must
read. Pour moi, il s'agit là d'un des meilleurs LDVH.
Note : 93%
Difficulté : 95%
par Meneldur
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