titre :
La Tour de
la destruction |
auteur
: Keith Martin |
titre
original : Tower of destruction
traducteur
: Mona de Pracontal |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 682
Défis Fantastiques n 45
pour
la vo :
(puffin book / fighting fantasy n 46 ) |
illustrateur
couverture : Terry
Oakes
illustrateur
intérieur :
Pete Knifton (vf 13 / 31 vo)
-par rapport à la v.o., il nous manque les illustrations
suivantes : une illustration couleur au dos de la couverture, 13, 40, 66,
92, 105, 140, 158, 184, 197,
237,
264, 278, 306, 334, 348, 361,
388
|
code
barre :
édition de 1992-1995
:
9782070567881
édition de 1997 :
9782070509331
isbn
:
édition de 1992-1995
:
2 07 056788 5
édition de 1997 :
2 07 050933 8 |
régles
du jeu : oui
rajout de régles concernant l'honneur, le temps
écoulé et les créatures |
nombre
de sections : 400
|
cote
(édition de 1992-1995)
:
-vendu 3 € le 9/10/13 sur Ebay
-vendu 3,42 € le 22/06/08
sur
Ebay
-vendu 9,99
€ le 06/04/06
sur Ebay
-vendu 6 € le 20/03/06
sur Ebay
-vendu 1,99 € le 15/03/06
sur Ebay
-vendu 12 € le 07/03/06
sur Ebay |
cote
(édition de 1997) :
-vendu 3 € le 12/11/13 sur Ebay
-vendu 3 € le 27/10/13
sur Ebay
-vendu 2,30 € le 06/02/05 sur Priceminister |
|
résumé
:
Alors que vous menez une expédition, le calme
glacé de l'hivers qui règne sur les régions
polaires que vous habitez est troublé par un
phénomène terrifiant. D'où vient-il, ce
déluge de feu qui s'abat sur votre village, détruisant
tout sur son passage ? Qui commande à ces forces surnaturelles?
Comment les arrêter ? celui qui doit répondre à ces
questions, c'est VOUS. Et vous apprendrez ainsi que la sphère de
feu dissimule un danger plus grand encore _ un danger qui menace tout
Allansia !
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure.
Vous seul déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre.
Alors bonne chance...
|
critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Nous arrivons au 45ème livre dont vous êtes le
héros, et il faut avouer que depuis quelques temps, nous avons
à faire à des livres de bonnes qualités. Est-ce
que l’on va continuer sur cette lancée? Et bien oui et non. Keith Martin, à qui l’on
doit les
excellents « Vampire du château noir
» et « Le
Sceptre noir » est aux commandes du livre qui est sujet
à la présente critique. Même si « La Tour de
la Destruction » est un bon livre, il reste bien en dessous de ce
que peut faire Martin. Certes,
il est
mieux que Le
Voleur d'âmes, mais il reste néanmoins moins bien que
les deux autres livres susmentionnés.
Mais le mieux est de
voir pourquoi à travers ma critique. Je vais commencer par les
points positifs. Tout d’abord, l’histoire. Dans sa première
partie, l’histoire est assez originale car notre premier but est de
poursuivre une tour volante, responsable de la destruction du village
du héros, et de la mettre hors d’état de nuire. J’entends
par original que ce n’est pas une mission très courante dans les
Défis Fantastiques et même dans les livres dont vous
êtes le héros en général. Par la suite, lors
de la seconde partie, la tournure devient un peu plus banale vu que
nous devons tuer le méchant sorcier responsable de tous ces
carnages. Mais on ne va pas blâmer Martin,
car il a su imaginer un boss aussi charismatique que terrifiant, et un
combat final palpitant. Concernant l’aventure en elle-même, la
première partie (juste avant d’entrer dans la tour de la
destruction pour la première fois) reste pour moi la meilleure.
L’ambiance polaire est très bien retranscrite, et quelques
rencontres intéressantes viennent pimenter ce début
d’aventure. (l’ermite et le démon de fumée dans la
cabine, la rencontre avec les barbares et celle avec les Fantômes
de Glace). Dans la seconde partie, à l’intérieur de la
tour, mon passage favori est le combat contre l’Orque Humain Super
Champion, ennemi féroce et bien imaginé. Pour terminer,
ce que j’ai bien apprécié dans la troisième
partie, c’est-à-dire la Citadelle de Glace, c’est le passage
où le héros découvre un cimetière elfique
complètement dévasté. Ce paragraphe est vraiment
très bien écrit, à la fois poétique et
surnaturel. Même si cet œuvre n’est pas la meilleure de Keith Martin, celui-ci
décrit
toujours les scènes avec autant de talent. C’est un auteur dont
j’apprécie sa façon d’écrire et de narrer les
histoires. En parlant d’histoire, celle de ces pauvres elfes
massacrés est assez triste, autre bonne idée de l’auteur.
On imagine facilement la tristesse, et la haine, que peut ressentir le
héros dans ces moments-là. Cependant, je dirai qu’il
manque quand même pas mal de moments intéressants pour
tenir en haleine le lecteur, car si l’on met les (très) nombreux
combats de côtés, il ne reste plus grand-chose pour donner
de rebondissement à cette aventure. Et l’aventure est longue,
croyez-moi! Du côté de la difficulté, Keith Martin a su bien la
gérer.
Bien évidemment, il y a des objets à trouver, mais
ceux-ci ne sont pas essentiels pour la réussite de la mission,
même si les avoir serait un avantage. D’un côté,
heureusement, car les énigmes à résoudre pour
obtenir lesdits objets, ne sont pas toujours évident à
trouver. Je dirai que la grosse difficulté du livre
réside dans les nombreux combats, dont la plupart des
habiletés des créatures sont de 8, 9 et 10. Malgré
tout ce que j’ai dit de bien pour l’aventure, je trouve quand
même que celle-ci s’essouffle lors de la partie dans la Citadelle
de Glace. Cette partie se résume à fouiller des
habitants, et ça devient vite lassant. On ne parvient plus
à trouver cette bonne ambiance polaire et prenante de la
première partie, et c’est bien dommage. Concernant les PNJ que
l’on croise, hormis le boss de fin et l‘Orque Humain, aucun n’est
vraiment digne d’intérêt. Au niveau des illustrations,
rien à redire, celles-ci sont belles, dommage qu’elle ne rajoute
rien de plus à l’atmosphère du livre. Je déplore
aussi le manque de moments intéressants et de scènes
mémorables, surtout venant de la part de l‘un de mes auteurs
préférés de livres dont vous êtes le
héros.
En résumé, un bon bouquin bien écrit et
possédant un bon scénario, mais qui manque quelques
rebondissements (à part les combats) et quelques PNJ’s.
L’ambiance de la première partie est bien rendue, un peu moins
faire la fin, et la difficulté est bien gérée.
Malheureusement, peu de scènes retiendront votre attention.
Toutefois, contrairement à beaucoup de Défis
Fantastiques, la Tour de la Destruction nous propose un boss de fin
charismatique et une jolie bataille finale.
Ma note. 78%
Difficulté: 75%
par Sombrecoeur
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notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
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