titre : Les Mondes
de l'Aleph |
auteur
: Peter Darvill-Evans |
titre
original : Spectral stalkers
traducteur
: Yannick Surcouf |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 699
Défis Fantastiques n 48
pour
la vo :
(puffin book / fighting fantasy n 45) |
illustrateur
couverture :
édition de 1993 : Ian Miller
édition de 1996 : Daniel
Moignot
illustrateur
intérieur :
Tony Hough (vf 10 /
30 vo)
-par rapport à la v.o. il nous manque les illustrations
suivantes : un plan de labyrinthe juste avant l'intro, 6, 21, 36, 51, 115, 126, 135,
156, 171, 245, 276, 291, 306,
321, 336 ,351, 376, 386, 396
-il manque une illustration de labyrinthe (demi-page) au 168
|
code
barre :
édition de 1993 :
9782070579631
édition de 1996-1997
:
9782070507030
isbn
:
édition de 1993 :
2 07 057963 8
édition de 1996-1997
:
2 07 050703 3 |
régles
du jeu : oui
rajout d'une régle concernant la détection |
nombre
de sections : 400
|
cote
(édition de 1993) :
-vendu 2,99 €
le 24/12/13 sur Ebay
-vendu 2,50 € le 13/12/13
sur Ebay
-vendu 1,50 €
le 30/01/08 sur Ebay
-vendu 1,99 € le 16/04/06 sur Ebay
-vendu 1,99 €
le 09/03/06 sur Ebay |
cote
(édition de 1996-1997)
:
-vendu 3,10 € le 13/01/08 sur Ebay
|
errata
:
-la v.o. est parue en 1991 et non pas en 1992 comme l'indique la vf.
-l'illustration du paragraphe 8
dans la v.f. est en fait l'illustration du paragraphe 366 dans la v.o.
|
|
résumé
:
L'Aleph, ce globe mystérieux provenant d'une autre dimension,
posséde le fabuleux pouvoir de
commander à toutes les forces de l'univers. Et c'est à
vous que l'on a confié l'impossible mission d'en assurer la
protection et d'empêcher des êtres maléfiques de
s'en emparer ! Grâce à vos pouvoirs magiques, vous voyagez
librement à travers le temps et l'espace.
Mais vous devenez un homme traqué lorsque les spectres chasseurs
se lancent à votre poursuite.Parviendrez-vous à semer ces
créatures de cauchemar qui détectent dans l'espace la
moindre trace de votre énergie psychique ?
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure.
Vous seul déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et des
créatures à combattre.
Alors bonne chance...
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critique
d'Aragorn :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
J'ai acquis ce livre récemment et je l'ai terminé
après trois tentatives. Mon avis est très partagé
car le livre lui-même est assez difficile à évaluer
tellement il est particulier. Le scénario est très
original, on ne peut rien reprocher de ce côté-là,
mais je pense que la limite des 400 paragraphes a été
fatale à Darvill-Evans.
Les mondes explorés
sont intéressants pour la plupart car très
diversifiés (Kull dans le futur, Science Fiction, Fantasy
classique) mais manquent cruellement d'approfondissement, un peu
à l'image du Marais Aux Scorpions. On
y reste bien peu de temps et les paragraphes sont un peu trop concis.
Parmi les autres idées sympas, les Spectres Chasseurs, ces
créatures qui nous traquent sans répit et nous attaquent
dès qu'on lambine un peu. Mais ils sont malheureusement
sous-exploités et intervienent fort rarement.
Du côté des points négatifs, le fait que toute
l'aventure dépende des dés plutôt que des choix du
joueur. Les mondes visités sont déterminés au
hasard (cela a néamnoins l'avantage de rendre chaque partie
différente), ce qui fait que l'on peut passer à
côté d'objets intéressants. La présence d'un
boss final m'a aussi déplue car le-dit boss est très peu
charismatique, n'influe pas beaucoup sur l'histoire, et le combat final
est archi-nul, tout comme le paragraphe 400.
Bref, une impression mitigée. Le livre ne manque pas de
défauts mais son originalité suffit à le placer
dans la moyenne, et même un peu au dessus selon moi.
par Aragorn
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critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Peter Darvill-Evans,
que
nous n’avions plus vu depuis La
Nuit des mutants, est de retour pour ce 48ème livre de la
série Défis Fantastiques intitulé « Les
Mondes de l’Aleph ». Disons le tout de suite, ce livre ne casse
pas des briques, il doit même être l’un des moins bons de
la série. Certes, je le conçois, l’histoire (du moins sa
structure) est originale, de même que le fait de pouvoir visiter
plusieurs mondes différents. Néanmoins, les trois quarts
de ces mondes ne recèlent rien d’intéressant, autant du
côté des rebondissements que des rencontres.
Ah, si, il y a quand
même un moment bien trouvé c’est quand on se retrouve
parachuté dans le Royaume de Khul 400 après. L’auberge
que nous visitons nous réservera bien des surprises et ce
passage peut presque paraître un peu glauque (vous comprendrez
lorsque vous lirez ledit passage). Le style écrit est
plutôt correct, même si je trouve que, parfois, ça
manque quand même de descriptions par rapport aux lieux que nous
visitons. Bon, d’accord, chaque endroit visité possède
ses peuplades et ses dangers, mais ça reste tout de même
bien limité. Tiens, un fait intéressant qui me revient
à l’esprit: tout au long de l’histoire, le héros est
poursuivi par des genres de spectres qui veulent
récupérer l’Aleph. Bonne idée mais mal
exploitée. Pour terminer les points positifs, j’ajouterai que
les illustrations sont de bonnes qualités. Passons aux points
faibles qui sont nettement plus légions. Pour commencer, mais
ça je l’ai déjà dit en début de critique,
l’histoire en elle-même, bien qu’originale, est monotone, venant
du fait qu’il n’y a aucun vrai rebondissement et aucun moment digne
d‘intérêt (excepté celui mentionné plus
haut). Ensuite, pour les accros de combats, sachez que ceux-ci se
comptent sur les doigts d’une main. On aime ou on aime pas. Moi je
l’avoue, j’aime bien quant il y a plusieurs combats à mener. Je
continue avec l’ambiance du livre qui compte vraiment beaucoup pour moi
pour l’appréciation d’un livre. Mais là, je n’ai ressenti
aucune ambiance qui émanait du livre au point que je n’ai pas
réussi à me plonger dans le récit. Je ne sais pas,
l’auteur n’a pas réussi à retranscrire
l’atmosphère des différents lieux à visiter. C’est
dommage, côté ambiance, Darvill-Evans
l’avait plutôt bien maîtrisée (du moins en
début du livre) dans La
Forteresse du cauchemar. Pour ce qui est des PNJ
rencontrées, c’est comme pour l’ambiance: rien du tout! Aucun ne
sort du lot ou n’est charismatique. Pourtant, on en rencontre pas mal,
même si c’est le temps d’un paragraphe. Je suis d’accord, n’est
pas Hand qui veut avec ses
personnages
secondaires charismatiques de L'
Arpenteur de la lune, mais quand même! Ce brave Peter aurait
pu se donner un peu plus de peine de ce côté-là.
J’en viens maintenant à la durée de vie du livre. Il y a
deux extrêmes: soit vous n’avez pas de « chance » aux
dés (la plupart du temps, lorsque vous changez de monde, c’est
sur un lancé de dés) et vous devez traverser la
majorité des mondes avant d’arriver à la fin, soit vous
avez de la « chance » et vous finissez le bouquin en
seulement quelques paragraphes. Est-ce que le système est mal
exploité? Je pense que oui. De ce fait, je ne vous cache pas que
ce livre ne renferme aucune difficulté. Il y a peut-être
2-3 objets à trouver mais comme on peut finir le livre en une
dizaine de paragraphes, vos fouilles auront été vaines.
Il peut y avoir comme un léger goût de frustration en fin
de lecture.
En résumé, un livre vraiment vraiment moyen, à
défaut d’être médiocre. Pas grand-chose
d’intéressant tout au long du livre, si ce n’est un synopsis
plutôt originale par rapport à ce qu’il y a dans la
série Défis Fantastiques. Sinon le reste des points
positifs est plutôt futiles. Trop de défauts à mon
goût pour un seul livre. Je n’aime pas dire du mal, mais je crois
que Peter Darvill-Evans ne
devrait
pas trop se faire d’illusions quand à sa réussite dans
l’univers des livres dont vous êtes le héros.
Ma note: 64%
Difficulté: 58%
par Sombrecoeur
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notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
-le livre a eu une suite
amateur en français, écrite par les membres du forum rdv
au 1 : Les
Mondes de l’Aleph 2 - Les Portes du Daleth (912 + 33 paragraphes)
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