titre : Le
Dragon
de la nuit |
auteur
: Keith Martin |
titre
original : Night dragon
traducteur
: Nicolas Grenier |
editeur
/collection : Gallimard
Folio Junior n 787
Défis Fantastiques n 58
pour
la vo :
(puffin book / fighting fantasy n 52 ) |
illustrateur
couverture : Tony Hough
illustrateur
intérieur :
Tony Hough (vf 12 /
30 vo)
-par rapport à la v.o. il nous manque les illustrations
suivantes :
23, 53, 66, 91, 133, 144,
168,
181, 212, 238, 276, 292, 306,
330, 347,
358, 372, 388
|
code
barre : 9782070584635
isbn
: 2 07 058463 1 |
régles
du jeu : oui
rajout de regles concernant l'honneur,la fuite du temps et l'oeil de la
nuit |
nombre
de sections : 400
|
cote
-vendu 2,50 € le 18/12/13
sur Ebay
-vendu 8 € le 17/10/13
sur Ebay
-vendu 10 € le 12/08/09 sur Ebay
-vendu 6,50 € le 11/06/06
sur Ebay
-vendu 15 €
le 14/05/06 sur Ebay
-vendu 15 € le 10/04/06 sur Ebay
-vendu 6,99 € le 09/03/06
sur Ebay
-vendu 9,99 €
le 28/02/06 sur Ebay
-vendu 12,50 € le 05/02/06 sur
Ebay
|
errata
:
- paragraphe 330, a la fin du
paragraphe rajouter "rendez-vous au 5"
-le résumé du dos du livre de la
version d'avril 1999 est celle d'un autre
livre, Le Voyage de l'effroi (ça doit
être un poisson d'avril made in Gallimard)
|
notes :
( cliquer sur le
dé pour tout voir) :
-parmis les différentes ré-impressions, on constate que
l'édition 1997 est
deux
fois plus "mince" (voir images plus haut) que les autres. De plus, la
version 1997
à un
gros défaut d'impression : les illustrations sont comme "au
travers
d'un brouillard", elles semblent faites "en pointillées" ce qui
est
trés désagréable.
-on appréciera également le "pompage" de l'illustration 104, l'original
venant du Labyrinthe de la
mort.
certes, il s'agit
dans les deux cas d'un démon du miroir, mais il y avait surement
la
possibilité de le dessiner dans une perspective
différente, non? tssss
(voir images en bas)
-
|
|
résumé
:
Une menace
indicible est à l'oeuvre dans les confins septentrionaux des
sauvages Marches des Dragons. La menace d'une maléfique
créature issue du fond des âges, plus ancienne que le
temps, le Dragon de la nuit ! Le pouvoir magique de cet être de
cauchemar ne cesse de croître, jusqu'au jours où il
surgira de sa tanière pour s'abattre sur le monde et ravager
allansia toute entière. Le légendaire conclave des
dragons lui-même a dû avouer son impuissance car seul un
héros humain peut espérer vaincre cet incommensurable
ennemi. Un héros d'exception qui pourrait bien vous
ressembler...si du moins vous osez relever le défi du Dragon de
la nuit !
Deux dés, un crayon
et
une gomme sont les seuls
accessoires
dont
vous aurez besoin pour vivre
cette
aventure. Vous seul
déciderez
de la route à suivre, des risques à courir et
descréatures à combattre. Alors bonne chance...
|
et sur les
autres sites ?
-solution de Bradypus sur son
site
|
critique
de Fitz :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, je le place dans
ma dizaine préférée de la série
Défis Fantastiques.
C'est vrai que le scénario est très banal puisque
l'objectif est de tuer un puissant dragon sur le point de se
réveiller pour semer la mort et la désolation
(nécromanciens, dragons : même combat). Comme par hasard,
seul un humain solitaire mais héroïque est capable de le
terrasser. Il faut cependant s'équiper au préalable et
trouver trois armes et armures magiques avant de se mesurer au monstre.
Mais
cette aventure conventionnelle est construite de manière
très intéressante. Plusieurs règles ont
été ajoutées : l'honneur, le temps qui passe et
l'oeil de la nuit qui représente notre discrétion vis
à vis des séides du dragon qui sont très nombreux.
La région est en effet infestée de cultistes souhaitant
notre mort et il est indispensable de les éviter autant que
possible tant ils sont nombreux et puissants. Le temps a aussi son
importance. Ce procédé a déjà
été utilisé dans La
Revanche du vampire mais il est ici mieux géré, de
manière plus réaliste. Ainsi, les provisions deviennent
un véritable problème quand on marche longtemps dans le
froid à la recherche des artefacts et cette lutte pour la survie
apporte une dimension stratégique à l'aventure.
L'or est vital et sert à plein de choses. Les choix financiers
sont cruciaux puisque plein d'objets acquérables paraissent
indispensables à la réussite de la mission. C'est un
nouveau facteur de stress et d'hésitation.
Le héros est libre de visiter beaucoup d'endroits mais en
contrepartie, le temps s'écoule et l'on se doute que cela ne
sera pas anodin au moment du combat final . Les lieux traversés
sont relativement variés : villes, voyage en bateau,
étendues glacées, donjons. A noter que dans les villes,
certaines parties "enquêtes" sont bienvenues et apportent une
dimension plus réfléchie à cette aventure qui
regorge d'action et de souffrances.
Les combats sont nombreux et très difficiles. Cependant, il
existe de multiples moyens d'acquérir des objets ou des
renseignements permettant de les éviter ou de gagner
soi-même en puissance. Du coup, si l'on emprunte le bon chemin,
le livre est largement gagnable à la loyale. Mais il faudra
plusieurs essais avant de trouver la voie la plus sûre.
Le combat final est, comme dans tous les Keith
Martin, particulièrement long et héroïque.
Bref, j'ai trouvé que l'aspect ludique de ce LDVELH frisait
l'excellence.
A contrario, l'histoire est conventionnelle malgré de longs
paragraphes à certains moments et quelques scènes
marquantes (le conclave des dragons, le monde du rêve, les nains
de pierre...). Quelques énigmes sont proposées mais rien
de follement original. Quelques autres défauts ont à mes
yeux légèrement affaibli la tenue générale
du bouquin. Ainsi, cette manie d'attribuer des numéros
anti-triches à tous les objets trouvés devient
particulièrement agaçante, surtout que par deux fois ces
fameux calculs sont buggés (l'addition des trois artefacts et
autre chose vers la fin). Il est aussi dommage que le succès
soit quasi impossible avec 7 ou 8 points d'habileté au
départ.
Mais j'ai néanmoins trouvé ce LDVELH très abouti,
jamais ennuyeux même s'il ne faut pas être
réfractaire à la gestion permanente de la feuille
d'aventure.
par Fitz (le 08/08/07)
|
critique
d'Aragorn :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Ah le Dragon de la Nuit ! Il s’agit de l’un des livres que je
voulais lire depuis longtemps. Maintenant que c’est fait, voici ma
critique :
Premièrement, la feuille d’aventure est un peu plus fournie que
celle de la majorité des DF. Trois nouvelles
caractéristiques entrent en effet en action : l’Honneur
(déjà vu dans Le Vampire du
Château noir du
même auteur), l’œil de la Nuit et la Fuite du Temps. Si les deux
premières ne servent finalement pas à grand-chose, le
dernier en revanche s’avère assez important. (Il fait toutefois
furieusement pensé aux points de Sang de La
Revanche du vampire,
toujours de Martin). Mais j’en
parlerais plus loin, attaquons
maintenant la critique.
L’introduction est
excellente, se déroulant dans le fameux Port
de Sable-Noir ce qui est une idée sympathique. On y apprend tout
ce qu’il y a savoir sur le fameux Dragon et sur notre mission.
L’aventure est remarquablement bien dosée niveau longueur : ni
trop courte ni trop longue, comme l’était La
Revanche du vampire. On bouge d’ailleurs autant que dans ce dernier
: des villes,
des montagnes, des forêts…bref, on est loin de s’ennuyer durant
notre périple. Le but de ce fameux périple est d‘ailleurs
très simple : réunir les trois artefacts
nécessaires à la destruction du dragon de la Nuit, se
rendre dans l’antre de ce dernier et le tuer. Le scénario est
donc très basique mais est sauvé par plusieurs choses :
tout d’abord, on peut aller chercher les trois artefacts dans l’ordre
qu’on veut, ce qui est fort appréciable. De plus, on peut encore
visiter deux villes après (ou pendant), toujours dans l’ordre
qu’on souhaite. C’est assez rare pour être souligné.
Ensuite, la Fuite du Temps est un ajout très intéressant
: plus on traîne en chemin et plus le boss final est fort quand
on arrive dans son antre. (Ce concept a déjà
été vu dans La Revanche du vampire,
comme je l’ai
déjà dit plus haut). Enfin, le style de Martin est comme
toujours savoureux, assez différent de la monotonie de certains
autres auteurs. Quelques situations originales viennent
compléter ce tableau élogieux (le temps du rêve, le
combat final)
Et les points faibles me direz-vous ? Je n’en vois que deux principaux:
le scénario, même s’il est habilement traité n’a
pas le mérite de l’originalité : cela se résume
quand même à tuer le grand méchant dans son antre.
Ensuite, les combats sont très difficiles pour les
Habiletés faibles. Comme l’a dit Meneldur, si vous tirez 1,
mieux vaut relancer le dé.
En conclusion, un excellent livre de Keith
Martin. Même si ce
n’est pas le meilleur le tous, il mérite amplement une place
dans votre bibliothèque.
Note : 8.5/10
Difficulté : 7/10
par Aragorn
|
critique
de Meneldur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
« Qu'est-ce qui se
passe en Allansie ? Un méchant nécromancien veut encore
conquérir le continent ?
- Euh, non, pas comme les 37 dernières fois.
- Une nécromancienne alors ?
- Non non, non plus. C'est euh...un Dragon. »
Eh oui, le Dragon de la Nuit ne va pas tarder à se tirer de son
sommeil millénaire, et les bestiaux aussi puissants ont tendance
à avoir un réveil méchamment musclé. C'est
donc à vous qu'on va demander de l'arrêter, et pour ce
faire, il vous faudra réunir trois artefacts anciens
cachés dans les Marches des Dragons, non loin de votre ennemi :
une Épée, une Armure et un Bouclier.
Le Dragon de la Nuit
a beau avoir été le dernier DF paru en France, c'est
quasiment par lui que j'ai découvert les Défis
Fantastiques, et je lui porte donc une affection toute
particulière. Mais, en essayant d'être objectif, on peut
au moins lui trouver les qualités suivantes :
- l'aventure est très longue et nous fait visiter des lieux
variés. On commence notamment l'aventure dans le fameux port de
Sable-Noir, clin d'œil sympathique ;
- le style, s'il n'a rien d'exceptionnel, est tout de même
très agréable ;
- la linéarité est assez faible : on peut aller chercher
les trois artefacts dans l'ordre qui nous sied, et on peut encore
visiter deux autres villes (Ismater et Carnex) à peu près
quand on le veut ;
- les totaux additionnels (Honneur, Fuite du Temps et Oeil de la Nuit)
sont originaux et bien gérés : ni trop présents,
ni trop absents.
Bien sûr, le livre a aussi son lot de défauts :
- la technique des codes « convertissez ce nom en chiffres,
additionnez-les et rendez-vous au paragraphe obtenu », qui, si
elle permet d'éviter assez efficacement la triche, est assez
lourde ;
- le scénario reste assez classique (réunissez les objets
et allez au point X pour tuer le boss), mais il est heureusement
sauvé par nombre de situations originales, dont notamment le
Temps du Rêve, une espèce de monde parallèle
onirique assez psychédélique qui ne plaira
peut-être pas à tout le monde ;
- les combats sont rapidement infernaux pour les petites
Habiletés. Si vous tirez un 1 pour calculer vos stats, un seul
conseil : relancez le dé.
Un très bon opus de Keith
Martin,
qui conclut de façon plus qu'honorable la série
Défis Fantastiques (même si ce n'est pas le cas dans la
VO).
Intérêt : 85%
Difficulté : 75%
par Meneldur
|
critique
de Sombrecoeur :
( cliquer sur le
dé pour lire la suite) :
Après un formidable « La Revanche
du vampire », Keith
Martin
continue, pour notre plus grand bonheur, sur sa lancée avec
« Le Dragon de la Nuit ». Ô joie pour les fans de Martin, comme moi, de voir que le
dernier
livre paru officiellement en français comme étant le
dernier de la série Défis Fantastiques est écrit
par lui. Bon, même s’il n’atteint pas le degré de
perfection de son prédécesseur, ce livre-ci reste au
dessus de plusieurs livres dont vous êtes le héros. On va
voir pourquoi à travers cette critique. Dans un premier temps,
je dirais que la quête est originale. S’il s’agit de tuer un boss
qui menace la paix dans le monde, on nous change du sorcier quotidien
en nous mettant comme ennemi un Dragon Noir, ce qui est inédit
dans la série Défis Fantastique.
Mais ce qui fait son
originalité, est le fait de devoir trouver 3 pièce
d’armure (un bouclier, une épée et un plastron) pour
avoir la puissance nécessaire de vaincre notre ennemi. Là
où Martin a eu la bonne
initiative, c’est de nous laisser le choix de savoir par quel objet on
veut chercher en premier. En plus de ça, il nous laisse le choix
de visiter deux villes à tout moment, quand on en décide.
Cette liberté de mouvement est fort bien venue, mais on en avait
déjà profité dans Les Mages
de Solani du même auteur. En bref, l’aventure est assez
longue et non-linéaire, bien mise en valeur par un style
écrit très bon est une ambiance polaire vraiment
très bien rendue, surtout au tout début. La narration est
tout aussi bonne. Par contre ,je ne savais pas que le Port-du-Sable
Noir était aussi au nord pour avoir des vents comme ça
froid. Bien entendu, cette quête ne sera pas une partie de
plaisir, bon nombres de dangers sous formes de pièges et de
créatures se dresseront sur votre chemin. Parlons-en des
ennemis, ceux-ci sont nombreux et ne vous laisseront pas beaucoup de
répit. C’est vite vu, si en début de partie vous
débutez avec 10 en habileté ou moins, vous êtes
déjà mort avant même d’avoir commencé votre
périple. Malgré tout, ce livre n’atteint pas la
difficulté de ses livres précédents. Au niveau des
moments intéressants, j’en ai retenu quelques-uns, dont la
rencontre avec les géants et les nains en pierre, le combat
contre les assassins dans la chambre, le temps des rêves, le
combat contre les Brasseurs de Roc est le combat final qui est assez
bien mené. Ce qu’il y a également de bien dans ce livre
c’est que, hormis les 3 pièces d’armure, il n’y a quasiment
aucun autre objet essentiel à découvrir pour
réussir la mission. Pour ce qui est des points faibles, je
relèverai les illustrations plutôt moyennes (où
est-ce dû à la qualité du papier?), les PNJ’s, bien
que rares, manquant de profondeurs (à part les Dragons) , la
quête plutôt répétitive et monotone vers la
fin du livre, ainsi que le fait de n’avoir pas de passage vraiment
marquant.
En résumé, comme l’a dit déjà d’autres
lecteurs, Keith Martin
clôt la
série Défis Fantastiques d’une manière plus
qu’honorable bien que ce ne soit pas son meilleur ouvrage. Mais on n’en
doutait pas car celui-ci est vraiment un excellent auteur. On retrouve
sa marque de fabrique qui sont sa très bonne façon de
décrire les différents lieux, plongeant bien le lecteur
dans l’ambiance très bien retranscrite, ainsi qu’une aventure au
background fouillé parsemée de faits intéressants
à défaut de marquants.
Ma note: 86%
Difficulté: 75%
Sombrecoeur
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